Barack Obama annonce la fin des opérations de combat en Irak
Le 21 mars 2003, sur ordre de George W. Bush, soutenu par Tony Blair (Royaume Uni) et José Maria Aznar (Espagne), l'invasion anglo-américaine de l'Irak a débuté par des tirs de missiles sur Baghdad.
Plus de sept longues années plus tard de mort et de destruction, Barack Obama annonce enfin la fin des opérations de combat en Irak. Les troupes américaines se retirent immédiatement de ce pays en ruines. Seules vont rester 50 000 troupes qui ne vont servir qu'à terminer la formation des forces de sécurité Irakiennes qui seront dorénavant les seules à inetrvenir militairement dans le pays.
Saluons comme il convient cette décision tant attendue qui met fin au désastre initié par le pire président de l'histoire des Etats-Unis.
Pour en savoir plus :
1. 'Time to turn the page' as Obama ends Iraq combat (AFP)
2. Irak: la guerre est finie pour les Etats-Unis, "Aube nouvelle" a commencé (AFP)
Crédit photo : Jim Young
Libellés : Irak
6 Comments:
Le reste de l'histoire n'est pas écrit d'avance et il n'est pas certain que la décision de retrait puisse effacer la désastreuse décision de son prédécesseur, le pire n'est jamais sûr, mais toujours possible, surtout dans cette région!
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Un peu tôt pour tirer les enseignements de tout ça, puisque bien malin qui peut dire ce qui va suivre : flambée de violence ravageuse, paix civile durable, chaos indescriptible, invasion d'un pays voisin ?
Mon enseignement perso, c'est que la plus grande erreur de cette histoire est de brandir la "démocratie" comme solution à toutes les situations. Non. La démocratie est l'aboutissement d'un très long processus de maturation sociétale. On ne peut pas l'imposer à une société qui n'y est pas prête. Certaines sociétés ont besoin d'être tenues de main de fer. Si Saddam n'avait pas été trop loin, il était le dirigeant idéal pour l'Irak... Dans 100 ou 500 ans, peut-être, l'Irak sera prête pour la démocratie...
Ce président américain de gauche tient donc ses promesses.
Mais n'est-il pas un peu déplacé d'évoquer ici Bush, "le pire président américain", quand chez nous, en ce moment même, la communauté internationale pointe notre président du doigt - même le Pape, c'est dire !
Bon aujourd'hui j'ai rangé mon Drapeau pour la paix en Irack, que les Italiens brandissaient avant le déclenchement des hostilités par WB. Je le garde pour la prochaine prochaine présidence Républicaine aux USA et la prochaine guerre dans le golf...
Ah le Pape! Pad, tu es un incorrigible optimiste. Le pape cherche seulement à endiguer la conversion massive des roms par les évangélistes américains.
Il est vrai que depuis que nous connaissons les "immenses efforts" du Vatican pour sauver les Juifs de l'holocauste, la papauté doit maintenir le cap.
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