Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

vendredi 26 mai 2006

Where The Streets Have No Name



Le 11 septembre 2001, l'Amérique a été la victime de l'attaque terroriste la plus violente de son histoire. On imagine mal à quel point le peuple américain a été traumatisé par cette action barbare.

Le 3 février 2002, cinq mois plus tard, a lieu le XXXVIème Superbowl au Lousiana Superdome de la Nouvelle Orléans. Le Super Bowl, c'est chaque année la grande finale de football américain, suivie à la télévision par plus de 100 millions de téléspectateurs. Et il y a chaque année un mini concert à la mi-temps.

Cette année-là, la chanson, c'était "Where the Streets Have No Name" interprété par le groupe irlandais U2. L'Amérique toute entière a regardé Bono chanter cette chanson pendant que les noms des victimes du 11 septembre défilaient sur un écran géant derrière lui. Vers la fin, Bono dessine la forme d'un coeur sur son torse avec ses mains, et à la toute fin, il écarte le pan de sa veste avec son bras pour que tout le monde puisse en voir l'intérieur.

Chaque fois que je regarde cette vidéo, j'ai la gorge serrée. On est submergé par l'émotion. On partage la douleur profonde du peuple américain. On comprend mieux alors pourquoi, quand George W. Bush a instrumentalisé cette douleur pour envahir l'Irak sur des prétextes mensongers, la presse américaine n'a pas réagit comme elle aurait dû le faire. C'est seulement aujourd'hui, trois ans après, que enfin, l'Amérique se réveille et qu'elle réalise avec colère à quel point Bush a profité de son désespoir, et à quel point Bush a trahi le peuple américain. Et ce ne sont pas des excuses tardives qui vont y changer quoi que ce soit ...

Les vidéos du vendredi :
1. "Fire" par Jimi Hendrix (20 janvier)
2. "Imagine" par John Lennon (27 janvier)
3. "Come together" par Do As Infinity (3 février)
4. "Le dernier repas" par Jacques Brel (10 février)
5. "High Hopes" par Pink Floyd (17 février)
6. "Hey Bulldog" par The Beatles (24 février)
7. "Misogynie à part" par Georges Brassens (3 mars)
8. "Satisfaction" par Polly Jean Harvey et Björk (10 mars)
9. "Crocodile Rock" par Elton John (17 mars)
10. "A day in the life" par Jeff Beck (24 mars)
11. "Who's on first?" par Abbott & Costello (31 mars)
12. "Remember the time" par Michael Jackson (7 avril)
13. "While my guitar gently weeps" par Jake Shimabukuro (14 avril)
14. "Tom's diner" par Suzanne Vega (28 avril)
15. "Unfinished Sympathy" par Massive Attack (5 mai)
16. "Cherish The Day" par Sade (12 mai)

Crédit vidéo : inamoment

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