Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

mercredi 17 mai 2006

L'Atlantique en père peinard

A 58 ans, Bernard Morin sait qu’il ne gagnera pas la Mini-Transat 2003, lui qui est habitué aux profondeurs du classement… Mais l’ancien correcteur de « France-Soir » aura le privilège d’être le doyen de la course. C’est pourquoi il lance avec humour : « Enfin premier ! » Il sait qu’il ne remportera pas la 6,50, Bernard Morin parce qu’il sera, entre autre, sur l’un des plus vieux bateau du peloton. Il s’attend même à vivre très longtemps à bord de son petit monocoque. Beaucoup plus longtemps que les premiers, en tout cas.

La Transat 6.50, il y pense au moins une fois par jour depuis dix-huit ans avoue-t-il : « Un jour de 1985, j’ai décidé que je le ferai, dit-il. J’ai attendu d’avoir l’argent et la disponibilité, et c’est maintenant ! » En 1996, il se lance en achetant son bateau, un Coco de 1986, qu’il a passé plus de mille heures à retaper et à équiper porte le numéro 47 et a pour nom "Jogging International". Son ambition pour cette transat se résume ainsi : se faire plaisir et surtout, ne pas arriver dernier !

Pendant la course, il essaiera de reconnaître toutes les étoiles qui l’avaient accompagné lors d’une première traversée de l’Atlantique en 1989 et prendra soin de noter toutes ses impressions et ses émotions, pour ensuite raconter son aventure dans un livre. Après une vie bien remplie et très active, Bernard Morin a acquis le calme des vieilles troupes, la sagesse et surtout la patience. Autant de qualités requises pour traverser l’Atlantique en solitaire, sur un petit 6,50m et avoir le bonheur d’embrasser sa femme sur un ponton de Salvador de Bahia.

C'est l'histoire de cette traversée de près de huit mille kilomètres qu'il raconte ici, dans un récit enlevé, alerte, souvent drôle, parfois émouvant. L'histoire d'un long voyage longtemps désiré, mûri, préparé et finalement accompli " à sa main ". En père peinard…



Bernard dédicacera son livre le samedi 20 mai de 17h à 19h au restaurant "Paris Main d'Or" 133, rue du Faubourg Saint Antoine, Paris XI° (métro Ledru-Rollin).

Il dédicacera également son livre à Douarnenez pour le départ de la Mini Fastnet le samedi 3 juin de 17 à 20h à la maison du nautisme de Douarnenez-Tréboul.

Pour en savoir plus :
1. L'Atlantique en père peinard (L'Eau Bleue)
2. L'Atlantique en père peinard (imprimermonlivre.com)

Crédit photo : L'Eau Bleue

1 Comments:

Blogger Betty said...

Merci Luc merci merci !

jeudi, 18 mai, 2006  

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