Les troupes russes se sont retirées des zones tampons en Géorgie
Beaucoup de monde attendait le retrait des troupes russes.
Eh bien c'est fait : mercredi dernier, les soldats russes "se sont retirés de toutes les zones tampons" adjacentes à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud qu'ils occupaient depuis deux mois.
Faut reconnaître, ça soulage quand même ....
Pour en savoir plus :
1. La Russie achève son retrait des zones tampons en Géorgie (AFP)
Crédit photo : canal +
6 Comments:
Fallait pas aller titiller les russes...
Dans cette affaire, l'occident a joué au con et a perdu. Logique.
J'avais pas bien percuté sur l'illustration...
Mais, finalement, cette brave Géorgienne semblait s'accommoder asssez bien de la situation, accueillant l'occupant avec les égards qui lui sont dus, non ?
"Les zones tampons" : très drôle...
Et donc l'annexion de ces deux provinces est désormais chose faite, et bénite par la CEE.
A quand l'annexion de la Wallonie par la France?
De la Corse par l'Italie...
De l'Alto-Adige par l'Autriche etc...etc...
Non, les russes n'aiment pas trop être titillés. Lorsqu'en 1941, Hitler les a titillé, les russes ont subi 23 millions de morts soit 14% de la population. En comparaison, la France a alors perdu 550 000 âmes, soit environ 1,3 % de la population. Si on ne garde pas ces chiffres à l'esprit, on ne peut rien comprendre aux russes...
Patrick, tu es sans doute un meilleur spécialiste du monde russe que moi. Cependant je ne crois pas que les Russes aient un sens du sacrifice plus aigu que d'autres.
"Les russes" de la seconde guerre mondiale n'ont pas choisi de mourir par millions, pas plus que les millions de poilus et ceux d'en face "morts pour la patrie" à la première guerre mondiale.
Les pouvoirs en place sont plus ou moins bellicistes, selon les périodes et le régimes, pas les peuples; eux sont juste conditionnés à accepter l'inacceptable.
Tout comme aujourd'hui tout le monde semble accepter l'évaporation de millions de dollars comme une fatalité : juste parce qu'on nous le présente à longueur de journée comme une fatalité...
Je crois savoir que les russes ont quand mêmes de très mauvais souvenirs d'invasions. Napoléon, Hitler, ça va bien comme ça. Ils n'ont pas du tout le sens du sacrifice, justement, ils veulent tout simplement que ça ne recommence pas. Donc ils réagissent au quart de tour quand on les chatouille, de peur que ça dégénère...
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