La France lance sa révolution écologique
Jeudi soir, Nicolas Sarkozy a conclu trois mois de débats intenses par un discours qui jette les bases de la révolution écologique voulue pour la France. Ce discours a été prononcé en présence de José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, et d'Al Gore et Wangari Maathaï, prix Nobel de la Paix, qui ont salué l'originalité et l'efficacité de ce processus participatif et démocratique.
Nicolas Sarkozy a appelé à "une révolution dans nos façons de penser, dans nos politiques, dans nos objectifs". Il a déclaré : "Je veux que le Grenelle soit l'acte fondateur d'un new deal écologique en France, en Europe et dans le monde. (...) Vos propositions, je les fais miennes, je les porterai, je les mettrai en œuvre. (...) Pour qu'un homme comme moi tienne ce discours, c'est que la France est en train de changer"
Les principales mesures retenues sont détaillées ici et sont résumées ici.
Notons quand même celles qui me semblent les plus emblématiques :
- Réduction de moitié dans les dix ans de l'usage des peslticides dans l'agriculture.
- Gel du maïs OGM Monsanto 810, dont la culture en plein champ a proliféré en France depuis son autorisation par Lionel Jospin (PS) et Dominique Voynet (Les verts) en 1998.
- Soutien des cultures biologiques, qui recevront 20% des commandes de la restauration collective publique.
- Bâtiment neuf : programme de "rupture technologique" pour tous les bâtiments publics qui devront être construits dès 2010 en basse consommation (50 kwh/m2/an). Pour le privé à partir de 2012.
- TVA à taux réduit sur tous les produits écologiques qui respectent le climat et la biodiversité.
- Développement des énergies renouvelables pour atteindre 20 millions de tonnes équivalent pétrole d'ici 2020.
- Interdiction des lampes à incandescence en 2010.
La loi de programmation pour mettre en œuvre les conclusions du Grenelle de l'environnement sera proposée au Parlement dès cet hiver, en janvier-février, a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'état à l'Ecologie.
Eh bien voilà ! Nicolas Hulot donné à tout ça un "18 sur 20, pour se laisser une marge de manoeuvre". Moi non, je donne carrément un 20 sur 20. Car réunir autour d'une table les gens qu'il a réunis, et obtenir des concensus sur des sujets aussi conflictuels que ça, il fallait le faire. Et maintenant, enfin, on a un gouvernement qui va prendre à bras le corps les vrais sujets qui nous concernent, et qui concernent aussi nos enfants et les enfants de nos enfants.
Comme disaient les indiens d'Amérique : "Nous n'héritons pas la Terre de nos parents, nous l'empruntons de nos enfants".
En avril 2007, j'avais expliqué que le seul candidat capable de mener à bien la révolution écologique proposée dans le Pacte Ecologique de Nicolas Hulot, c'était Nicolas Sarkozy. Quand j'ai écrit cet article, on m'a accusé de "mauvaise foi", on m'a expliqué que "Sarkozy se moque du pacte de Nicolas Hulot et de l'ecologie", et "qu'avoir des préoccupations écologiques, et voter Sarkozy, c'est la plus énorme trahison qui soit!" ... Quel aveuglement !
En tout cas, sachez que je suis très heureux de constater que l'écologie est enfin sortie du ghetto sectaire illustré par les commentaires que je viens de citer et qu'elle rentrée de plein pied au centre des préoccupations politiques de notre pays.
Comme quoi, politique libérale et écologie ne sont pas du tout incompatibles. Bien au contraire !
Et puis, je dois dire que ceci me fait reprendre espoir en l'avenir. Bien sûr, on ne va pas régler tous ces problèmes en un claquement de doigts, alors qu'aucun gouvernement n'a voulu les aborder de front en quarante ans, de droite comme de gauche. Mais enfin, le coup d'envoi est donné, il n'y a plus qu'à se retrousser les manches tous ensemble. Le gouvernement va être l'objet de toutes les pressions venant de tous les lobbys, mais il faut que Sarkozy tienne bon. Je pense qu'il le fera.
Tout d'un coup, l'avenir me semble plein de promesses. Ca ne m'était pas arrivé depuis très très longtemps.
Pour en savoir plus :
1. Le Grenelle Environnement (site officiel)
2. Rapport du rapporteur général (Grenelle Environnement)
3. Discours du Président de la République à l'issue des premières conclusions du Grenelle de l'environnement (Elysee.fr)
4. Les principales mesures décidées par le Grenelle (Le Nouvel Obs)
5. Les mesures et les propositions du Grenelle (Libération)
6. La "révolution écologique" de Nicolas Sarkozy (Le Figaro)
7. Au "Grenelle", Nicolas Sarkozy fait sa "révolution verte" (Le Monde)
8. Jean-Louis Borloo annonce le gel des OGM et une loi en janvier (Le Monde)
9. La loi pour mettre en œuvre le Grenelle proposée dès cet hiver (Le Nouvel Obs)
10. Comment voter pour le Pacte Ecologique de Nicolas Hulot ? (Chez Luc)
Crédit photo : Olivier Laban-Mattei
Libellés : la révolution écologique, notre belle planète bleue
18 Comments:
Quelques remarques à chaud :
- Réduction de moitié dans les dix ans de l'usage des pesticides dans l'agriculture.
Très bien
- Gel du maïs OGM Monsanto 810, dont la culture en plein champ a proliféré en France depuis son autorisation en 1998.
La raison l'emporte
- Soutien des cultures biologiques, qui recevront 20% des commandes de la restauration collective publique.
Mouais...
- Bâtiment neuf : programme de "rupture technologique" pour tous les bâtiments publics qui devront être construits dès 2010 en basse consommation (50 kwh/m2/an). Pour le privé à partir de 2012.
Parfait. C'est St Gobain qui doit être content !
- TVA à taux réduit sur tous les produits écologiques qui respectent le climat et la biodiversité.
Heu...
- Développement des énergies renouvelables pour atteindre 20 millions de tonnes équivalent pétrole d'ici 2020.
Bon. Ca se traduit par quoi ? Pas encore des éoliennes qui ne servent à rien en France, j'espère !
- Interdiction des lampes à incandescence en 2010.
Ca n'a presque aucun sens EN FRANCE, car les lampes à incandescence contribuent au chauffage des locaux. Si on met des ampoules basse consommation, il faudra chauffer davantage les locaux - le bilan est donc (au mieux) nul (si on est chauffé à l'électricité). Pire encore, si on se chauffe au fioul ou au gaz, ce surplus de chauffage va produire du CO2 ! C'est l'exemple même de la mesure inefficace et poudre aux yeux ! Mais M. tout-le-monde sera fier d'acheter sa lampe basse consommation, pensant faire un geste civique !
En matière de transports, je regrette qu'on préfère encore une fois taxer (pastille verte - retour de la vignette !) que prendre des mesures concrètes (-10 km/h sur les routes)...
Quand aux autoroutes de la mer (France - Espagne - Portugal), c'est parfait à condition qu'on empèche vraiment les cargos de déverser leurs détritus dans la mer - sinon, nos côtes vont devenir des dépotoirs insalubres...
Bon, je dois admettre, très à contrecœur (vous ne le voyez pas mais là je suis entrain de me mordre la main gauche jusqu'au sang) que, en effet, ce n'est pas si mal.
Patrick, peux-tu développer les raisons de ton "mouais" et de ton "heu" ?
Je ne reviendrai pas sur les éoliennes et le nucléaire, on en a déjà débattu.
En revanche, ton argument sur les lampes à incandescence est carrément grotesque. Tu ne t'éclaires pas en été ? On peut aussi laisser le foura allumé et ouvrir la porte du frigo pendant la canicule...
Sans rancune.
Paul à propos des lampes à incandescence, pour comprendre le raisonnement de Patrick à propos des lampes à incandescence, il faut rappeler qu'habitant en Bretagne, l'été c'est pas tous les ans qu'il en profite, alors forcément il a besoin des lampes à incandescence pour se chauffer...
;:))
Il y a un autre problème avec les ampoules basse consommation. Luc nous a tout récemment appris que ça dégageait plein de vilaines ondes qui donnent le cancer.
La bougie, c'est fait avec du pétrole... Reste la lampe à huile!(végétale l'huile!)
J'attendais moi aussi un signal plus fort sur la réduction du trafic routier, marchandise et passagers.
Signal avec répercutions sur l'évolution démente de l'urbanisme et des temps de transport, qui non seulement dévorent de l'énergie, mais aussi le temps des hommes et des femmes qui y gaspillent leur vie.
Autre chose à propos des lampes basse consommation : leur recyclage pose problème car elles recèleraient des terres rares extrêmement nocives.
L'écologie c'est loin d'être aussi simple qu'il y parait et ce par construction.
Je m'explique : l'écologie c'est une approche systémique des problèmes qui considèrent donc tous la paramètres et non pas quelques uns dans une spère trés limitée et à court terme.
Le risque du tout écologique est donc la paralysie, par excès de questions sans réponse, car nous restons des ignorants dans nombre de domaines.
A la maison, j'ai investi depuis longtemps dans les ampoules basse consommation croyant bien faire : à présent je ne suis plus sûr de mon choix.
OK on peut discuter de telle ou tel détail des réformes, mais ...
sur le fonds, ce Grenelle est effectivement une rupture polique majeure à la fois sur le fonds et sur le process.
et nous avons toutes les raisons de nous en réjouir pour la réconciliation de l''environnement, de l'économique et du politique.
Bref du vrai développement durable avec ses 3P
Profit
Planet
People
Paul, mes "Euh" et mes "Mouais" ne traduisent que mon ignorance sur ces sujets (ou mon incompréhension de la mesure qui est peut-être un peu floue). L'électricité et l'énergie, je connais (je suis un peu tombé dedans lorsque j'étais petit, et j'ai fait toute ma carrière dans ces domaines). Mais les choses de l'agriculture... Je ne suis malheureusement pas omniscient !
Quand même, juste une remarque : on est dans le rêve ou dans la réalité ? Ca coûte combien, tout ça ? Par exemple, les autoroutes maritimes, c'est formidable - mais il me semble que si c'était rentable, il y a belle lurette que ça existerait ! Ca me semble un peu relever d'une couverture de "Science et Vie" des années '50 : un projet superbe qui ne se concrétisera jamais...
Lampes à incandescence : Paul, tu as parfaitement raison. En voilà au moins un qui a réfléchi ! En France, ce n'est qu'en été que les lampes basse consommation ont un sens. Tu auras noté ma précaution oratoire "presque aucun sens". Mais en hiver, c'est archi nul. Je suis content de te l'avoir révélé ! A noter néanmoins qu'on a en France une énorme surcapacité de production d'électricité en été, alors un peu plus ou un peu moins... Encore une fois, tout dépend de l'endroit où on se trouve. En Allemagne ou en Italie, les ampoules basse consommation, ça a un sens été comme hiver (à la remarque près de Jack : pas évident que le bilan écologique global sur le cycle de vie des lampes soit en faveur de ces ampoules complexes contenant des substances toxiques et de l'électronique)...
Nous aurions trop d'énergie éléctrique en été : je n'en suis pas si sûr. La centrale thermique d'Aramon domine notre paysage et j'avais le loisir d'observer quotidiennement sa gigantesque cheminée visible à 30 km à la ronde lorsque j'allais travailler.
Cette puissante machinerie ne fonctionne que quelques jours par an, pendant les jours de pointe en hiver et l'été lorsque des tranches nucléaires sont arrêtées pour maintenance.
Alors excès d'électricité l'été : en es-tu sûr?
Ajoutons que notre parc de climatiseurs croit de 25% par an et que nous serons bientôt, tels les américains, plus énergivores l'été que l'hiver.
@Philippe : souviens-toi que l'enfer est dans les détails...
Jack, en hiver on consomme jusqu'à 10 TWh d'énergie (pic vers le 10 janvier). Aux alentours du 15 août, on tombe à 6,5 TWh. C'est une bonne chose que de pouvoir mettre en maintenance des centrales pendant l'été. Mais il y a encore de la marge ! En tous cas, il y aura toujours besoin de centrales thermique pour ajuster la demande instantanée (et plus il y aura d'éoliennes, plus il faudra des centrales thermiques pour compenser les 70% de temps durant lesquels il n'y a pas assez de vent).
Pour les climatiseurs, tu as raison. Néanmoins, l'architecture solaire a tendance à fonctionner dans les deux sens : une maison très bien conçue a besoin de moins de chauffage, et moins (ou pas du tout) de climatisation... Il y a donc un peu d'espoir de ce côté-là...
Tiens, avez-vous remarqué l'effort de désinformation qui nous est régulièrement servi à pareille époque ? On nous affirme régulièrement que le changement d'heure fait économiser de l'énergie.
C'est crédible, mais malheureusement, c'est faux.
A un journal télévisé hier, j'ai entendu que ça économisait 4% d'énergie ! Formidable, non ?
Mais sur un autre JT, ce n'était plus que "l'équivalent de 4% pour une ville de 200 000 habitants". Un rapide calcul donne une économie en France de 0,04 x 200 000/60 000 000 = 0,00013 = ou 0,013 % . Bref, ce n'est même pas l'épaisseur du trait. Et de fait, les chiffres du Réseau de Transport Electrique (RTE) ne montrent aucune discontinuité à l'époque du changement d'horaire. Mais, de toute évidence, le pékin moyen retient 4% et il trouve ça bien !
Ainsi, le français moyen est fier de changer ses pendules d'une heure pour sauver la planète ! SuperDupont d'un jour, en quelque sorte ! Un peu comme quand il installe une ampoule basse consommation (tout en forçant un peu son chauffage)...
Ceci étant, même sans économies d'énergie, moi, je trouve ça bien, les changements d'horaire : ça romp un peu le train train...
J'ai avoué à Paul mon incompétence dans certains domaines. Pourtant, ça n'empèche pas le bon sens.
Pour évaluer ces mesures, j'essaye d'analyser en termes de "problème - solution".
Par exemple, pour les autoroutes de la mer, je comprends qu'il y a un problème de transport entre l'Europe du Nord et l'Europe du Sud qui actuellement passe par nos routes. Les autoroutes de la mer sont une solution (au moins partielle) à ce problème. Donc je comprend et je suis pour. Après, que ce soit réaliste ou non est une autre question.
Par exemple aussi, je regarde la question de la "nouvelle vignette". Je comprend le problème : on consomme trop d'essence et ça pollue. Je comprend aussi l'intérêt de Peugeot et de Renault de racourcir la durée de vie des voitures afin d'en vendre toujours davantage. La solution proposée, je l'ai déjà dit, ne me satisfait guère - j'aurai préféré une limitation de la vitesse sur les routes (avec en prime moins d'accidents) - mais ça, Peugeot et Renault n'en voulaient pas. Bon, soit, je payerai ma vignette. Mais croyez-vous vraiment que ça aura l'effet attendu ? Auparavant, jamais la vignette n'a dissuadé quelqu'un d'acheter une voiture de grosse cylindrée !
Mais pour les cultures bio, je m'interroge. Quel est le problème qu'on cherche à résoudre ? Qu'est-ce qui va mal et qui sera solutionné par le développement des cultures bio ? Et quelles seront les conséquences du développement du bio ? En fait, sincèrement, je ne comprend pas. Quand on me parle de diminuer les pesticides, je comprend bien le problème qu'on veut résoudre (y'a trop de pesticides). Mais pour le bio, non, je ne vois pas...
Le bio, ça me semble être une solution à un problème qu'on a pas. Un peu comme les éoliennes !
Au fait, Paul, pour conclure sur les lampes basse consommation, je persiste en disant que je suis un fervent défenseur (au moins en hiver) des puissants luminaires à ampoules halogène de 500 W. En effet, pendant les longues soirées d'hiver, une grande luminosité est source de bien-être, combat la morosité, et donne un sentiment de chaleur même en cas de grand froid. Il en résulte certainement une meilleure santé et donc une diminution des dépenses de santé. Ca porte même un nom : la luminothérapie. Et tout ce bien-être est GRATUIT, puisque, mes lecteurs l'ont maintenant compris, ces 500 W, c'est autant que les radiateurs (électriques ou non) n'auront pas à fournir pour chauffer la maison. Ce qu'on dépense en éclairage, on l'économise en chauffage. Qu'on se le dise : en hiver, chez soi, la lumière, c'est GRATUIT. Donc, autant en profiter largement !
Et zut à l'ADEME qui nous incite bêtement à vivre dans la pénombre avec des ampoules blafardes !
P.S. : Certains savent que chez moi, il y a quelques lampes basse consommation. Mais ce n'est que pour des raisons pratiques : Elles ne chauffent pas, et on peut donc réaliser des luminaires plus compacts, sans risquer de brûler le support ou l'abat-jour. Bon. Et puis, c'est vrai, en été, j'économise ainsi quelques centimes d'euros (et je sauve la planète)...
Patrick, au cas où tu l'aurais oublié, les ampoules basse consommation se contentent de donner autant de lumière en consomment 3 fois moins d'énergie : rien ne t'empêche de mettre le nombre de Lumens que tu souhaites...
C'est vrai, par contre, que je n'ai pas encore trouvé d'ampoule basse consommation équivalente à la puissance lumineuse d'un halogène de 500W.
Jack, tu as raison. Néanmoins, on peut aussi comparer la "qualité" de lumière. Le spectre d'une lampe à incandescence comprend toutes les couleurs, sans trou - comme la lumière naturelle, mais avec un biais vers le rouge. En revanche, les lampes basse consommation émettent une lumière à spectre discontinu (raies spectrales). Ce ne sont que de mini-tubes au néon. On essaye de simuler une lumière naturelle en multipliant les phosphores (en réalité terres rares) qui, excités, émettent leurs raies spectrales. Je reconnais qu'il y a eu récemment de nets progrès dans ces lampes pour obtenir une assez bonne "qualité" de lumière. Mais rien ne vaut le puissant luminaire avec sa bonne vieille ampoule halogène de 500 W (dont l'utilisation, le rappellerai-je assez, est en cette saison GRATUITE).
Il m'est venu une réflexion en relisant cet article sur ce "Grenelle" (mai '68 pas mort, semble-t-il). Alors que nous engageons dans l'agriculture biologique (Flower Power pas mort non plus), les Russes (je viens d'y faire un séjour), se lancent à corp perdu dans les nano-technologies. Il n'est question que de cela dans les journaux et dans les magazines (genre Roussky Newsweek). Ils y consacrent tous leurs roubles.
Je me demande ce que tout ça donnera dans une vingtaine d'années (qui aura fait le meilleur choix stratégique). Serons-nous à garder des chèvres dans le Larzac pendant que les Russes nageront dans l'opulence générée par leur puissante industrie du nano ?
@ Patrick : Je sais bien que Gerald Ford avait un peu de mal à marcher et mâcher du chewing gum.
Mais je pense que la France, elle, serait capable de mener à bien sa révolution écologique et progresser dans le domaine de la nanotechnologie.
Non ? Tu ne crois pas ?
Tu as peut-être raison, Luc, sauf qu'en ce moment, on nous parle davantage de cultures bio que d'investissements dans la recherche... Enfin, attendons un peu, pour juger...
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