Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

jeudi 26 mai 2005

Pour ceux qui hésitent encore ...

Sur le blog de Vincent Maurin, j'ai trouvé un lien vers cette note tirée d'un forum de Libération : Revenons à des choses simples...

Je tiens à dire tout de suite que je ne cautionne pas tout ce qui est écrit dans cette note, et que je me suis même posé la question de relayer ce lien. Mais quand même. L'intérêt des blogs, c'est justement de faire circuler telle ou telle réaction très vite, pour alimenter le débat. Et ce qu'écrit "raspa2000" dans cette note, ça fait quand même réfléchir !

Donc, quand même, à lire : Revenons à des choses simples...

5 Comments:

Blogger Padraig said...

Ben oui, quand on pose une question idiote, on recueille une réponse idiote. C'est aussi simple que ça, et il semble que notre bien-aimé Président n'a pas encore compris ça. Dommage pour la France...

Moi, en cas de "NON", je garderai beien entendu ma nationalité Française, mais j'aurai vraiment honte vis-à-vis des autres Européens... Avant, on se gaussait des Anglais qui ne jouaient pas le bien dans les règles, mais maintenant, ça risque d'être nous la risée de l'Europe...

jeudi, 26 mai, 2005  
Blogger Padraig said...

Je pense aussi qu'il y a une réaction viscérale de certains qui votent contre ce que la "classe politique" leur propose, par défiance.

Or, s'il est clair que la classe politique française n'est pas toute propre, il est bien un sujet sur lequel ils ont fait un bon boulot, c'est celui de l'Europe.

Lorsque De Gaulle a tendu la main à Adenauer, il n'a rien demandé aux Français, et il a eu raison. Quand ses ministres ont travaillé avec les ministres allemands pour monter la CECA, ils ont bien fait. Et la chose s'est poursuivie sous tous les Présidents, et notamment avec Mitterrand avec Kohl et avec Chirac avec Shröeder. Mais si l'un des Présidents avait interrogé les Français sur la pertinence du rapprochement avec l'Allemagne, il aurait sans doute essuyé une claque - les temps sombres de la guerre étaient trop proches.

Aujourd'hui, l'essentiel de la classe politique est unanime en faveur du Traité - et elle a raison.

Seulement, il ne fallait pas poser la question directement aux Français.

jeudi, 26 mai, 2005  
Blogger Jack said...

L’exposé de Chirac, fut sobre et précis, pour ceux qui pensaient faire tomber ce pauvre Raffarin en votant non, il leur coupe l’herbe sous le pied : ce sacrifice suffira-t-il, aura-t-il seulement une influence sur le vote, va savoir, on entre dans le domaine de la foi…
Je crois qu’il ne reste plus qu’à aller voter, peut-être aller dire une prière pour l’Europe pour les croyants…
C’est trop tard, mais plustot que laisser disserter Giscard sur ce traité, l’idée d’une Constituante élu par tous les peuples, chargée de rédiger la constitution européenne, m’aurait bien plu. Je ne connais pas le secret des débats, mais il est probable que ce genre d’idée n’avait aucune chance, dans la mesure où elle ne pouvait qu’effrayer tous nos technocrates, nationaux ou Européen.
Mais, Patrick a raison de rappelé que rien de ce qui a été fait depuis le début pour l’Europe n’aurait vu le jour si le peuple avait du se prononcer par référendum.
Ce gadget était-il necessaire à la bonne marche de la V iéme république, on peut se le demander, avec ses aspects « plus démocrate que çà tu meurs », il se pourrait bien que le réferendum soit un instrument populiste et en fin de compte antidémocratique.
Ah, une dernière chose (en faveur du referendum) que Chirac a dite et que j’avais devinée dans cette décision de recourir au référendum : c’est vrai que les Français ont beaucoup débattu sur l’Europe et de politique ces dernières semaines. C’est en effet excellent : surtout si cela fait sortir la vérité du puits.

jeudi, 26 mai, 2005  
Blogger Vicnent said...

"Si le «non» devait l'emporter demain ce serait le «non» des extrèmes, ce sera le «non» du FN et des communistes révolutionnaires que retiendra les livres d'histoire et non celui du «non» socialiste et soi-disant européen."
assertion facile, ridicule et sans fondement...

vendredi, 27 mai, 2005  
Blogger Padraig said...

Je suis un peu d'accord avec Vicnent. Le NON, ce n'est pas vraiment celui du FN ou de Gauche Révolutionnaire - ni de la gauche socialiste "dissidente" - c'est le NON du n'importe quoi (en termes moins négatifs, à chacun sa petite bonne raison perso). Comme cet agriculteur que j'ai rencontré qui votera NON parce qu'il ne veut pas que le blé d'Ukraine déferle en France... Mais ce n'est pas avec une collection de négations qu'on construit quoi que ce soit.

Cette aventure me fait penser aux gosses qui jouent sur la plage à faire un château de sable. Ils y ont travaillé dur. Et puis quand c'est presque fini, il y a un gros vilain qui vient piétiner tout ça en rigolant... Morale de l'histoire : c'est plus facile de détruire que de construire.

Enfin, le vote, c'est demain. On verra bien ce qu'il en ressort - je refuse l'idée que des instituts de sondage irresponsables remplacent le vote populaire et orientent l'opinion - s'il y a un truc anti-démocratique, c'est bien ça ! Ou alors, il n'y a qu'à remplacer toutes les élections par des sondages bidonnés, et comme ça on pourra tranquillement aller à la pêche ! Mais alors on ne sera plus en Démocratie, mais en Sondocratie...

samedi, 28 mai, 2005  

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