Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

lundi 12 décembre 2005

Client ou usager



Dans une entreprise privée, tout l'argent qui rentre dans l'entreprise, qui sert à payer les salaires, les impôts, les charges, les frais, etc, ne vient que d'une seule source : les clients. Donc, un client, ça se ménage. On s'en occupe. Et tous les salariés de l'entreprise en sont conscients, vu que, s'il y a moins de clients satisfaits, l'entreprise est menacée, et l'emploi du salarié aussi, par voie de conséquence.

Dans le "Service Public", il n'y a pas de client, il y a des "usagers". Des usagers qui utilisent les services publics, que l'Etat a la bienveillance de mettre à leur disposition.

Vous saisissez la nuance ?

Quand les conducteurs de RER, qui font 25 heures par semaine décident que, assurer les horaires d'hiver (comme chaque année), c'est envoyer le bouchon un peu trop loin : hop ! Ils font grêve.

Et puis, pour les "usagers", c'est la galère. Les employés qui doivent se lever le matin à 5 heures du mat au lieu de 6 heures pour aller au boulot parce que ces messieurs syndiqués font un caca nerveux, c'est des usagers. C'est même pas des voyageurs, encore moins des clients. Et pourtant : ils payent bien (fort cher) leur carte orange, que je sache. D'ailleurs, ils ont intérêt ! Parce que, s'ils se font piquer par un contrôileur, bonjour l'amende !

Hé oui, c'est ça le Service Public à la Française.

Et c'est pour préserver "ça" que les Francais ont voté "non" au projet de Constitution Européenne.

Cherchez l'erreur ...

Pour en savoir plus :
1. SNCF, c'est possible ! (Chez moi, à l'Intérieur...)
2. SNCF: la grève en Ile-de-France se durcit dans un climat tendu (Yahoo news)
3. Service Public et entreprise privée (Chez Luc)


Crédit photo : Le Quotidien du Peuple (Chine)

23 Comments:

Blogger Erwan said...

Très sincèrement, je ne goûte pas trop le raccourci entre "service public de merde" et "non à la constitution"... mais on en a déjà parlé longuement !

Erwan

lundi, 12 décembre, 2005  
Blogger Jack said...

Tiens Luc, quelle coïncidence !
Tu sais ce que j’ai pris dans les dents ce matin de la part d’un client Japonais, qui n’a pas souhaité nous passer commande ?
Et bien, il a dit qu’il n’avait pas apprécié de voir sa marchandise bloquée à quai à Marseille, pendant des jours, sans que nous puissions lui fournir la moindre info sur la fin de la grève des dockers.
Il y a des conséquences à tous ces actes inconsidérés, quelque fois assez longtemps après. Quoique l’on puisse penser des Japonais et de leur modèle social, ils n’apprécient pas d’être pris en otage et l’on ne peut leur en tenir rigueur.
La différence avec les « pèlerins » du RER est qu’ils n’ont même pas le choix et comble de l’absurde, sont souvent dans une situation sociale très inférieure à celle des grévistes !
Nombreux sont les Français qui n’imaginent même pas la galère de millions de banlieusards qui passent trois heures par jour dans les transports en commun, les jours sans grève... franchement ils en chient assez comme çà, sans en rajouter ... sauf à vouloir provoquer des émeutes !
Ce qui est par contre commun entre ces deux mouvements est une situation de monopole.
J’insiste sur ce point, ce qui rend gras et bête, c’est indéniablement le monopole, pas le service public.
Le malheur est qu’à Paris, tous les moyens de transport frisent quotidiennement l’apoplexie : dès que l’un deux est défaillant, c’est la thrombose.
Un match au parc des princes et le périf est coincé.
Un malheureux se jette sous le métro et tout le monde est coincé.
Le président du Lesotho rend visite à Chirac, et bing embouteillage.
Il faut mettre les villes à la campagne !
...et exporter la CGT au Japon, çà pourrait les rendre plus cléments à notre égard !

lundi, 12 décembre, 2005  
Blogger Thierry Le BLOG said...

Je suis absolument d'accord avec toi ! Après 20 ans de vie parisienne (Lyonnais depuis 4 ans : c'est la campagne, pour un ancien Parisien...) je peux dire que je sais ce que c'est qu'une grève dans les transports en commun et je suis définitivement contre, quelques soient les arguments qu'ont puissent me renvoyer ! Toutefois je ne peux pas m'empêcher de me demander ce que feraient les "otages/usagés" s'ils avaient eux aussi la possibilité d'avoir un meilleur salaire en faisant grève dans leurs entreprises...(sans risque de ce faire licencier, bien-sûr) ...

lundi, 12 décembre, 2005  
Blogger Jack said...

Je n'ai vécu que quatre ans à Paris, c'est plus qu'il n'en faut pour connaitre le bonheur d'être à la campagne...

lundi, 12 décembre, 2005  
Blogger Jack said...

Sans risque de se faire licencier, certes.
Ne prennent-ils pour autant aucun risque ?
D’abord le risque de voir leurs avantages exposés sur la place publique.
Le risque d’être pris en grippe par leurs compatriotes.
Le risque de jeter le discrédit sur leur mouvement syndical et les syndicats en général.
Pour les dockers, j’y ajoute, le sous-développement du port de Marseille au profit d’autres ports européens, du nord en particulier.
Le risque de la privatisation et de la perte définitive de tous leurs avantages, le risque de disparaître enfin.
Ils prennent de très gros risques au contraire et en particulier celui de voir leur pays déconsidéré.
Le monde nous observe et nous compare.
Nous sommes tous leurs otages et nos enfants bien d’avantage encore.
Car c’est l’avenir de ce pays qui se délite, petit à petit.
La lutte des classes est devenue la lutte pour la conservation des privilèges de quelques uns.
Et pendant que des prolos emmerdent de plus prolos qu’eux, les très riches continuent de s’enrichir.
Bravo, continuez comme çà, vous êtes sur la « bonne voie ».

lundi, 12 décembre, 2005  
Blogger Jean Ruaud said...

Juste en passant : le petit panflet "SNCF c'est possible" est un tissu de mensonges (mélé à des choses exactes bien entendu) qui traîne depuis longtemps un peu partout...

lundi, 12 décembre, 2005  
Blogger Padraig said...

J'ai lu récemment un livre écrit par un anglais en poste à Paris, nommé "A year in the Merde" . C'est assez humoristique, sans doute inspiré de l'excellent "A Year in Provence". Mais ce qui est amusant pour un lecteur anglais (mais absolument pathétique pour un lecteur français), c'est que le livre est divisé en 12 chapitres (un pour chaque mois de l'année), et chaque mois est "baigné" dans la grève du mois... Je ne me souviens pas bien, mais disons que ça commence par le mois de la grève des trains, après c'est le mois de la grève de La Poste, et ainsi de suite pour chacun des 12 mois de l'année...

Nos grèves, c'est vraiment un sujet de grosse rigolade pour nos amis Européens... Et ils se frottent discrètement les mains en voyant la France lentement glisser vers le bas... Ben oui, quand y'en a qui descendent, ça donne aux autres l'opportunité de marquer des points (ex. : les japonais de Jack qui renoncent à passer commande à une entreprise française) !

mardi, 13 décembre, 2005  
Blogger Padraig said...

Aussi, un problème, c'est qu'en France où le taux de syndicalisation est somme toute très faible, les syndicats sont "obligés" de faire des coups d'éclat (des grèves stupides) pour "exister" - même si tout va bien. S'ils ne déclenchaient pas de telles grèves, alors même leurs quelques rares adhérents les quitteraient... Et peu leur importe qu'ils dévoient le droit de grève à la seule survie de leur syndicat...

Il y a quelques années, j'ai eu le "privilège" de côtoyer un activiste de la CGT. C'était hallucinant de l'entendre. Il était dans un autre monde : celui du congrès de 19XX ou de telle autre année... Il était de toute évidence "brain-washed" par la CGT, et la réalité qui l'entourait n'avait pas de prise sur lui... Il ressemblait plus à un membre d'une secte qu'à un syndicaliste...

Ce qui est scandaleux, c'est que nos gouvernements laissent faire tranquillement. Peut-être y ont-ils intérêt aussi (surtout ceux de droite), car ces grèves à répétition doivent leur amener quelques voix "d'usagers" furieux lors des élections... Je crains d'ailleurs que ce soit l'extrême droite qui en profite plus que tout autre...

mardi, 13 décembre, 2005  
Blogger Lointaine said...

Bonjour,

je passe par là par hasard...je suis d'accord sur le fait qu'il est odieux de prendre les personnes qui vont travailler en otage. Cependant, n'idéalisez pas trop le secteur privé. J'habite à Londres, je paye plus de taxes et d'impots qu'en France et je me demande pourquoi, car le service public est réduit à son minimum. Les transports sont tous privés, y compris le métro dont les prix sont prohibitifs et où il ne se passe pas un jour sans probleme au moins une fois sur chaque lignes, à tel point qu'il y a des panneaux qui font le point à l'entrée de chaque station. Au début cela me rendait dingue, maintenant, quand une direction est annoncée et que le metro part dans l'autre direction, cela me fait mourir de rire...mind the gap :) la notion de "service" est absente de l'état d'esprit actuel en Angleterre. OK sauf dans les musées, on devrait prendre de la graine sur ce point.

mardi, 13 décembre, 2005  
Blogger Padraig said...

En 1981, le président Reagan licencia 11 359 contrôleurs aériens en grève pour avoir ignoré son injonction de reprise du travail.

Aucun rapport avec la situation en France. C'était juste pour dire quelque chose...

mardi, 13 décembre, 2005  
Blogger Padraig said...

Merci, lointaine, de nous éclairer sur ce qui se passe ailleurs...

En effet, le "Privé" n'est sans doute pas la panacée. Mais le "Public" qui n'en fait qu'à sa tête, c'est insupportable. Qu'une poignée de syndicalistes s'approprient le bien public, ça devrait être tout simplement mis hors la loi. Il fut un temps pas si lointain où le sabotage d'une voie ferrée était puni de peine de mort par la loi. Là, des gens sabotent le service public, et on va leur donner une augmentation de salaire, et les faire travailler moins. C'est le monde à l'envers.

Lointaine, c'est vrai que j'avais été un peu étonné il y a une quinzaine d'années de la mauvaise qualité du réseau ferré anglais. J'étais installé en première classe sur un train allant de Birmingham à Londres, et on pouvait se faire servir une tasse de thé. Mais le stewart avait toutes les peines du monde pour verser le thé dans les tasse, tant le train bringuebalait sur les rails... J'ai vraiment pensé qu'il allait en asperger tout le wagon !

En matière de transports, je suis personnellement pour un service public, mais avec des règles strictes qui interdisent toute interruption du service. Même chose en matière d'électricité d'ailleurs (en raison de l'exception nucléaire française).

Lointaine, continue de nous faire part de tes remarques depuis la perfide Albion, c'est intéressant !

mardi, 13 décembre, 2005  
Blogger Luc said...

Bonjour, Lointaine, merci d'être passée nous voir au comptoir !

J'ai été voir ton blog, et particulièrement la note où on te voit dans un des plus beaux endroits de la Terre. Il faut deviner où.

L'arrière plan ne donne que peu d'indices. Sauf que, à droite, les pierres sèches sont sans doute des ruines. Comme à part ça c'est somme toute assez banal, ce qui doit être somptueux, c'est la vue qui est devant toi. En plus, il faut y grimper, car tu as une tenue de randonnée et un sac à dos. Tu es chaudement habillée, donc il ne fait pas très chaud.

Si c'est si beau, il y a forcément une étendue d'eau devant.

Bon, alors, allons-y :
- La Mer Morte.
- Le Mont Sinaï.
- MachuPichu (non, pas assez vert)
- Les bords du lac Titicaca.
- Un endroit face à Lhassa.
- non, pas l'ïle de Pâques.

Bon, allez, je donne ma langue au chat.

mardi, 13 décembre, 2005  
Blogger Luc said...

@ gruik : merci pour cette contribution pimentée !

Hé hé ... Je n'ai pas souvenir d'avoir cité "Sarko" dans ma note. Ma note avait juste pour but :

(1) De rappeler que les voyageurs du RER ne sont pas traités comme des clients. (Vous savez ? Des "clients", c'est une notion qui vous dit quelque chose ?)

(2) De rappeler qu'un des grand mots d'ordres des partisans du "non" à la constitution européenne c'était "pas touche au Service Public !".

Voilà.

Rien de plus.

Et désolé si ces deux évidences ne font pas plaisir à tout le monde !

P.S. : Mon lien se rapportait à une note de Vincent et à ses commentaires dans lequel il y a un lien vers hoaxbuster qui précise effectivement que ce n'est que les conducteurs de TGV qui font 25 heures, la moyenne à la SNCF s'élevant effectivement à 32 heures. Donc, là dessus, pas de polémique, il suffisait de cliquer (magie d'Internet !). Pour plus d'infos sur le sort des employés de la SNCF, cliquez ici : SNCF : le coût des privilèges.

mardi, 13 décembre, 2005  
Blogger Jack said...

Ah voici un beau débat, comme je les aime.
Jean Reno qui était au « Journal » sur C+ a dit que la France était sur une très mauvaise pente, « je voyage beaucoup, et je vois le retard que nous prenons » Je suis d’accord avec lui.
Mais j’insiste à dire, et tout ce qui précède sur ce blog ne le contredit pas, le problème est le MONOPOLE. Dans toutes les entreprises monopolistes, privées ou service public, rien n’est plus régulé et pas seulement dans le domaine des revendications, mais dans toutes sortes de dépenses.
Privatiser un monopole, ne règle rien, chaque fois que le client n’à plus le choix : il n’est plus client mais otage, (le contraire de client).
C’est aussi vrai à Londres qu’à Paris, je pense.
Nos politiques l’ont, compris, puisque partout dans le monde « civilisé » existent de couteux organismes chargés de veiller au libre exercice de la concurrence, qui ont bien de la peine à surveiller tous ces tricheurs.
Mais la vraie concurrence pure et dure est pire que le monopole à long terme, tant elle peut détruire.
Dans quel monde voulons nous vivre est la question : c’est justement l’objet de la politique, non ?

mardi, 13 décembre, 2005  
Blogger Jack said...

Allez en guise de synthèse, une petite histoire Japonaise :
Premier jour d'école dans une classe américaine. L'institutrice présente à
la classe un nouvel élève : Sakiro Suzuki . L'heure commence.
L'institutrice
- Bon, voyons qui maîtrise l'histoire de la culture franco-américaine.
Qui a dit: DONNEZ-MOI LA LIBERTE OU LA MORT ? Pas un murmure dans la salle.
Suzuki lève la main :
- Patrick Henry, 1775, a Philadelphia.
- Très bien Suzuki ! Et qui a dit : L'ETAT EST LE PEUPLE, LE PEUPLE NE PEUT
PAS SOMBRER ?
- Abraham Lincoln, 1863 a Washington, répond Suzuki.
- Excellent, Suzuki ! Maintenant, qui à dit : "Je vous ai compris" ?
Suzuki lève la main et dit : Charles DE GAULLE ! L'institutrice regarde les élèves et dit :
- Honte a vous ! Suzuki est Japonais et il connaît l'histoire française et américaine mieux que vous ! On entend alors une petite voix au fond de la classe :
- Allez tous vous faire f..., connards de Japonais !
- Qui a dit ça ? S'insurge l'institutrice.
Suzuki lève la main et sans attendre, dit :
- Général Mc Arthur, 1942, au Canal de Panama et Lee Iacocca, 1982, lors de l'assemblée générale de General Motors.Dans la classe plongée dans le silence, on entend un discret :
- Y'm'fait vomir...
L'institutrice de hurler :
- Qui a dit ça ?
Et Suzuki de répondre :
- George Bush Senior au premier Ministre Tanaka pendant un dîner officiel a Tokyo en 1991.
Un des élèves se lève alors et crie :
- Pomp'moi l'gland !!!
Et Suzuki, sans sourciller :
- Bill Clinton à Monica Lewinsky, 1997 dans la salle ovale de la Maison Blanche, à Washington. Un autre élève lui hurle alors :
- Suzuki, espèce de merde !
Et Suzuki :
- Valentino Rossi, lors du Grand Prix de Moto en Afrique du Sud en 2002...
La salle tombe littéralement dans l'hystérie, l'institutrice perd connaissance, la porte s'ouvre et le directeur de l'école apparaît:
- MERDE, j'ai encore jamais vu un bordel pareil !

Et Suzuki :
- Louis Gallois en arrivant à la tête de la SNCF

mardi, 13 décembre, 2005  
Blogger Luc said...

Hé hé hé ..

J'ai bien ri !

:D

mercredi, 14 décembre, 2005  
Blogger Lointaine said...

Pour en finir avec ces tranports, ce matin à ma station de métro londonienne donc, à coté du panneau qui explique les problèmes de chaque ligne, il y avait un second panneau qui disait à peu près:

"aujourd'hui la Northern line fonctionne normalement, passez une bonne journée"

C'est tellement exceptionnel qu'il fallait prévenir les clients :)

jeudi, 15 décembre, 2005  
Blogger Padraig said...

La SNCF est une très belle entreprise - le problème, c'est la CGT et Sud Rail et autres qui s'approprient ce bel outil au détriment du citoyen.

Je suis un fan du TGV - et des autres trains.

Je me souviens d'un anglais qui était venu en France, et qui était allé à la gare de Lyon accueillir quelqu'un. Il avait été estomaqué par le fait que le TGV arrivait à l'heure pile... Ce qui n'arrive pratiquement plus jamais en Angleterre...

A propos des conducteurs de TGV, je me suis demandé à quoi correspondaient 25 heures de travail hebdomadaire. Sachant qu'un voyage TGV Atlantique par exemple, c'est entre 4 et 5 heures, je pense qu'ils doivent faire 2 aller-retour dans la semaine (20 heures). Le reste du temps sont des temps morts, des temps d'attente, des temps de formation, de visites médicales, etc. 2 aller-retour ? Ca ne paraît pas un rythme épuisant... Mais, de fait, les conducteurs de TGV ont le bon goût de ne pas souvent faire grève... En réalité, si l'assurance d'un bon service est à ce prix, ça ne me dérange pas qu'ils ne travaillent que 25 heures... Tant mieux pour eux. Mais à ce prix, j'exige un service nickel et ininterrompu.

jeudi, 15 décembre, 2005  
Blogger Padraig said...

Au fait, Luc, tu y étais presque : Lointaine a "évidemment" été prise en photo à la citadelle de Machaerous (ou Mukawir), au bord de la Mer Noire, côté Jordanien. C'est là qu'en l'an 29, Salomé a dansé pour se payer la tête (au sens propre) de Jean Le Baptiste...

jeudi, 15 décembre, 2005  
Blogger Luc said...

Ah, là, je suis impressionné ! (je pense que tu as voulu dire "la Mer Morte" au lieu de "La Mer Noire").

C'est marrant, en janvier dernier, j'étais à Massada, juste en face (côté Israélien).

vendredi, 16 décembre, 2005  
Blogger Padraig said...

"Morte", en effet, pas "Noire"...

En fait, tu avais senti une chose que je n'avais pas senti moi-même au début : un très bel endroit comprend forcément de l'eau... Ma première proposition n'incluait pas ce caractère...

vendredi, 16 décembre, 2005  
Blogger Jack said...

Bon,
Je sais que c'est un comptoir, mais là vous vous éloignez un peur du sujet non?

vendredi, 16 décembre, 2005  
Blogger Lointaine said...

Pitié! jamais de TGV l'heure jusqu'à la mer morte!

samedi, 17 décembre, 2005  

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