Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

samedi 1 septembre 2007

China Free

China free.jpg


Une compagnie américaine, Health International, basée à Orem, Utah, a décidé d'annoncer clairement la couleur : ses compléments alimentaires seront vendus avec une étiquette "Safe - China-Free".

Il faut dire que les problèmes avec les produits chinois se multiplient. J'en avais déjà parlé début juillet. Mais l'Expansion vient de publier une liste des alertes sur les aliments chinois en Europe en 2007, et, franchement, ça fait peur !

La difficulté, c'est que maintenant, les produits chinois sont partout, et vivre sur un mode "China Free", c'est à dire sans acheter un seul produit made in China, ce n'est pas évident.

Sara Bongiorni, une canadienne vivant aux Etats-Unis, a essayé de vivre pendant un an en se passant de produits chinois. Elle a écrit un livre, A Year Without "Made in China", dans lequel elle raconte son expérience. Elle s'est rendue compte que maintenant, il était par exemple impossible de s'acheter une cafetière ou des tennis. Elle a donc utilisé une casserole et des filtres.

Le problème, avec la Chine, c'est qu'on n'est plus dans la "globalisation" où les produits viennent de toutes la planète sur un marché global, mais dans la "concentration", où tous les produits proviennent d'une seule et unique source.

A partir de maintenant, je vais regarder les étiquettes d'un peu plus près ...

Pour en savoir plus :
1. Health food maker promotes "China-Free" products (Reuters)
2. Alerte sur les produits alimentaires chinois (L'Expansion)
3. La liste des alertes sur les aliments chinois en Europe en 2007 (L'Expansion)
4. China Free (Big Picture)
5. A propos des produits toxiques made in China (Chez Luc)

Crédit image : rerock4ever

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1 Comments:

Blogger Jack said...

Ah les étiquettes ! Parce que tu crois que ça te dit tout, les étiquettes ?
Réfléchissons à deux données apparemment contradictoires, l’Allemagne est la championne d’Europe de la sous-traitance en Chine, en même temps elle bénéficie d’une balance commerciale excédentaire, au contraire de la France.
Il faut, depuis pas mal de temps d’ailleurs se poser la question suivante, dans l’Alfa Romeo qui sort de l’usine de Turin combien y a-t-il de pièces made in Italie ou bien même made in Europe ? Même question pour toutes les marques de voitures ?
Beaucoup d’industriels sous-traitent une partie des composants de leurs produits, partie qui va grandissante et en faveur des pays à bas coût de M.O.
On se souviendra qu’une célèbre marque de voiture Japonaise était la plus américaine des voitures assemblées aux USA.
Et bien entendu la recette s’applique à tous les types de produits : quelqu’un a-t-il une réponse claire à la question :
- à partir de quel pourcentage de produit local a-t-on le droit d’étiqueter made in "quelque part", comment calcule-t-on ce pourcentage ?
Seconde question :
- cette règle est-elle la même partout, y compris au sein de la CEE ?
Troisième question :
- je vois de plus en plus d’articles sans étiquettes indiquant la provenance, même en cherchant bien, c'est légal?
Quatrième question :
- Croyez vous que les chinois soient du genre à se laisser embêter par des lois et nos ridicules petites marques ?

Certains esprits chagrins se demandent à présent s’il est bien raisonnable de dépendre à ce point d’un pays comme la Chine et de surcroit si lointain.
Curieux que personne ne se soit posé plus tôt la question avant qu’il ne soit trop tard.
Nombreuses sont encore les publicités de grandes enseignes qui vantent les prix les plus bas du marché, la sous-traitance en Asie semble avoir encore de l’avenir, jusqu’à ce que nous soyons devenus aussi misérables qu’eux...

samedi, 01 septembre, 2007  

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