Les étudiants anti-blocage se réveillent à Saint Etienne
Mercredi dernier, j'ai entendu à la radio l'info suivante : "Sur les 7000 étudiants de l'Université de Saint Etienne, 150 étudiants ont décidé le blocage du site pour empêcher la reprise des cours. Du coup, les étudiants qui voulaient aller en cours ont forcé le barrage et des affrontements ont eu lieu entre étudiants pro et antiblocage."
Cette info , parlant du ras-le-bol des étudiants anti-blocage a eu pour moi une résonance particulière.
En juin 1968, j'étais en Math Sup à Saint Etienne, et c'était le moment des concours des grandes écoles. Quand on est arrivé devant la salle où ont devait passer les examens écrits, nous sommes tombés avec les examinateurs sur un groupe d'étudiants qui bloquaient l'entrée de la salle d'examen. On a décidé que ça ne serait pas un petit groupe d'extrémistes qui allaient décider de l'avenir de notre vie. Alors, mes copains et moi, on a foncé dans le tas, on a éparpillé le piquet de grève, et on a pu rentrer avec les profs et passer nos examens.
Il faut dire qu'à l'époque, j'étais deuxième ligne dans mon équipe de rugby !!!
Pour en savoir plus :
1. Saint-Etienne - Affrontements sur le campus universitaire (Le Point)
2. Universités: recherche de solutions pour les examens, celle de Saint-Etienne fermée (AFP)
Crédit photo : AFP
7 Comments:
Tant que ça ne dégénère pas en bataille rangée, tout va bien...
Et dire que tout cela pourrait être évité si nous n'étions pas dirigés par des autistes idéologues...
-- nicolas
Un petit article assez pertinent je trouve:
http://www.liberation.fr/sciences/0101566677-le-savant-calcul-du-ministere
«le ministère de l’Enseignement supérieur porte la lourde responsabilité de la radicalisation du mouvement des universitaires».
-- nicolas (again)
le lien direct (c'est plus pratique)
-- nicolas
je recommence (désolé pour le gourrage) http://www.liberation.fr/sciences/0101566677-le-savant-calcul-du-ministere-- nicolas
@ Nicolas : voilà ton lien, bien tout comme il faut : Le savant calcul du ministère (Libération)
Je ne sais pas si c'est volontaire, mais laisser les choses se radicaliser, c'est un peu jouer avec le feu, singulièrement par les temps qui courent... On verra bien...
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