Une vérité qui dérange - suite
Alors, voyons voir... Nous sommes maintenant en septembre 2008. Je lis dans mon journal que le "trou" d'ozone a grandi à 27 millions de km², contre 25 millions km² en 2007.
A / On rappelle qu'il n'y a jamais eu de trou, juste une déplétion de concentration au-dessus du pôle sud - mais "trou", ça fait plus dramatique...
B / On passe sous silence qu’à côté du trou, il y a une augmentation de concentration d'ozone vers le sud de l’Australie (zone rose sur l’image), ce qui indique qu’il n’y a pas et jamais eu de destruction d’ozone au dessus du pôle sud, juste une répartition non homogène dans cette région du globe.
C / Les gesticulations au sujet de ce non-problème (protocole de Montréal de 1987) n'ont donné aucun résultat à ce jour. La mise hors circuit des CFC n'a rien changé à la question.
D / Les seul bénéficiaires dans cette affaire sont les industriels producteurs de gaz de substitution des CFC - et les quelques pseudo-scientifiques qui ont récupéré des crédits à cette occasion.
Bien sûr, on nous dit "ah, oui, mais non, vous verrez, dans 50 ans, le trou va se réduire". Ben voyons...
Moralité : il y a des tas de gens qui sont prêts à raconter n'importe quoi (y compris des pseudo-scientifiques qui dévoient leur art) pour attirer l'attention sur eux (et les fonds publics).
Ceci étant, aujourd'hui, le trou d'ozone, on s'en fout. On est passé à la mode du réchauffement climatique, affaire qui est exactement du même tonneau... A vrai dire, j'ai le vague sentiment qu'avec les bouleversements économiques en cours (sub-primes, faillite des méga banques américaines, bourses qui dévissent), le réchauffement est en train de passer de mode...
Illustration : Wikipedia
38 Comments:
Waow!
Concis, étayé, dépassionné, tout ce qu'il faut pour véritablement faire passer une idée autour d'un sujet scientifique controversé.
Si on en est à remettre en question le réchauffement climatique, là, c'est vrai, on est au comptoir, chez le patron et ses habitués.
L'argument B souffre d'une erreur de raisonnement ! L'image proposée donne une mesure absolue de la concentration en ozone, et non une valeur relative par rapport à une normal saisonnière. Par consequent, une non-homogénéité n'est en rien la preuve (ou le démenti) d'une modification de la concentration...
Et puis si l'"on ce fout" de la couche d'ozone, c'est visiblement pas le cas de l'onu...
http://ozone.unep.org/french/
Cet article frise la théorie du complot...
Bon ça dépend de l’altitude à laquelle on se place pour observer les phénomènes tels que trou dans la couche d’ozone ou réchauffement climatique. Il est avéré que la vie sur terre a connu au moins 8 extinctions massives, sans qu’il fut besoin d’hommes et encore moins de « réchauffistes »...
L’homme est loin de gouverner l’Univers et sans doute a-t-il tort de croire être en mesure de gérer le climat, même si le réchauffement est du effectivement à son activité débordante.
Ce serait oublier un peu vite que dans la lutte pour leurs survies, seules les espèces qui s’adaptent le mieux et le plus vite aux changements survivent.
En admettions que nous soyons en mesure de maitriser notre consommation énergétique et revenir aux émissions de CO2 du XIX siècle, nous ne serions pas moins exposés aux catastrophes planétaires qui furent la cause des extinctions massives répertoriées dans les couches sédimentaires.
(sauf pour les créationnistes : mais nous n’en avons pas ici)
Pour abonder dans le sens de Patrick, je dirais que le problème est moins le réchauffement que notre désastreuse incapacité à limiter notre pullulement et notre non moins désastreuse incapacité à gérer les ressources planétaires sur le long terme : mais dit comme ça, va savoir pourquoi ça n’intéresse personne. Par contre nous « promettre « l’enfer climatique » dans les années qui viennent est sans doute plus pédagogique ?
Ah, oui, je suis d'accord avec les formulations de Jack... Tout le problème est pour l'humanité de se comporter sur terre "en bon père de famille", mais c'est pas simple, notamment lorsque la mode est à un très grand libéralisme (genre : je fais n'importe quoi et après moi le déluge)...
Quand aux complots, Terratik, non, personne ne complote, il s'agit juste de dérives qui n'en finissent pas d'enfler, au point de devenir des dogmes. On est davantage dans la croyance que dans la science. Le fait que des organismes internationaux cautionnent la chose ne prouve rien. La pseudo science est un peu comme les croyances religieuses d'antan. Un état peut cautionner une religion, ça lui donne un statut, mais ça ne prouve rien... Dans le cas qui nous occupe, que l'ONU ait un groupe de travail sur la question ne prouve rien du tout.
@ Patrick
"Dans le cas qui nous occupe, que l'ONU ait un groupe de travail sur la question ne prouve rien du tout."
Si, cela prouve que contrairement à ce que tu disais, tout le monde ne s'en fout pas.
Quant à la soit disant pseudo-science climatique et au dogme qui lui suit... Quels bons arguments as tu à proposer pour, par exemple, contre dire le fait que les CFC détruise l'ozone ? Le seul que tu proposais en ce sens était le B, et je prétends qu'il n'est pas recevable....
Enfin, contrairement à un dogme, la science n'a pas prétention de vérité, c'est une construction rigoureuse (théorie) permettant d'expliquer un somme d'observations. Si une nouvelle observation contredit la théorie, alors celle-ci est modifiée... La démarche scientifique ne peut-être dogmatique ! C'est un contre-sens...
Quant au catastrophisme attaché au réchauffement climatique, il est important de ne pas oublié qu'entre les scientifiques et le grand public, il y a généralement le filtre des média.
Et bien justement, pour ce qui concerne le "trou dans la couche d'ozone", il se pourrait bien que les mesures prises pour le combler n'aient aucun effet, si ce n'est celui indiqué par Patrick. Car depuis 20 ans rien ne change, réellement...
Par ailleurs les mesures dans la haute atmosphère sont relativement récentes et les scientifiques manquent singulièrement de recul sur les évolutions passées de l'ozone dans la haute atmosphère.
Bref la théorie, comme tu le rappelles très bien pourrait bien s'avérer fausses ou insuffisante et révéler que les mesures prises étaient inutiles...
Dans toute communauté humaine, il y a des brebis galeuses. C'est vrai des bouchers, des curés, des médecins, des dentistes, des plombiers, des militaires, des belles-mères, des professeurs... et des scientifiques. Ces scientifiques-là attirent immanquablement l'attention via les médias par leurs pseudo-découvertes ou théories et preuves stupéfiantes - mais fausses. Ceux-là sont capables de nous faire croire des histoires de fous, particulièrement sur des sujets éminemment flous et quasiment impossibles à contrôler tels que la climatologie.
Terratik : quand je disais qu'on s'en fout, je pensais à Monsieur-tout-le-monde qui, après avoir été épouvanté avec le trou d'ozone, l'a été avec le réchauffement. Mais comme je l'ai suggéré, je pense que la mode du réchauffement est sur le point de rejoindre le trou d'ozone au rayon "musée des grandes peurs"...
@ Patrick et Jack :
Je suis très surprise et désorientée de lire de tels discours venant des partenaires du blog "Gaïa"!
Négationisme ou cynisme?
Rassurez-moi, les amis, s'il vous plait!
Chère Véro : pour ma part, certainement cynique, et aussi négationiste - surtout pour faire contrepoids au rouleau compresseur médiatique...
Aujourd'hui, il ne peux plus y avoir une petite tempête ou un temps pourri pendant une semaine (ou un peu de sécheresse, au choix) sans qu'on nous explique que c'est la faute au réchauffement.
N'est-il pas sain de réagir quelque peu à ces sornettes ?
Et Luc il a été englouti par le trou noir ???............... (
Hé hé hé ...
Dès que j'ai le dos tourné, hop ! Patrick en fait une !
Bon, évidemment, ce qu'a écrit Patrick est de la pure provoc, juste pour le fun. Il a raison de signaler que, le 12 et le 17 septembre, le "trou de la couche d'ozone" a atteint 27 millions de km2, ce qui dépasse les 26 millions de km2 atteints en 2006. Mais, quand vous regardez les courbes, vous constatez que c'est une variation tout à fait normale, et que, de fait, la taille du trou de la couche d'ozone s'est stabilisée depuis 1996, quelques années après le protocole de Montréal de 1987.
Si vous voulez tout savoir à propos du "trou" de la couche d'ozone, je vous renvoie au papier que j'avais écrit dans Gaïa il y a deux ans : La couche d'ozone se reconstruit lentement. Tout y est dit dans l'article et dans les commentaires.
Pour suivre "le trou" au jour le jour, vous pouvez consulter le site de la NASA : Ozone Hole Watch.
Bon d'accord Patrick mais alors dit moi pourquoi la neige fond au pole Nord ???
Patick :
j'ai envie de réagir sur la "mode" du réchauffement climatique.
les grosses puissances émergentes et les états unis se frottent les mains avec toutes ces thèses farfelues qui les exonèrent de toutes mesures contraignantes .
il me semble que pour mesurer une température un simple thermomètre suffit.quand on s'aperçoit ensuite que la courbe monte en flèche autour des années 1900,il y a fort à parier que cela corresponde à la montée en flèche de l'activité humaine.comme cela n'est fiable qu'à 90% ,un peu à la manière du fiasco sur le référendum de la constitution européenne les : Lepen,de Villiers,Pasqua,Fabius,Besancenot du monde scientifique sont en passe de renverser une évidence...(en nous vendant leur prose au passage) encore bravo pour ce tour de force.
Véronique : Trop de certitude nuit gravement à l'esprit critique et empêche de réfléchir (pour singer la prose des paquets de cigarettes).
Heureusement Patrick veille.
Luc, le site de la NASA sur le "trou" est intéressant. D'une part par son côté raccoleur (par exemple, il invite la presse à charger l'image haute résolution du méga trou en cours), histoire d'appeurer la population et de justifier de nouvelles demandes de crédits.
En regardant bien les images animées, je me suis rendu compte que le "trou" n'existait en fait que dans la période septembre-octobre-novembre, sans qu'aucune explication ne soit apportée à cette saisonnalité. Aucune trace de trou en dehors de ces périodes ! Les vilains CFC seraient-ils donc en vacances en dehors de cette période ?
Vous souvenez-vous il y a vingt ans des récits d'apocalypse si rien n'était fait : nous serions tous morts de cancers de la peau et de bien d'autres plaies. On intervievait des dermatologues et des cancérologues qui nous prédisaient un avenir noir...
Non. Vous pouvez raconter tout ce que vous voulez, je ne marche pas. Cette déplétion existe sans doute depuis la nuit des temps, et existera pour très longtemps encore.
A propos, avez-vous remarqué comme les faux prophètes pseudo scientifiques réussisssent particulièrement dans le domaine de la climatologie ?
Dans d'autres domaines, ces malhonnêtes sont rapidement démasqués. Par exemple le professeur Jacques Benveniste et sa mémoire de l'eau (pourtant financé par les laboratoires Boiron), thèse qui n'a pas résisté aux contre expériences. Ou encore la fusion froide de Fleischmann et Pons qui n'a pas non plus résisté aux contre-expériences. Ou encore le professeur coréen Hwang Woo-Suk qui prétendait avoir clôné des cellules embryonnaires humaines.
Ce qui caractérise la climatologie, c'est l'impossibilité de faire des expériences ou contre expériences probantes. Donc on peut raconter n'importe quoi, personne ne pourra faire une expérience pour le contredire.
On le voit tout particulièrement en matière de réchauffement climatique, où les prétendues preuves sortent de simulations programmées par des gens qui veulent un certain résultat. Et le pire, c'est qu'on y croit. Et plus l'ordinateur utilisé est puissant et coûteux, plus on gobe la chose. Plus c'est gros, plus ça passe, comme on dit !
Bruno, faisant preuve de bon sens, dit : "il me semble que pour mesurer une température un simple thermomètre suffit".
L'ennui, c'est que la notion de température du globe n'existe pas. Il n'y a pas moyen de fourrer un thermomètre dans le cul de la planête et de relever la courbe de température. Si la notion était définie et mesurable, ça se saurait, le chiffre serait publié chaque matin dans nos quotidiens, et la question ne souffrirait aucune controverse ou contradiction. Non. Cette notion de température de la planête n'existe pas. C'est la raison pour laquelle les réchauffistes cherchent des preuves du genre "la fonte des neiges du Kilimandjaro".
Bruno parle par ailleurs de quelque chose qui monte en flèche depuis 1900. Mais il confond température du globe et taux de CO² dans l'atmosphère. Ce taux est une donnée parfaitement définie et mesurable. Aujourd'hui, c'est 370 ppmv (contre environ 300 ppmv en 1900). Ce taux a en effet cru de façon très importante au cours du vingtième siècle, et l'origine de cette croissance est très certainement humaine (agriculture, déforestation, industries, transports). Une telle augmentation est vraie aussi pour le méthane (élevage, fuites de gaz, industries).
Je suis le premier à dire que ces taux doivent être ramenés à des niveaux plus bas (prè-1900 par exemple), parce que l'air que nous polluons ainsi est notre première source vitale (3 minutes sans air, et nous mourons).
En revanche, lier cette réalité avec un hypothétique changement climatique est pure spéculation. C'est même dangereux, car si au bout du compte, on découvrait qu'il n'y a pas de réchauffement ou qu'une autre cause provoquait un réchauffement (genre activité solaire), la question du CO² et du méthane seraient vite remballés, et les pollueurs pourraient s'en donner à coeur joie...
Betty s'inquiète de la fonte de neige au Pôle Nord.
Il est un fait que la banquise formée en hiver fond dans de plus grandes proportions en été que par le passsé. Mais bien entendu, l'hiver suivant, la banquise se reforme presque à l'identique que par le passé. Il semble donc qu'au Pôle Nord, les étés sont plus chauds qu'auparavant.
En revanche, le taux de précipitations est plus élévé qu'auparavant, ce qui provoque une augmentation de la couche de neige (qui se transforme en glace) sur la banquise...
Betty, ce n'est pas demain que Lorient sera sous l'eau !
Patrick,
Je trouve que de toutes évidences, tu prends des positions bien arrêtées sur un sujet que tu maitrises mal !
(i) Il ne peut y avoir de déplétion de l'ozone durant l'hiver austral car la réaction de dissociation de l'ozone est une réaction photochimique.. Sans lumière pas de réaction... Rien avoir avec de potentielles vacances des CFC.
(ii) tu ne reponds pas à un biais de raisonnement de ton article alors que je l'ai clairement pointée... Est-ce par malhonnêté intellectuelle, celle-là même que tu reproches à ces brebis galleuses de scientifiques que sont les climatologues ?
Enfin détail sur un sujet qui n'a rien a voir mais qui a été abordé ici... La fonte de la banquise n'a AUCUN effet sur le niveau des mers.. Une expérience simple pour le vérifier : un glacon qui fondant dans un verre de pastis n'en fait pas monter le niveau... Seule une modification du bilan de masse des glaiers continentaux (calotte groenlandaise, Antarctique, glacier alpins) peut avoir une influence (sur le niveau des mer).
Terratik : Va pour la dissociation de l'ozone pendant l'été austral seulement. Mais je trouve que l'ozone revient vraiment bien vite après cette période... Quelle explication propose-t-on ?
Par ailleurs, septembre-octobre-novembre, c'est plutôt le printemps austral, non ? Donc dissociation au printemps, mais pas en été ? Bizarre, non ?
Je reste sur l'hypothèse des vacances des CFC... Qui n'existent plus depuis 20 ans, soit dit en passant.
Pour la non homogénéïté, je faisais simplement remarquer qu'on la passe sous silence, et que pour les zones qui voient leur indice d'ozone augmenter, on n'en parle surtout pas... Bref, on n'exploite que les indices qui vont dans un certain sens, en omettant soigneusement les autres (comme on le fait en matière de réchauffement).
(i) Patrick : " Donc dissociation au printemps, mais pas en été ? Bizarre, non ? "
Non. Nouvelle équilibre chimique entre les réactions de production et de dissociation de l'ozone.
A noter que ces variations saisonnières ont du toujours exister, meme avant l'invention des CFC.
(ii) Patrick "zones qui voient leur indice d'ozone augmenter, on n'en parle surtout pas."
Encore une fois ta carte ne montre pas de variation, elle ne donne aucune info sur le fait que l'ozone augmente ou diminue, c'est un snapshot a un instant t. On parle de "trou" dans la couche d'ozone (je suis d'accord que ce terme est impropre) quand la valeur absolue descend en dessous de 220 dobson. C'est ce que montre ta carte. Et pourquoi ce seuil.. Parce qu'il n'avait jamais été mesuré avant 1979...
(iii) pourquoi le "trou" ne sait pas immédiatement "rebouché" après le traité de Montréal... Les CFC ont une certaine durée de vie dans l'atmosphère allant de 1 an a plusieurs siècles suivant le CFC considéré. Le fait de couper le robinet ne supprime pas leur présence (et donc leur effet) immédiatement.
Terratik, tu as réponse à tout. Enfin, tu as toutes les réponses "officielles", du style "ah, oui, mais non, les CFC continuent d'agir quand bien même on a arrété d'en produire". Ben voyons. Quand à la réalité des choses, bien malin qui pourrait la décrire simplement. Encore une situation où ce sont de gros programmes de simulation exécutés sur des méga-ordinateurs qui sont censés dire le vrai !
Enfin quand même, à la date où cette carte a été établie, il y a bel et bien un surcroît d'ozone en direction de l'Australie (indice Dobson atteignant 450), qui me semble très largement compenser le déficit au-dessus du pôle sud... Au vu de cette image, on serait même tenté de voir au bilan non pas un déficit mais un surplus d'ozone dans cette zone australe le 15 octobre 1987... Mais, chut, ça, il ne faut pas le dire, c'est politiquement incorrect...
Enfin, Terratik, je te suggère de t'informer sur la stratégie des producteurs de CFC dans cette affaire dans les années '80, et au premier chef de la société Dupont (prononcer "Diupaonte" - société américaine, N°1 des gaz réfrigérants), et aussi de quelques chimistes tels que ATOChem (Carbochimiste Français). Après avoir senti une menace, Dupont a flairé la méga bonne affaire en encourageant le trouisme et en acquérant des brevets des gaz de substitution (dont certains détenus par ATO). Bingo, Dupont a réussi à conforter sa prédominance et à couler ses petits concurrents restés bêtement aux CFC, se créant ainsi un quasi-monopole mondial en matière de fourniture de gaz réfrigérants. Dommage pour la planète que les gaz de substitution sont moins efficaces que les CFC, ce qui rend nos frigos plus énergivores - mais ça, Dupont s'en bat l'oeil !
J'abandonne le match Patick... Aucun de nous deux ne convaincra l'autre...
Je souligne tous de meme ton utilisation, malgrè les guillemets, du terme "réponse officielles", qui rappel tout ce qui touche aux théories du complot...
Dans mon propos, lorsque j'aborde par exemple la durée de vie des cfc dans l'atmosphère, c'est une mesure, c'est donc un fait, avéré et reconnu...
Quant au lobying de Dupont et consort, il y en a toujours qui sorte mieux leur épingle du jeu que d'autres, et c'est bien souvent les plus gros. Rien de nouveau sur le soleil, mais de là a dire que c'est cette entreprise qui a de (i) modifier les mesures, (ii) developper une théorie cohérente en graissant la pate de centaines de chercheurs de toutes nationalité spour valider son business, il y a un pas que je ne sauterai pas... Visiblement ca ne te pose pas de problème. Libre aux lecteurs de se blog de se faire leur propre opinion...
Terratik, tu doute de la capacité de sociétés à "graisser la pate de centaines de chercheurs de toutes nationalités pour valider son business".
J'ai bien suivi en son temps l'affaire Benveniste (mémoire de l'eau ) et son sponsor occulte Boiron. Une manoeuvre un peu minable, mais qui montre bien le mécanisme. J'ai aussi suivi les manoeuvres de ABB (champion de la commutation haute tension dans le vide) pour éliminer ses concurrents utilisant pour cette fonction le gaz SF6. Le SF6 a finalement a été banni pour cause d'effet de serre (alors que ce gaz extrèmement lourd est tout à fait incapable de migrer vers l'atmosphère). Dans ce cas, ABB n'avait aucun intérêt pour la préservation de la planète, mais un gros intérêt à protéger son business... A titre annecdotique, le contre lobbying des concurents a permi d'obtenir une dérogation pour les cellules de commutation étanches chargées de SF6, sous réserve que le gaz soit récupéré en fin de vie de la cellule). Là, ABB n'a pas vraiment gagné malgré les centaines de millions déversés à des universités et labos pour "démontrer" la nocivité du SF6 pour la planète ! En revanche, si nos chaussures "Nike" Air se dégonflent plus vite, c'est grâce à ABB (le "Air", c'était initialement du SF6), et Nike n'a pas eu de dérogation !
je n'ai jamais parlé de température du globe mais de réchauffement climatique à savoir les températures moyennes de l'atmosphère et des océans.
qui encore une fois montent en flèche (comme le co2 et l'activité humaine)) après 1900.
avant ces fameuses mesures météo (au thermomètre)des petits gars nous reconstituent des températures millénaires en carottant la banquise.mais tous ces gratteurs de glaces sont sûrement à la solde des vendeurs ... de climatiseurs.
on peut contester avec raison la précision de cette température moyenne mais son augmentation soudaine ne souffre d'aucun doute .
Un article récent du Washington Post a reproduit cette mise en garde d'un scientifique lancée dès 1972 - un précurseur, donc !
"We simply cannot afford to gamble. We cannot risk inaction. The scientists who disagree are acting irresponsibly. The indications that our climate can soon change for the worse are too strong to be reasonably ignored."
Le seul hic, c'est qu'il parlait de l'imminence d'une nouvelle ère glaciaire ! ! !
Bruno : "Augmentation soudaine de la température qui ne souffre d'aucun doute" ? Euh, tu parles de quoi, là, au juste ?
Pour rigoler, voici ce que le journaliste Lowell Ponte écrivait en 1976, traduisant les craintes climatiques qui prévalaient à ce moment-là : “the Global Cooling presents humankind with the most important social, political, and adaptive challenge we have had to deal with for ten thousand years. Your stake in the decisions we make concerning it is of ultimate importance; the survival of ourselves, our children, our species" *. Il a même écrit un livre à ce sujet « The Cooling: Has the Next Ice Age Already Begun? » **.
Malheureusement pour Lowell, la mayonnaise n’a pas bien pris, et c’est maintenant la thèse inverse qui fait le bonheur des medias et des apôtres de l'apocalypse.
* Le refroidissement global est la plus importante menace à laquelle est confrontée l'humanité, présentant le plus grand défi social, politique et adaptatif auquel nous avons dû faire face depuis dix mille ans. Votre participation dans les décisions que nous prenons à ce sujet est d'importance cruciale, il s'agit de notre propre survie, de celle de nos enfants, de celle de notre espèce ".
** Le Refroidissement: Est-ce que la prochaine ère glaciaire a déjà commencé ?
@ Patrick : Tu écris "En regardant bien les images animées, je me suis rendu compte que le "trou" n'existait en fait que dans la période septembre-octobre-novembre, sans qu'aucune explication ne soit apportée à cette saisonnalité. Aucune trace de trou en dehors de ces périodes ! Les vilains CFC seraient-ils donc en vacances en dehors de cette période ?"
Comme je l'ai écrit il y a deux ans dans un commentaire à mon article La couche d'ozone se reconstruit lentement : "La taille du trou de la couche d'ozone est très fluctuante, particulièrement en fonction des données climatiques." Le "trou" de la couche d'ozone est un phénomène saisonnier.
Pour plus de détails, je te renvoie au site de la NASA que j'ai déjà cité : Ozone Facts: What is the Ozone Hole?, dans lequel on peut lire : "Chemical reactions take place that could not take place anywhere else in the atmosphere. These unusual reactions can occur only on the surface of polar stratospheric cloud particles, which may be water, ice, or nitric acid, depending on the temperature.
The frozen crytals that make up polar stratospheric clouds provide a surface for the reactions that free chlorine atoms in the Antarctic stratosphere.
These reactions convert the inactive chlorine reservoir chemicals into more active forms, especially chlorine gas (Cl2). When the sunlight returns to the South Pole in October, UV light rapidly breaks the bond between the two chlorine atoms, releasing free chlorine into the stratosphere, where it takes part in reactions that destroy ozone molecules while regenerating the chlorine (known as a catalytic reaction). A catalytic reaction allows a single chlorine atom to destroy thousands of ozone molecules. Bromine is involved in a second catalytic reaction with chlorine that contributes a large fraction of ozone loss. The ozone hole grows throughout the early spring until temperatures warm and the polar vortex weakens, ending the isolation of the air in the polar vortex. As air from the surrounding latitudes mixes into the polar region, the ozone-destroying forms of chlorine disperse. The ozone layer stabilizes until the following spring."
Ce qui t'explique pourquoi le "trou" de la couche d'ozone n'existe en fait que dans la période septembre-octobre-novembre.
Parfait. Mais dès la fin-novembre, l'ozone semble se reformer illico presto. Donc, aucun souci : l'ozone, ça va, ça vient, pas besoin d'en faire un fromage !
Au fait, j'ai lu il y a quelques temps un intéressant article qui indiquait que le plus fort pourvoyeur de chlore (et de très loin) dans la haute atmosphère est... l'océan. Les embruns salés (NaCl) fournissent des quantités énormes de chlore (Cl) qui finissent par migrer dans la haute atmosphère. Pas besoin des CFC pour expliquer la déplétion d'ozone !
aux conditions atmosphériques les cfc sont à l'état gazeux pour avoir du chlorure de sodium gazeux faut un chalumeau je crois.
Bonne remarque, Bruno, ce que tu dis est sans doute vrai pour le sel cristallin (sec).
Mais en solution dans l'eau, on ne trouve pas le sel cristallin NaCl mais les ions Na+ et Cl-.
Lorsque la surface de la mer est balayée par le vent, des ions Cl- se combinent entre eux pour former une molécule de chlore gazeux Cl², qui ensuite est transportée au gré des vents, et jusque tout là-haut... Heureusement, tous les ions Cl- ne se combinent pas pour faire du Cl², sinon, la mer empesterait le chlore !
Bruno, je t'avais tendu un piège en te demandant de quoi tu parlais (augmentation soudaine de température qui ne souffre d'aucun doute).
Tu n'y est pas tombé, mais je vais quand même répondre à la question que tu n'as pas posé. Si on en croit les instituts sérieux en climatologie, la température globale a baissé entre janvier 2007 et janvier 2008 d'un maousse 0,6 °C, ramenant la température globale à un niveau inférieur à celle qui prévalait il y a 20 ans. Entre 1988 et 2008, la température globale a en effet baissé de 0,3 °C, et si on se compare au niveau certes élevé de 1998, la chute est un spectaculaire 0,7 °C. Le niveau de 2008 est ainsi équivalent au niveau de température qui prévalait dans les années 1940 à 1960.
Vous avez dit "réchauffement global" ? Pour ma part, je vais plutôt investir dans une chaude doudoune, de crainte que les chiffres de janvier 2009 nous ramènent aux frimats des années 1900 à 1920 !
heureusement que ce chlore gazeux très réactif se recombine aussitôt avec à peu prés tout ce qui ce trouve dans l'air (le sol et l'eau aussi dailleurs), sinon c'est pas d'une doudoune dont on aura besoin mais d'une combinaison NBC.
Pour atteindre notre crème solaire céleste le chlore en question va devoir se trouver un moyen de transport stable.un peu comme les CFC (pas les Chemins de Fer Corse mais les chlorofluorocarbures ) .
Je vous invite à prendre connaissance de cet article.
Personnellement il me donne le sentiment que personne ne comprends réellement ce qui se passe. On y lit que les hivers plus froids en Antarctique expliquent la formation d'un "trou" d'ozone saisonnier plus important.
Il ferait donc plus froid en Antarctique ces dernières années?
Décidément le climat c'est compliqué...
On y lit aussi que de nouveau satellites seront nécessaires en 2015, tient... tient...
Je résume l'article cité par Jack :
20 ans après, les signataires du "protocole de Montréal" se réjouissent du succès de cette initiative. Néanmoins, absolument aucun indice ne permet actuellement de montrer un quelconque effet des dispositions sur l'évolution de la couche d'ozone. Il faut donc encore investir de l'argent pour mettre en lumière les preuves que ça a eu un quelconque effet. Il faut augmenter les crédits des labos concernés, et lancer des satellites ad-hoc.
Et si malgré tous ces efforts, on ne trouve rien, on se réorientera vers un autre coupable, le "changement climatique".
Messieurs les gogos, passez à la caisse, SVP.
Enregistrer un commentaire
<< Home