Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

mercredi 12 avril 2006

Les "couillons" ont gagné !



Donc, "il Professore" (Romano Prodi) a battu "il Cavaliere" (Sylvio Berlusconi). De très très peu, il est vrai. Mais comme Berlusconi avait trafiqué la loi électorale pour avoir la majorité en cas de victoire à l'arraché, cette loi s'est retourné contre lui !

On se souvient que pendant la campagne, Berlusconi avait déclaré (entre autres) "Les Italiens ne sont pas assez couillons pour voter à gauche".

Les électeurs de gauche l'ont pris au mot, et ont fait des manifs en arborant fièrement le slogan 'Io sono un coglione' (je suis un couillon). Et donc, c'est les couillons qui ont gagné !

J'ai appelé un ami italien ce matin au téléphone et il m'a dit en riant : "C'est les couillons qui ont gagné les élections, c'est normal, c'est les plus nombreux !" Il est plutôt de droite, je pense.

En attendant, il Cavaliere n'a toujours pas digéré sa défaite, et il n'a toujours pas appelé il Professore pour le féliciter. Pas plus que Bush d'ailleurs, le grand copain de Berlusconi.

Pour en savoir plus :
1. Berlusconi mis à mal par les "couillons" (Le Nouvel Obs)
2. sonouncoglione
3. 'Io sono un coglione', i blogger di sinistra in piazza

Crédit photo : la Repubblica

2 Comments:

Blogger Jack said...

Ouf,
Il était temps j'avais promis d'oublier l'italien en cas de résultat inverse.
Les Italiens ne crois pas beaucoup non plus à Prodi, le problème des italiens est qu'ils sont désabusés depuis pas mal de temps et n'attendent plus grand chose de leurs politiques.
En ce sens nous leur ressemblons énormément.
La différence se situe au niveau des attentes de l'état, nous en attendons encore beaucoup plus qu'eux.

mercredi, 12 avril, 2006  
Blogger Audrey H. said...

Tu ne crois pas que c'est majoritairement l'Italie du sud pauvre qui a voté pour Berlusconi?

jeudi, 13 avril, 2006  

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