"Life's for sharing" (Pub T-Mobile), par Michael Gracey
Le jeudi 15 janvier 2009, à 11 heures du matin, environ 350 personnes se sont mises à danser à la Liverpool Street Station du métro de Londres, devant le regard médusé des voyageurs de passage à ce moment-là. Ca a donné le clip ci-dessus.
Il a fallu des nuits de répétitions pour obtenir ce résultat : la pub "Life's for sharing" de T-Mobile. Le making-of vaut le coup d'être vu.
Superbe !
Bon week-end à tous !
Les vidéos du vendredi :
Les cinq dernières :
1. "Se déchirer dans sa chambre", par MattRach (30 janvier)
2. "Paris", par Friendly Fires (23 janvier)
3. "L'amour sorcier", par Claude Nougaro (9 janvier)
4. "Voodoo chile (slight return)", par Jimi Hendrix (19 décembre)
5. "Beautiful", par Christina Aguilera (28 novembre)
Le top des pubs :
1. "Easy Life" (pub Peugeot 1007), par Antoine Bardou-Jacquet
2. "Drugstore" (pub Levi's 501), par Michel Gondry
3. "Fleggaard"
Crédit vidéo : lifesforsharing
Libellés : la vidéo du vendredi, Pub
9 Comments:
Les anglais ont trouvé le remède à la crise !
Au fait, savez-vous que nous sommes en froid avec Albion depuis que notre Nicolas a critiqué avec mépris les mesures anti-crises de Gordon Brown (abaissement de deux points de la TVA pendant un an) dans son entretien télévisé du 5 février ? L'Elysée a dû adresser de plates excuses à Downing Street ce matin. Gordon aurait dit "We are not amused" ! Et qu'il demanderait quelques axplications de vive voix à Nico au prochain sommet européen...
Et je ne parle pas de la rage des Tchèques et des Slovaques, que Nicolas a menacé de retrait de nos usines automobiles (Peugeot en Slovaquie, Renault en Slovaquie) ! C'est un vrai Casus Belli !
Décidément, il vaut mieux danser pour oublier, en ce moment !
Alors , jamais tranquille! Même quand le sujet est à la danse. Il faut qu'on revienne taper à bras raccourcis sur ce pauvre Nicolas.
Bah, j'ai relevé cette histoire du "We are not amused" parce que je lis assez souvent les infos anglaises et que j'écoute la BBC - c'est toujours éclairant d'avoir un point de vue de l'étranger. Alors, comme on causait de nos amis anglais...
Mais revenons à la danse - cette idée était superbe. Serions-nous capables de faire un truc similaire en France - pas la même chose, mais une chose aussi étonnante ?
En douterais-tu?
Pour revenir à Nicolas, je ne vois rien dans ses propos qui eut pu blesser nos amis britanniques ou slovaques. Ce d'autant que ses propositions de baisse d'impôt sur le revenu sont bien plus ridicules qu'un abaissement de 2 points de la TVA. (la baisse de la TVA serait pour tout le monde, y compris la moitié de français qui ne paye pas l'IR). Mais bon, il a juste dit que cela n'avait pas relancé la consommation, ce qui est vrai donc inaudible. Je crois plutôt que ses allusions à la quasi faillite anglaise les a plus profondément blessés.
Ce qui me désole, sur ces histoires de réponse à la crise, c'est que, après un début de traitement coordonné à l'échelon européen (bravo), on est passé maintenant en "panic mode" où chacun y va de sa solution sans rien demander aux voisins, et, pire, en tapant sur les autres "dont les mesures sont évidemment mauvaises".
C'est très classique : dans une situation de crise, le sang froid est l'exception, la panique est la règle. Nous ne sommes pas en train d'échapper à la règle. Dommage...
Je ne sais pas si vous avez entendu les messages de la boîte noire de l'Airbus qui a amerri dans l'Hudson. On y entend les dialogues entre la tour de La Guardia et le capitaine. C'est stupéfiant de sang-froid, de précison et de concision. Si seulement nos dirigeants faisaient preuve du même sang-froid !
Excellente comparaison, sauf qu'il n'y a pas de pilote, pas d'endroit pour atterrir et qu'on n'est même pas sur qu'il y ait des commandes à cet avion.
Au fait, le 5 février, notre pilote à nous nous a expliqué avec un large sourire satisfait que l'état prêtait aux banques et aux industries sinistrées des dizaines de milliards, mais que ça ne coûterait pas un centime au contribuable, et même que ça rapporterait à l'état.
Vous vous êtes demandés par quel prodige telle chose était possible à l'heure où, c'est bien connu, "les caisses sont vides"...
Mais vous n'avez pas osé demander des explications à Nicolas, qui était déjà passé à autre chose.
Heureusement, je suis là pour expliquer :
Aujourd'hui, les marchés financiers mondiaux ne prêtent plus aux banques et aux industrie, tant le risque de défaillance est grand. Tout juste acceptent-ils de prêter aux états (et encore pas à tous). Donc la France emprunte sur le marché mondial, à un taux qui, objectivement, ne doit pas être très élevé (2 ou 3 % ?), puis reprête cet argent aux banques françaises dans la peine et aux industries en déroute. On entend dire que l'état leur prête au taux de 8 % (ce qui semble proprement usurier, mais bon). Donc, si tout se passe bien, les emprunteurs rembourseront, ce qui permettra à la France de rembourser ses emprunts, et il restera même un petit quelque chose à l'état après l'opération.
Vous avez noté le "si tout se passe bien". Car si l'un des emprunteur vient à faillir, alors, l'état ne pourra pas rembourser sa dette - et ça coûtera bel et bien bonbon au contribuable.
Nicolas n'a donc pas vraiment menti. Il aurait quand même dû rajouter un discret "si tout se passe bien"...
Et pour l'Ecureuil + Banques Populaires, les prêts ne seront sans doute jamais vraiment remboursés, puisqu'il est déjà question que l'Etat prenne 20 % du capital en échange de ses largesses (et on dit merci à Nicolas, M. Pérol). Donc l'Etat détiendra 20 % de la banque, mais payera seul le remboursement et les intérêts des 5 ou 6 milliards "prétés" à celle-ci. Donc le fameux "prêt qui ne coûte rien aux Français, et même qui rapporte", on repassera !
Bon, dans X années, si l'Etat revend ses actions, il en retirera peut-être quelque chose quand même...
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