Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

jeudi 29 juin 2006

Les aveugles vont pouvoir lire facilement

K-NFB

Ray Kurzweil, auteur du livre The Singularity Is Near a inventé un objet technologique tellement "évident" qu'on se demande pourquoi on n'y a pas pensé avant. Plus besoin de Braille !

Le K-NFB (le Kurzweil—National Federation of the Blind Reader) est composé d'une caméra numérique, associée à un Mobile 5 dans lequel il y a un logiciel de reconnaissance de caractères associé à un logiciel de synthèse de la parole. Armé de ce petit gadget portable, les aveugles vont pouvoir (entres autres) lire le menu dans un restaurant, lire les horaires des trains, ou lire une étiquette sur un produit dans un supermarché.

Cet outil, résultat d'une "fusion" de diverses technologies existantes a nécessité trois années de mise au point, et sera prochainement commercialisé par Sight & Sound Technology en Angleterre.

Pour en savoir plus :
1. K-NFB Reading Technology. Inc (site officiel)
2. Reading 'to go' for blind people (BBC news)
3. Kurzweil set to unveil portable reader for the blind (engadget)

Crédit photo : BBC news

1 Comments:

Blogger Jack said...

Voici qui démontre encore que les inventions les plus simples sont les moins évidentes : il y a des années que cet outil pouvait exister.
Et aussi qu'inventer c'est toujours combiner, mettre ensemble des objets et concepts que l’on n’avait pas songé à associer.
C'est pourquoi il ne faut pas mettre les chercheurs dans ce que j'appellerais « des couloirs de pensée ».
Ce qui est malheureusement très courant dans les centres de recherche de l’industrie, qui cherchent « utile ».
Il faut libérer les chercheurs... si l’on veut qu’ils trouvent.

jeudi, 29 juin, 2006  

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