Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

jeudi 8 novembre 2007

Les oiseaux de mon jardin

Allez, je vais vous faire profiter un peu de mes contemplations quotidiennes.

Je vous ai préparé une liste des 24 espèces que je vois le plus couramment, sauf pour la chouette que je vois très peu mais que j’entends presque chaque jour.

Accenteur mouchet : si on n’y prend pas garde on pourrait le prendre pour un moineau, son bec très fin révèle un vrai insectivore, tandis que le moineau avec son bec fort est un mangeur de graines

Fauvette à tête noire : c’est la plus fidèle, elle ne manque jamais de me laisser contempler son bain, la femelle porte une calotte marron. (Une calotte, pas une culotte, bande de vicieux)

Roitelet huppé : il ne tient pas en place tout comme son cousin à triple bandeau, c’est le plus léger d’entre tous, je me demande toujours comment il fait pour sortir par grand mistral.

Roitelet triple bandeau : muni d’une couronne d’or tout comme son cousin avec en pus un bandeau blanc, aussi léger que son cousin.

Troglodyte mignon : le plus discret, sa queue toujours bien dressée vers le ciel.

Pinsons des arbres : vrai granivore et mal nommé, on devrait l’appeler pinson « sous les arbres », car il est le plus souvent au sol, toujours en bandes.

Chardonneret élégant : autre vrai granivore, son bec fort explose une graine de tournesol en un tour de bec.

Verdier d’Europe : Carduelis chloris c’est son nom latin qui décrit le mieux sa couleur vert-jaune, c’est un autre bec fort.

Moineau domestique : curieusement je le vois assez rarement, sans doute le signe de ma « campagnitude » (c’est un oiseau urbain)

Mésange Bleue : en ce moment le bleu est un peu passé, il faudra attendre la mue pour retrouver un bleu plus net.

Mésange charbonnière : plus forte et plus ronde, plus mignonne aussi : elle prend une graine de tournesol, s’envole sur une branche elle la décortique patiemment en la tenant fermement avec sa patte sur une branche. Son bec d’insectivore est trop faible pour ouvrir la graine, elle y fait un trou... c’est plus long.

Mésange huppée : elle ne passe que rarement.

Rouge-gorge familier : lui porte bien son nom, toujours dans mes pattes quand je bouge des feuilles, de la terre ou du bois pour chercher les insectes que je dérange. Ses tic tic n’arrêtent pas en ce moment, il défend son territoire même l’hiver. C’est un querelleur. Lors de leur bataille territoriales il n’est parait-il pas rare qu’à force de se faire peur 2 individus meurent simultanément de crise cardiaque, hier j’ai trouvé l’un d’eux mort sans trace apparente de blessure : crise cardiaque ?

En voici un qui y met tout son cœur sur un toit non loin du moulin de Birlot sur l’île de Bréhat

Rouge-queue noir. : Plutôt visiteur de l’été.

Rouge-queue à front blanc : il est reparti en Afrique passé l’hiver au chaud, son retour signera l’arrivée du printemps, début Avril.

Grive musicienne : il en reste quelques unes que les chasseurs ont manquées, chez moi elles ne risquent rien.

Merle noir : cette année il s’est fait plus rare.

Rossignol Philomèle : on l’a aperçu ces jours-ci, il se tient généralement plus loin du village.

Geai des chênes : j’en ai un qui habite à l’année, comme les écureuils il cache des glands un peu partout et les oublie, devenant un auxiliaire important de la dissémination du chêne.

Tourterelle turque : toujours en couple, leur passage dans la mangeoire ne laisse pas grand-chose aux suivants.

Pie bavarde : visiteuse de l’été, toujours à plusieurs elle faisait reculer mes chats (quand j’avais encore des chats)

Corneille noire : toujours en bande à brailler autour des buses qui survolent régulièrement l’endroit.

Buse variable : un couple siffle régulièrement au dessus de nos têtes.

Faucon crécerelle : ce printemps une femelle cherchait visiblement un trou pour y faire son nid, elle a du le trouver ailleurs

Chouette Hulotte : nous berce de son chant presque tous les soirs.

Remerciement à Oiseaux net : une mine de renseignements ornithologiques et de photos pour tous ces liens.

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4 Comments:

Blogger Padraig said...

Jack, c'est impressionnant, tu en sais plus sur les oiseaux que moi sur les galaxies... Et, tout bien réfléchi, les oiseaux, c'est plus "concret" !

vendredi, 09 novembre, 2007  
Blogger Luc said...

Superbe inventaire à la Buffon !

Dans mon jardin, comme tu le sais, j'ai vu un loriot jaune magnifique, une corneille apprivoisée qui est venue se percher sur mon épaule, une huppe, et des vols d'hirondelles dans le ciel.

Le site sur lequel tu a mis tes liens est très bien fait. En particulier, on peut écouter le chant de chacun des oiseaux que tu as cité !

vendredi, 09 novembre, 2007  
Blogger Jack said...

Le loriot, je ne l'ai vu que trop rarement chez moi, c'est pourquoi je ne l'ai pas mentionné, par contre il fait partie de ceux que je peux identifier au seul chant à coup sûr (très beau et flûté).
J'ai oublié aussi les hirondelles de fenêtre.
Il y a bien aussi un pic vert, entendu quelques fois mais pas aperçu, donc pas homologué...

Cet inventaire à la Buffon est juste là pour vous parler de biodiversité, sur un petit 1/2 ha.

Et il en est certainement d'autres que je n'ai pas su voir.

vendredi, 09 novembre, 2007  
Blogger Jack said...

Patrick : les étoiles sont tout aussi concrètes mais bien trop loin d'ici...

vendredi, 09 novembre, 2007  

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