Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

dimanche 17 juillet 2005

Sommes-nous seuls dans l'Univers ?



Dans son commentaire sur ma note précédente, Patrick remarque : "Bon, tout ça ne nous dit toujours pas si nous sommes seuls dans l'Univers..."

Pour ma part, je suis convaincu que nous ne sommes pas seuls dans l'univers. Il suffit de regarder l'image ci-dessus, les galaxies du Groupe Compact Hickson 87, pour réaliser que le fond du ciel est tapissé de galaxies, contenant chacune des milliars de soleils autour desquels tournent des planètes.

Donc, c'est évident, nous ne sommes pas seuls. Et, une fois de plus, ce n'est pas parce que nous n'avons pas encore établi le contact ou apporté la preuve que la vie existe ailleurs qu'elle n'existe pas !

Pour en savoir plus :
1. Galaxy Group HCG 87 (Astronomy Picture of the Day)
2. Looking Sharp: Images from New Gemini Spectrograph Rival View from Space (Gemini)
3. Sommes-nous seuls dans l'Univers ?
4. Sommes-nous seuls dans l'Univers ? (forum CERA)
5. Extraterrestrial life (Wikipedia)

Crédit photo : Gemini Observatory - GMOS-S Commissioning Team

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12 Comments:

Blogger Luc said...

Oui, Fabian, mail bien reçu, merci !

dimanche, 17 juillet, 2005  
Blogger Padraig said...

L'immensité de l'Univers n'est malheureusement pas une preuve. Par ailleurs, quand je dis "seuls", je veux dire des êtres pensants (vaguement à l'instar de l'homme). Que la vie existe ailleurs, c'est peut-être possible - même si les conditions de l'apparition de la vie semblent extrêmement restrictives. En revanche, que cette vie se complexifie au point de déclencher la cérébralisation, et que cette cérébralisation se complexifie encore pour faire naître la pensée, ça, c'est une autre paire de manches...

Ca m'a toujours étonné de constater comme les dinosaures ont évolués et régné longtemps sur la terre sans que la pensée émerge (pourtant, ils avaient amplement le temps : un grand nombre de millions d'années... pour l'homme, on s'accorde à dire que ça n'a pris que 300 000 ans...). Il semble que durant l'essentiel de leur règne, la pression de l'environnement n'ai jamais été assez forte pour favoriser les plus "doués"... (à moins que l'architecture à sang froid ne permette tout simplement pas le passage à la pensée).

Pour que l'homme émerge, il a fallu les grandes forêts africaines, qui ont "sélectionné" les singes habiles, puis des bouleversements climatiques à répétition qui ont sélectionné les plus "doués" pour que finalement l'homme et la pensée émerge.

Ca m'a aussi souvent étonné que la pensée n'émerge qu'en un endroit - par exemple pas en Amérique. Pourquoi ? Pourtant, les conditions environnementales de l'Amérique ne devaient pas être très différentes de celles de l'Afrique !

Au finish, pour que la pensée émerge, il me semble qu'il faut que se succèdent dans l'ordre un grand nombre de conditions très pointues. Conditions physiques, éléments de base (soupe primitive), conditions climatiques, eau ET terre, durée, périodes de stabilité, périodes de bouleversements climatiques, etc.

Ca donne l'impression que pour que ça marche, il faut donner non pas le tiercé dans l'ordre ni même le quinté, mais TOUS les chevaux dans l'ordre (et en plus avec une centaine de chevaux au départ)...

Pour moi, la seule chose qui changerait la donne, c'est la découverte d'une toute autre forme de vie (basée par exemple sur la chimie du Silicium, à haute température et haute pression). Là, ça ouvrirait des espaces nouveaux pour le développement de la vie sur d'autres mondes. Mais si la vie est exclusivement liée à la chimie du Carbone, je crains que nulle part d'autre que sur la Terre les 100 chevaux n'aient été trouvés dans l'ordre... (même si le processus naturel de complexification soit toujours là pour orienter dans le "bon" sens).

Ou alors, c'est qu'il y a bel et bien un Bon Dieu qui sème la vie pensante ça et là dans l'Univers, même si les conditions ne s'y prêtent guère ! ! !

dimanche, 17 juillet, 2005  
Blogger Jack said...

Patrick,
C'est quoi ces histoires de dinosaures à sang froid et qu'il faudrait du sang chaud pour permettre l'émergence de l'intelligence, et cette légende du singe qui se serait mis debout dans la savane africaine ? !
Vous savez bien que Dieu a créé Adam et Eve il y a environ 6000 ans et que tout le reste n’est qu’invention…
Pour répondre à la question, Dieu aurait-il crée d’autres formes de vie intelligentes dans l’univers, il faudrait relire les écritures en détail.

dimanche, 17 juillet, 2005  
Blogger Padraig said...

Jack, tu as parfaitement raison. Les dinosaures, c'est des histoires. Les ossements qu'on trouve ça et là ne sont que des ossements de dragons, dont l'existence est parfaitement documentée dans nombre de livres anciens. Il y a d'ailleur un tel os accroché au-dessus de l'entrée de la cathédrale de Cracovie en Pologne : c'était la preuve irréfutable de l'existence des dragons de l'enfer ! (la ville tient son nom du Prince Krak qui aurait libéré la ville dudit dragon).

lundi, 18 juillet, 2005  
Blogger Jack said...

Claudine est allée à Cracovie et ne m'a jamais parlé, ni de cet os, ni du dragon.
Je vais enquêter.
Les dernières nouvelles sont que les fondamentalismes chrétiens sont en pleine expansion, jusqu'en Chine et avec eux la théorie créationniste.
Plusieurs articles traitent du sujet dans le Courrier International : ce serait même de la faute des "Darwiniens".
Moi, je pense que croire aux dragons est et en Dieu c'est quand même vachement plus abordable que de suivre Darwin et toutes ces ères géologiques, toutes ces théories fumeuses sur l’apparition de la vie et de disparitions d’espèce que personne n’à jamais vu en vrai, sans parler de cette incroyable « big-bang ».

Non décidément je vais passer du côté de la lumineuse évidence et quitter à jamais la noirceur de la science des mortels.

lundi, 18 juillet, 2005  
Blogger Padraig said...

Tiens en parlant de dinosaures n'ayant pas accédé à la pensée, il y a (évidemment) des gens pour penser le contraire ! En résumé : une certaine race de dinosaures (le bien nommé anthroposaure) a accédé à la pensée et a dominé le monde des reptiles il y a une centaine de millions d'années, a développé les sciences et la technologie, a pratiquement exterminé tous les autres reptiles (la fameuse extinction du Crétacé), a développé la technique des voyages inter-sidéraux, a décidé de s'installer sur une autre planète plus accueillante, et a effacé toutes traces de son existence avant de partir. Nous, on arrive comme une fleur 65 millions d'années plus tard, et ils viennent nous rendre visite de temps en temps pour voir où on en est (ce sont les fameux petits hommes verts des soucoupes volantes - qui sont donc les lointains descendants des reptiles du Crétacé). Brillante démonstration, non ? Tout concorde ! Pour en savoir plus : Anthroposaurus Sapiens

mardi, 19 juillet, 2005  
Blogger Luc said...

@ Patrick : Super-intéressant, cette hypothèse Anthroposaurus Sapiens ! Rigolo !

@ JR Courtois : "Que ferions nous si nous n'étions pas seul ?" Je pense qu'on trouverait moyen de leur taper sur la gueule, con comme on est ! :-)

(on a fait quoi les espagnols quand on est arrivés chez les Incas ? On a fait quoi les anglais quand on est arrivé chez les peaux-rouges ? etc, etc, etc ...)

mercredi, 20 juillet, 2005  
Blogger Padraig said...

Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

mercredi, 20 juillet, 2005  
Blogger Padraig said...

Luc, juste un point historique au sujet du comportement des espagnols, français et anglais en Amérique :

Lors de la découverte et de la conquête du nouveau monde, il est reconnu que les espagnols ont eu pendant un temps une politique génocidaire (décision politique d’exterminer certaines populations – exemple documenté de Panfilo de Narvaez qui a commandé à sa troupe de massacrer deux mille Indiens amicaux et sans défense). Ce genre de comportement expliquerait environ 10 % de la perte de population en Amérique du Sud. Mais il n’y a jamais eu de politique ni d’action de ce genre ni de la part des français ni de la part des anglais en Amérique du Nord. Bien entendu, il y a eu des guerres, des batailles, des massacres locaux (le genre « Western » nous en a donné maints exemples) – mais pas de génocide organisé centralement.

Pourtant, les Indiens, tant d’Amérique du Sud que du Nord, ont été largement rayés de la carte. La raison en est les maladies apportées par les blancs – sans d’ailleurs qu’ils en soient conscients – maladies contre lesquels les Indiens n’avaient aucune défense naturelle. Variole, oreillons, coqueluche, rougeole, choléra, et même la grippe les ont tués par dizaines de milliers à la fois. On cite l’exemple des indiens Arikaras, qui étaient environ 15 000 et qui se trouvèrent réduits à 1 500 après une seule épidémie de variole (ils n’avaient pas compris que la variole était contagieuse). On estime à 5 millions le nombre des indiens d’Amérique du Nord en 1492, et à seulement 200 000 en 1890. Ce ravage ne fut pas dû aux guerres, et il ne fut pas délibéré. En fait, jusqu'en 1820, il n’y avait pas de « politique indienne » en Amérique du Nord. A partir de 1820, des politiques ont vu le jour, qui oscillaient entre l’intégration et la reconnaissance de la singularité ethnique avec pour objectif l’autodétermination - mais il n'y a jamais eu de politique de génocide.

Cette histoire de maladies est la raison pour laquelle il est interdit aux français de race blanche de s’approcher de trop près des français de race indienne en Guyane. Il s’agit simplement d’éviter de leur transmettre nos maladies…

mercredi, 20 juillet, 2005  
Blogger Vicnent said...

je reviens sur post bien que je n'ai toujours pas le temps de développer.
Sommes nous seuls dans l'univers. En fait, la vérité est un paradoxe, qui vient de l'équation de Drake [fr]. En gros : on sait depuis 1950 que les conditions de la vie sont simples : il faut en gros des acides aminés. Or, pour que cela apparaisse, il faut et il suffit (résumé...) de l'eau et du carbone... Bien. Donc, en gros, d'autres formes de vie ailleurs, oui, c'est hyper évident !!!!!! surtout en 15 000 000 000 d'années... Mais donc, la probabilité qu'ils soient plus développé que nous (Ils parmi d'autres ils, hein, d'accord) est très proche de 1.
en gros : nous, en 2000 ans, on est allé sur la lune.
en 1000 ans on aura été partout dans notre systeme solaire.
en 100 000 ans, partout dans notre galaxie et en 10 000 000 d'année, partout dans notre univers... Donc, toutes les populations qui ont plus de 10 millions d'années d'existence, on aurait du les voir.
Ceci constitue le paradoxe de Drake : d'un coté, on est sur qu'il y a de la vie autre part. on est sur également qu'il y a des civilisations de plus de 10 millions d'années. et d'un autre coté, on les a jamais vu... (ou alors ils sont passés il y a longtemps...).

;-))) c'est fou, non ?

mercredi, 20 juillet, 2005  
Blogger Luc said...

Très passionnant le paradoxe de Drake.

Donc :
(1) On est sûr qu'il y a d'autres civilisations.
(2) Comme on aurait dû les voir et qu'on ne les a pas vus, on est sûr qu'il n'y en a pas.

Voilà qui clarifie le débat !

;-)

mercredi, 20 juillet, 2005  
Blogger Padraig said...

Le paradoxe de Drake ressemble à la remarque de Wolfgang Pauli : " si les extraterrestres existaient, ils seraient déjà parmi nous " !

Au passage, Pauli est connu pour avoir traité certaines pseudo-sciences ou sujets ésotériques de "not even false" (mêmes pas faux"). Je trouve ça rigolo !

jeudi, 21 juillet, 2005  

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