Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

samedi 5 février 2005

Partager la musique



1965 : Philips commercialise le "mini K7", petit magnétophone à cassette, qui va permettre à tout le monde d'enregistrer la musique à la radio pour la réécouter comme on veut, de se faire des bandes spéciale "surboum", avec nos morceaux préférés pour danser des rocks endiablés ou des slows très ... langoureux. Et bien sûr, on va pouvoir s'échanger avec les copains nos morceaux de musique préférés.

Et, pendant près de 40 ans, cela n'a posé de problèmes à personne. Les jeunes se sont échangés les cassettes, les maisons de disques se sont gavées en affichant des profits indécents ... Et je parle bien ici de copains qui s'échangent des morceaux de musique et pas que quelqu'un qui va dupliquer et revendre : ça, c'est de la contrefaçon, et c'est du vrai vol, pur et simple.

Et puis est arrivé le compact disc, avec à la clef une qualité bien meilleure. Là, les maisons de disques, qui avaient transformé la musique en "produits" (les "boys band", Jody, etc ..), ont tiqué. Alors, pour les calmer, on a instauré une taxe sur le prix des CD enregistrables pour qu'elles puissent continuer à se gaver tranquillement.

Aujourd'hui où en est-on ? D'un côté, on a la Star Academy qui monopolise tous les médias, et de l'autre, on condamne un enseignant à 10000 Euros de dommages et intérêts parce qu'il avait téléchagé de la musique ... Vous réalisez un peu où on en est arrivés ? Ca laisse rêveur, non ?

Heureusement, un certains nombres d'artistes, dont Art Mengo, Jean-Louis Aubert et Matthieu Chedid ont compris l'ineptie de la situation et ont réagi.

On résume : tu as un copain à côté de chez toi qui a un morceau qui t'intéresse.
- Tu vas chez lui avec un CD vierge, tu copies, tu rentres chez toi : tu es en règle avec la loi.
- Tu te connectes par Internet en peer to peer, tu télécharges : tu vas au tribunal.

Elle est où la logique ?

Ne me dites quand même pas que c'est parce que, si on copie avec un CD vierge, c'est OK because la taxe perçue sur la vente du dit CD. Si c'est ça je ... non allez, on se calme !

Pour en savoir plus :
1. Internet: plusieurs artistes signent un appel dénonçant la répression qui touche les adeptes du P2P (Yahoo.fr)

P.S. : Merci à Sandro Oliva pour sa photo du mini K7 Philips.

2 Comments:

Blogger Aurélie said...

Analyse pertinante qui montre bien la stupidité ambiante sur le sujet...

dimanche, 06 février, 2005  
Blogger Luc said...

Aujourd'hui, un internaute de 22 ans a été relaxé après avoir téléchargé près de 500 films. On redevient raisonnable, semble-t-il ...

Pour en savoir plus :
1. Un internaute relaxé après avoir téléchargé près de 500 films (Le Monde)

vendredi, 11 mars, 2005  

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