Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

dimanche 15 janvier 2012

L'enfer ou le paradis


Il est parfois des pub malheureuses, qu'il conviendrait de retirer à certain moment de l'actualité...

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7 Comments:

Blogger Padraig said...

Alors, deux commentaires :

A / Ces structures flottantes n'ont de navire que le nom. Ce sont de gigantesques et grotesques coquilles de noix qui restent droites un peu par miracle. Strictement rien à voir avec les fiers transatlantiques d'antan... Par exemple, l'"Ile-de-France", lancé en 1927 a eu une magnifique carrière sur tous les océans et par tous temps, participant aussi au transport de troupes américaines vers l'Angleterre pendant la 2ème guerre mondiale (sous la menace des sous-marins allemands). Le navire reçoit ainsi la Croix de Guerre et est nommé Chevalier du Mérite maritime. Secourant en temps de paix de nombreux navires en perdition ou marins blessés ou malades, il avait été surnommé le "St Bernard des mers". Nombre de commandants et officiers de ce fier navire ont reçu des décorations méritées (Légion d'Honneur). Il ne fut désarmé qu'en 1959. Voilà ce qui s'appelle un navire, des officiers, des capitaines.

B / Un capitaine italien ! Une plaisanterie, sans doute. Déjà, en 1954, le sus-nommé Ile-de-France qui s'était porté au secours du paquebot italien Andrea Doria dans l'Atlantique, a eu la surprise de voir dans les premières chaloupes des hommes portant des habits bizarres. Il s'agissait "bien entendu" du capitaine et des officiers italiens de l'Andrea Doria qui avaient jeté leurs uniformes pour se faire passer pour de simples passagers ou membres d'équipage. Certes, on n'ira pas jusqu'à exiger des officiers et capitaines le comportement exemplaire du capitaine Edward Smith du Titanic, qui est resté sur son navire jusqu'à la mort, en recommandant à ses officiers "Be British". Mais un peu de professionnalisme et de sens de l'honneur serait bienvenu. Tout ça semble parfaitement inconnu des "marins" italiens..

mercredi, 18 janvier, 2012  
Blogger Jack said...

D'accord avec toi sur ce HLM flottant très chargé dans les hauts et surement peu marin dans une tempête.
Ton commentaire sur le courage des officiers de marine italiens est insultant pour ces derniers, toutes les anglaises ne sont pas rousses et tous les british marins des héros.

Même s'il est clair que ce capitaine est un parfait incapable, ce sont des choses qui arrivent et sans doute pas seulement chez nos amis italiens...

Pour ma part je vois qu'encore une fois, avec ce type de bateau conçu pour ce type de croisière, on est toujours dans la toute puissance recherche de l'optimum économique, au détriment de la sécurité et du bon sens marin.

Sur un plan purement maritime, tous les bons marins savent que le premier danger pour un bateau, c'est la terre : ce que semble avoir oublié cet imbécile.

mercredi, 18 janvier, 2012  
Blogger Padraig said...

Bon, d'accord, ne généralisons pas. Ce "marin" Napolitain n'est peut-être qu'une calamiteuse exception.

Mais je n'ai pas vraiment souvenir de grands marins italiens... Sauf évidemment Christophe Colomb, mais il a dû aller en Espagne pour faire ses exploits...

Donc il n'y a guère de "tradition" de marine en Italie...

mercredi, 18 janvier, 2012  
Blogger Bruno du grand sud est said...

Le titanic fonçait dans la nuit au milieu des glaçons pour épater la galerie il me semble...

lundi, 23 janvier, 2012  
Blogger Padraig said...

Bruno a raison.

Le Titanic a sombré sans doute en raison de l'insistance de Joseph Bruce Ismay, propriétaire de la White Star Line, qui était à bord, pour que la traversée inaugurale rapporte le "ruban bleu" (traversée de l'atlantique nord la plus rapide).

Dans cette mesure, le capitaine Smith a fauté, il aurait dû ralentir et détourner sa route vers le sud puisqu'il avait été informé par la radio d'autres navires qu'il y avait des icebergs dans cette zone... Toutefois, la responsabilité d'Ismay n'a jamais été établie... Peut-être Smith a-t-il agi de son propre chef...

Ce ruban bleu, tous les nouveaux paquebots l'ont ambitionné (ce fut le cas du Normandie, qui l'a obtenu pour son voyage inaugural).

mardi, 24 janvier, 2012  
Blogger Jack said...

Je vous trouve très gentils de comparer le Capitaine du Titanic avec celui du Concordia.
L'époque était bien différente en terme de moyens techniques, les motivations et enjeux bien différents aussi.(sans parler du courage de l'équipage)
On se demande bien pourquoi un paquebot de croisière fait du rase-cailloux de nuit, alors qu'il n'y a rien a voir et que personne ne regarde : pas d'autre explication qu'une bêtise épaisse, de celle qui tue des millions de gens. A moins que l'officier de quart à la passerelle ne se soit cru dans un jeu vidéo?

mardi, 24 janvier, 2012  
Blogger Jack said...

Pad, je souhaiterais réviser quelque peu ton opinion sur la marine italienne : il y a longtemps certes mais il fut une époque où les grandes "Republiques marines" de la péninsule se disputaient la Méditerranée.
Celles là même dont les armoiries décorent le drapeau de la marine italienne.
Pour mémoire, Pisa, Amalfi, Genenova et Venezia.

Depuis, c'est certain, ils ont bien baissé.

mardi, 24 janvier, 2012  

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