Une decrouvtée éanntonte
Ccei est dû au fiat que le cvaereu hamiun ne lit pas cquhae ltrete ivieduelnlemndit, mias le mot en eentir.
Entnonat, non? Et moi qui psaient que l'oraphrthoge éitat itantmpore !!!
Nota : j'ai traduit ce texte de l'anglais. Voici ci-dessous le texte original :
I cdnuolt blveiee taht I cluod aulaclty uesdnatnrd waht I was rdanieg. The phaonmneal pweor of the hmuan mnid, aoccdrnig to a rscheearch at Cmabrigde Uinervtisy, it deosn't mttaer in waht oredr the ltteers in a wrod are, the olny iprmoatnt tihng is taht the frist and lsat ltteer be in the rghit pclae. The rset can be a taotl mses and you can sitll raed it wouthit a porbelm.
Tihs is bcuseae the huamn mnid deos not raed ervey lteter by istlef, but the wrod as a wlohe.
Amzanig huh? yaeh and I awlyas tghuhot slpeling was ipmorantt!
7 Comments:
Cul,
Ben dis-donc tu t'en es donné du mal pour mettre tout çà dans le désordre !
Desolee Luc, mais d'apres mes recherches cette etude est un canular. Elle tourne depuis un moment sur le web. Ce truc ne fonctionne qu'avec des mots courts (ce qui explique d'ailleurs pourquoi ca fonctionne mieux en anglais qu'en francais).
Et puis je ne suis pas sure que l'hypothese "un mot est analyse comme un tout" soit la veritable explication. D'abord si vous regardez bien les mots, les lettres ne sont pas tellement melangees. Il s'agit essentiellement d'inversions, le mot reste globablement le meme. D'autre part, il n'est nulle part fait mention du contexte. Dans une phrase, il est facile d'anticiper le mot a venir, et donc de le dechiffrer meme s'il est mal orthographie. Pour un mot pris isolement, ca ne marcherait probablement pas aussi bien.
D'ailleurs, je n'ai pas compris ce bout de phrase a la premiere lecture : La pncusaise pnoalméhéne.
J'ai trouve cette page web qui explique bien mieux que moi, et puis ici, il y a un debat a ce sujet.
Hé hé ...
Bon, eh bien je me suis bien fait avoir !
Merci, Lola pour ces précisions. La prochaine fois, je serai un peu plus méfiant ! :-)
Très intéressants ces 2 liens.
Dans les années 80, il y avait dans notre entreprise un plan de développement de lecture rapide.
La méthode mise en oeuvre reprenait quelques-uns des principes analysés : reconnaitre les quelques lettres qui caractérisent un mot, ne pas lire tous les mots d’une phrase, etc... toute une liste de petits trucs permettant de gagner du temps, et d'apréhender "globalement" la lecture.
Cette méthode suppose que l'on sache déjà lire et provoque les désastres que l’on sait lorsqu’elle est appliquée avant d’avoir appris à former les mots et le sens des mots.
Pour ma part je pense que l’on ne peut lire vite que ce que l’on sait déjà, pour comprendre et apprendre, il faut au cerveau un peu plus de temps.
Au mien en tous cas...
Même si la chose a une portée réduite, et qu'il faut des conditions (mots courts, première et dernière lettre inchangée), je trouve ça amusant... Et ça montre qu'en effet, on ne lit pas bêtement toutes les lettres, mais que le paquet de lettres qu'on perçoit forme une image mentale qu'on reconnaît (en tenant compte du contexte). Mais, enfin, je préfère l'écriture "normale" !
Sujet passionnant.Merci à Lola pour ces articles qui nous éclairent sur les mécanismes de lecture et de reconnaissance/exploration
Je me suis dit trois choses
1. Ca ne doit être facile d'être responsable des programmes et méthodes éducatives au ministère de l'education nationale
2. Pas étonnant, vu les niveaux d'incertitude dans les modélisaiton d'une part et de passion/engagement dans les disqussions qu'on ait vu autant de méthodes delecture s'affronter
depuis 20 ans.
3. Je comprends enfin pourquoi, alors que je pensais être clair, les autres ne me comprennent pas toujours: Pas plus d'une permutation à la fois, ensuite on est dans les chiffres et les lettres et chacun retrouve sa propre combinaison pour vous comprendre... :)
finalement la bonne vieille méthode "Le monsieur te dit que" assure qu'on soit compris
Dans sa note d'aujourd'hui, Vincent mentionne un lien très pratique qui permet de générer des textes comme celui de cette note-ci.
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