S'adapter ou mourir...
Un article dans ma revue de vulgarisation favorite a attiré mon attention, il s’agit de l’adaptation d’un lézard à un nouveau milieu en 36 ans.
Cinq couples de ce Podarcis sicula furent introduits dans une petite île croate à l’est de l’île de Lastovo, dans ce court laps de temps ils sont passés de prédateurs à végétariens en subissant un certain nombre d’adaptations au niveau du système digestif et comportemental. (voir le lien)
Cette découverte oblige les évolutionnistes à revoir leurs idées sur la vitesse de l'adaptation des espèces au changement de leur milieu : Darwin a raison beaucoup plus vite que nous ne le pensions.
Il y a peu, Philippe nous avait envoyé écouter Jean-Marc Jacovici, selon ses calculs, nous n’aurons pas 36 générations pour passer de « l’ homo tutto energitus fossilus » à « l’homo energitus renouvelabilis » (si vous me pardonnez ce latin de cuisine), mais tout juste une !
Jean-Marc Jacovici m’a complètement convaincu (en fait je l’étais déjà).
Cependant pour retourner à nos propres capacités d’adaptation, lorsque j’entends continuellement parler de croissance par nos hommes politiques et nos propres comportements j’en viens à me demander si la brillante intelligence dont l’homme est pourvu ne serait pas un simple ornement ne jouant aucun rôle dans sa capacité à s’adapter à un nouvel environnement. Car à voir l’entêtement que nous mettons à ne pas voir les changements que la raréfaction de l’énergie, par nous même provoquée, vont engendrer, on est bien obligé de constater que notre belle intelligence et notre gigantesque culture, n’est qu’un ornement. (sexuel peut-être? Comme la crête du coq et les jolies plumes de sa queue ! )
Pour en savoir plus :
Lizards Undergo Rapid Evolution After Introduction To A New Home
Conférence de Jean-Marc Jancovici
Crédit photo : Anthony Herrel of the University of Antwerp
1 Comments:
@ Jack : T'as raison. Une seule génération pour s'adapter ...
Ca va être "hard".
Mais tout le monde s'en fout. C'est la fuite en avant, bardée de certitudes.
Ca porte un nom, ça : "Le Syndrome du Titanic".
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