Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

samedi 17 avril 2010

Claude Allègre raconte vraiment n'importe quoi



Ces dernières semaines, on a pu voir l'ex ministre socialiste Claude Allègre se répandre dans les médias pour faire la promo de son bouquin qui proclame que les résultats scientifiques du GIEC sont une "imposture climatique".

J'ai feuilleté son bouquin, et son argumentation principale c'est d'affirmer que, certes, la concentration en CO2 dans l'atmosphère augmente verticalement, mais la température, elle, n'augmente pas. Au contraire, elle diminue ! Et il argumente son propos avec la courbe ci-dessous qu'il a lui même dessiné à la main :



Sur ce graphique (en noir, pas en rouge), Claude Allègre dit avoir recopié les données de températures d'Håkan Grudd, paléo-climatologue à l'Université de Stockholm. Evidemment, Håkan Grudd, quand on lui a montré le gribouillis de Claude Allègre a déclaré qu'il s'agissait là d'une falsification de données et d'une mystification.

Pour réaliser l'ampleur du traficage des données par le sieur Allègre sur les températures, il suffit par exemple de regarder ce graphique du Met Office britannique :



Bon, j'arrête là, je pense que ce n'est pas la peine d'en dire plus. Pour Ceux que ça intéresse de plonger dans le tissus de falsifications et de contre-vérités dont le livre d'Allègre est farçi, Libération a détaillé un "débuggage" complet en 5 articles dont je vous donne les liens ci-dessous.

Evidemment, le monde scientifique a réagi, vu l'ampleur que ce livre sans intérêt prenait dans les médias : 400 scientifiques français travaillant dans le domaine du climat ont signé un appel à Valérie Pécresse, ministre de la recherche.

Alors, on peut se poser la question : pourquoi un tel tissu d'âneries ont put avoir un tel écho ? Je pense qu'en fait, tout le monde a envie qu'on leur disent qu'on peut continuer à polluer en paix, que ça n'y change rien. Et quand le socialiste Claude Allègre s'est lancé dans cette opération de démagogie absolue, cela a eu bien évidemment un écho très important. Même Nicolas Sarkozy a cru bon de supprimer la taxe carbone. C'est vous dire !

Malheureusement, la réalité est bien là : la planète se réchauffe, et rapidement. Rappelons que 2009 a été la deuxième année la plus chaude de l’histoire.

Et puis tiens, une dernière pour la route : La planète a connu le mois de mars le plus chaud de l'histoire (Ouest France)

Vous reprendrez bien un peu de cacahouètes ?

Pour en savoir plus :
1. Claude Allègre accusé de falsification par Håkan Grudd (Libération)
2. Face à Allègre, les scientifiques se rebiffent (AFP)
3. Les climatologues partent en guerre contre Allègre (Rue 89)
4. Climat : 400 scientifiques signent contre Claude Allègre (Libération)
5. La planète a connu le mois de mars le plus chaud de l'histoire (Ouest France)

Le "débuggage" du livre de Claude Allègre par Libération :
1. Claude Allègre : Premier debuggage de «l'imposture» (Libération)
2. Allègre, débuggage 2 : Le sergent recruteur (Libération)
3. Allègre, débuggage 3 : Le graphique faux (Libération)
4. Allègre, débuggage 4 : L'imposteur du climat (Libération)
5. Allègre, débuggage 5 : Le petit graphiste (Libération)

Crédit illustration : Charlie Hebdo

Libellés :

21 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Je me demande ...

Pourquoi la température a-t-elle autant baissée entre 1870 et 1910.

Qu'est-il arrivé ?

samedi, 17 avril, 2010  
Blogger Padraig said...

Luc, c'est faire bien de l'honneur à M. Allègre que de le gratifier du fiasco de Copenhague et de l'abandon de la taxe carbone franco-française... Le fiasco de Copenhague ne lui doit rien, la probable supercherie des "climatologues" ayant commencé à être découverte bien avant qu'il ne s'en mêle.

La seule différence que je vois entre les climatologues-faussaires et Allègre-faussaire, c'est que les premiers bidonnent leurs chiffres à grand coup de méga-ordinateurs, alors qu'Allègre se contente d'un crayon et d'une gomme. Mais le résultat est le même : de la daube.

En fait, sur cette question du réchauffement, je propose de revenir aux fondamentaux. L'invention du "hockey stick" (réchauffement catastrophique moderne) qui a tout lancé est dû au spécialiste des cernes d'accroissement de troncs d'arbres (dendrochronologue) Michael E. Mann qu'on soupçonne maintenant fort d'avoir soigneusement sélectionné ses troncs d'arbre pour faire apparaître un réchauffement.

Eh bien, c'est très simple. Il faut qu'un collège au dessus de tout soupçon (exit le GIEC évidemment et les « climatologues ») refasse les observations. En utilisant des arbres de la même région (et aussi d'autres régions) – mais sans sélection, en collectant un échantillonnage statistiquement significatif (et pas juste 12 troncs comme s'en est contenté Mann). Si le "hockey stick" apparaît clairement, alors, ça aura tendance à valider tout le reste. Mais s'il n'y a pas l'ombre du début de commencement d'un "hockey stick", alors la mystification sera patente. Qu'est-ce qu'on attend pour faire ça ? Ah ? Le GIEC n'est pas d'accord, peut-être ? Ni les « climatologues », sans doute ?

Ca me rappelle la mystification du Professeur Benveniste qui prétendait avoir mis en évidence une "mémoire de l'eau". Des expériences ont été montées pour vérifier la chose. Elles ont toutes échoué, la preuve a été faite illico qu'il s'agissait d'une mystification...

Et puis, il y a eu la mystification récente sur "l'effroyable" pandémie H1N1, de laquelle l'OMS sort ridiculisée et la queue basse... Là, pas besoin de contre-expérience, il a suffit d'attendre un peu et de constater...

Alors, pour la contre-expertise sur les cernes d'arbres, qu'est ce qu'on attend ? De quoi a-t-on peur ?

samedi, 17 avril, 2010  
Blogger Padraig said...

Au passage, je note qu'en France, il n'y a plus guère que le journal "Libération" et aussi "Le Monde" qui soutiennent les thèses réchauffistes. Les autres journaux observent une prudente réserve...

Et aussi que la courbe en rouge du sieur Grudd, prétendument "juste", ne fait apparaître qu'un réchauffement moderne fort modéré, qui s'inscrit confortablement dans un cycle de réchauffement/refroidissement depuis 1 500 ans... Rien de bien alarmant dans cette courbe, et en particulier pas le moindre "hockey stick" en vue...

Non, décidément, tout ça mérite d'être sérieusement validé ou invalidé par un ou des collèges indiscutablement neutres (c'est à dire par des gens dont le poste et le salaire n'est pas dépendant de leurs conclusions) - c.f. mon commentaire précédent.

samedi, 17 avril, 2010  
Anonymous Pierre said...

Bonsoir,

N'est ce pas dangereux d'être contre cette théorie, et ainsi détruire la mince évolution comportementale des gens envers la nature ? Quel inconvénient y a t'il a cette théorie ?

Etre "pour" est bien moins dangereux que d'être "contre" le GIEC. Si le GIEC se trompe, il aura causé une diminution de la consommation des ressources fossiles et aura fait prendre conscience aux gens de la faiblesse de notre environnement.
Or si tout le monde croit Allègre et qu'il se trompe... j'ose même pas imaginer.

Alors voilà, tant qu'on ne saura pas le fin mot de l'histoire je continuerai à défendre le GIEC.

samedi, 17 avril, 2010  
Blogger Padraig said...

Pierre, l'exemple de l'OMS avec le H1N1 nous enseigne qu'on peut perdre beaucoup à se laisser entraîner dans des histoires idiotes. Vouloir orienter le monde en diffusant des mensonges et en agitant des épouvantails, c'était bon avant (les religions ont toutes utilisé cette méthode), mais ce n'est plus acceptable en 2010. Les bons principes écologistes n'ont pas besoin de mensonges pour être compris, acceptés et appliqués. L'éducation est une bien meilleure méthode que la peur et le mensonge.

samedi, 17 avril, 2010  
Anonymous Pierre said...

Peut être, mais je ne vois toujours pas d'inconvénients à cette théorie.

Surtout que au final il ne reste aucun argument allant dans le sens de Claude Allègre. Et je pense aussi que ce qui a fait échouer Copenhague tient plus de l'économique que de l'écologique.

dimanche, 18 avril, 2010  
Blogger Jack said...

Complétement d'accord avec le dernier commentaire de Pad, il n'est pas utile de faire peur. Tout le monde (enfin ceux qui sont en mesure de comprendre quelque chose)comprend que les ressources de notre monde sont limitées et qu'il serait plus que temps de les économiser, si nous ne voulons pas retourner à l'âge de pierre très brutalement, car nous sommes encore très loin d'avoir trouvé une autre planète habitable et le moyen de la rejoindre dans un délai raisonnable, réchauffement ou pas réchauffement.
Quand je parle de ressources, je ne parle pas que du carbone stocké sous différentes formes dans notre sous-sol (et qui produit du vilain CO2)mais aussi de tous les minéraux rares et toutes la biodiversité que nous dilapidons sans nous soucier du futur.
Il s'agit en fait de ce que nous appelons développement durable sans vraiment comprendre ce qu'il implique...

dimanche, 18 avril, 2010  
Blogger Padraig said...

Pierre, je pense que le GIEC ne se trompe pas. Je pense qu'il nous trompe, et c'est très grave.

Dans la communauté scientifique, il y a des gens formidables, des humanistes, des gens honnêtes, etc. Et bien entendu il y a des gens pas fréquentables et des gens malhonnêtes. Comme dans toute corporation : celle des bouchers, des garçons de café, des militaires ou des religieux ne font pas exception.

Mais il ne faut pas accepter que les brebis galeuses aient plus d'audience que les autres - ou soient protégés par leur "titre". Un prêtre pédophile est un pédophile. Un pharmacien qui magouille pour faire vendre des vaccins inutiles est indigne du titre. Un scientifique qui trafique ses données pour se faire mousser et attirer vers lui les projecteurs et les crédits de recherche est un escroc.

Si une corporation ne fait pas le ménage en son sein, c'est toute la corporation qui perd sa crédibilité. L'église catholique en fait l'amère expérience aujourd'hui. L'OMS a perdu une grande partie de sa crédibilité suite à la cabale du H1N1. Je ne souhaite pas que la communauté scientifique soit tournée en ridicule par le fait d'une poignée d'irresponsables. Elle vaut mieux que ça.

On ne doit pas accepter de se faire manipuler par la tromperie et le mensonge. C'est en totale opposition avec une attitude rationelle. Le monde ne progresse pas par le mensonge, la pénombre et l'obscurantisme, mais par la vérité, la clarté et la lumière.

Donc il est urgent de faire la lumière sur ce sujet, et, le cas échéant, de condamner les coupables. Comme l'église est enfin en train de le faire pour les affaires qui la concerne.

dimanche, 18 avril, 2010  
Anonymous Pierre said...

oui, mais a part les mensonges de Claude Allègre, en quoi le GIEC se trompe ? En quoi les suppositions de certains ou certains phénomènes anecdotiques sont en opposition avec ce que dit le GIEC ?

Padraig, J'ai l'impression qu'au final, personne ne sait réellement ce qui se passe, alors pourquoi avoir choisi de défendre envers et contre tout la théorie la plus dangereuse pour l'avenir de la Terre ?

lundi, 19 avril, 2010  
Blogger Padraig said...

Pierre, je te propose cette saine lecture, qui démontre que le questionnement des travaux des "climatologues" encadrés par le GIEC ne date pas d'hier. Le papier est daté de 2008, mais depuis les choses ont pris de l'ampleur avec les fuites de courriels embarrassants pour le GIEC, les investigations sur certains travaux (Mann par exemple qui a enfin dévoilé ses sources foireuses), les bourdes relatives au dégel de l'Himalaya, etc. etc. etc.

Aussi, la lecture du pédigrée de ces "opposants" montre que le prétendu "consensus des scientifiques" est une fable...

lundi, 19 avril, 2010  
Blogger Padraig said...

J'ai vu dimanche à la télé un beau reportage sur un atoll dans le pacifique "menacé par le réchauffement climatique". De fait, on nous a emmené voir une micro-île (ça s'appelle un motu) où un autochtone explique que l'eau était montée de plus de 50 cm en 20 ans, qu'il y avait avant des arbres et que maintenant l'îlot était nu et affleurait à peine.

Or, même dans les délires les plus fous, personne ni même le GIEC n'a jamais prétendu que la montée des eaux était d’une telle rapidité et d’une telle ampleur. Malheureusement pour ces habitants de ce genre d'atolls (qui ne sont que des récifs coralliens perchés sur des excroissances volcaniques sous marines), le niveau de l'atoll peut monter ou baisser de façon très significative, sans que le niveau absolu des eaux y soit pour quoi que ce soit... Les habitants voient l'eau monter, alors que malheureusement c'est leur atoll qui s'enfonce, et ça, nul n'y peut rien... Et si ça se trouve, c'est le contraire dans l'atoll voisin, mais là, on se garde bien de nous y emmener !

Ca vous plaît, d'être pris pour une buse ? Pas moi.

lundi, 19 avril, 2010  
Anonymous MadCluster said...

Pad, j'applaudis et applaudis encore! Rien à ajouter, sinon que ça fait un bien fou de lire des choses sensées, bien énoncées et courageuses.
Combien de fois, combien de temps les gens vont-ils encore se laisser berner comme des benêts, sans rien dire, sans réfléchir, se contentant d'opiner du chef à tout et à n'importe quoi, en baissant leur pantalon après avoir acheté la vaseline?
Il y en a encore qui préfèrent écouter Jean-Louis Borloo plutôt que Yves Coppens concernant l'ampleur et les raisons du réchauffement climatique? Il faut vraiment être crétin...

lundi, 19 avril, 2010  
Blogger claire said...

Je ne me penche pas sur ce genre de question. Mais je suis ahurie par la vulgarisation médiatique. Il faudrait toujours décrypter ce qu'on nous dit à la loupe, parce qu'on nous formule des hypothèses qu'on finit par nous présenter comme des vérités, qu'on emploie des conditionnels à tout va qui s'insinuent sournoisement en vérité, qu'on nous assenne des affirmations sans prendre la peine de faire aucune vérification...A force, je ne crois plus à rien, ça me fatigue. Quelle est la différence entre ces infos et de vulgaires commérages ??? ....Dans mes études on devait étudier des protocoles d'expériences dans le but de savoir si leur résultat pouvait être fiable ou pas (j'étais un peu nulle !!! faut regarder à gauche, à droite, devant, derrière, dessus, dessous et vous croyez avoir fini que nenni, le 10°, le 20° existent aussi ! et dans toutes les directions...) alors si on devait faire la même chose pour tout...on n'aurait plus le temps de rien !!! Bref. Normalement il y a des instances qui doivent vérifier et dire si le protocole expérimental est correct ou pas, et si le résultat est fiable ou pas. MAis il faudrait que ces instances soient neutres. Perso les infos me saoulent et je ne les écoutent pas. Serais je à l'ouest ? Oui certainement un peu. Mais franchement....quand on s'intéresse à un sujet et qu'on va chercher un peu plus loin. Le traitement médiatique et "médical" de la grippe A ou du chicoungougna, ça m'a laissé personnellement très perplexe. On n'en est plus à se demander comment on va terminer ses fins de mois, on devrait se demander si on sera encore là à la fin du mois...C'est bien utile à certains, mais là on se sent juste franchement manipulé. Comment alors pourrais je faire confiance à une autre info à laquelle je ne comprends rien, et que je ne tiens pas spécialement à étudier ? Je ne peux pas faire confiance. Mais quand même, on a un tout petit peu encore la liberté de penser et un peu de jugeotte (enfin ça quand je vois que la voiture me dit quand passer mes vitesses je suis encore assaillie de doutes, on est dans un système vraiment étrange). alors est ce qu'il fait plus ou moins chaud ? Je n'en sais rien. Mais le bon sens nous dit déjà que notre marche "en avant" va nous perdre si on ne retourne pas à des valeurs et à des modes de vie plus sains. A chaque fois que je regarde une émission que j'adore : "Terre inconnue" ça me laisse rêveuse mais j'ai toujours un arrière gout d'écoeurement... Ah...au fait, moi en tout cas cet hiver j'ai eu bien froid ;-)

mercredi, 21 avril, 2010  
Blogger Jack said...

Salut Claire: aujourd'hui le conditionnel et les hypothèses sont inaudibles par le grand public.
Pourtant la vérité est que beaucoup de choses nous échappent sur le climat. Tout comme la position, l'altitude et la concentration d'un simple nuage de cendres!
Cependant déclarer que nous devons changer notre manière de consommer l'énergie et toutes les ressources de notre pauvre planète est une évidence, se limiter à faire peur sur les conséquences de notre comportement consumériste sur le climat est irresponsable, car il laisse de côté tout le reste. Une nouvelle économie qui donnerait une vraie valeur à des choses qui n'en ont aucune aujourd'hui reste à inventer.(à commencer par exemple, par l'ordinateur âgé de 5 ans avec lequel je tape ce message qui me rend les mêmes services qu'un neuf et qui sera irréparable lorsqu'un composant à 10 cts claquera...)

mercredi, 21 avril, 2010  
Blogger Padraig said...

En réalité, les excès et les exagérations du GIEC ont desservi les causes écologiques raisonnables. Les "climatologues" ont dévoyé des causes justes en allant jusqu'au délire (ex. : fonte de l'Himalaya), ce qui discrédite tout. On n'y croit plus - même aux causes justes. Résultat : par exemple on va encourager encore le transport routier des marchandises, là où vraiment, il y a mieux à faire...

Ce n'est pas Claude Allègre ni même les "sceptiques" qui les ont discrédité : ils se sont discrédités eux-mêmes par leurs excès - je place là aussi les gourous qui ont profité de l'aubaine : Al Gore, Nicolas Hulot et consorts... Et même les partis écologistes qui sont montés dans le train en marche au mépris de la raison...

Mais c'est mieux ainsi. La raison va peut-être enfin revenir dans cette question...

Vive l'écologie raisonnable !

jeudi, 22 avril, 2010  
Blogger Padraig said...

Ces derniers jours (16 juin 2010), pluies diluviennes sur Draguignan. 20 morts, 100 000 foyers privés d'électricité. Et devinez quoi ? Pas un traitre mot sur le réchauffement climatique. Il y a seulement six mois, les médias et les "climatologues" se seraient gargarisés en nous expliquant que "c'est la faute au réchauffement". Aujourd'hui, plus un mot. Rien.

Décidément, le réchauffement est mort et bien mort.

En paraphrasant une célèbre inscription près d'un cadavre : "Copenhague m'a tuer".

mercredi, 16 juin, 2010  
Blogger Luc said...

@ Pad : Il ne t'a pas échappé que ce sons les journalistes qui écrivent dans les journaux ...

jeudi, 17 juin, 2010  
Blogger Padraig said...

T'as raison, Luc. Même le journal "Libération", qui était (avec "Le Monde") un suppôt du changement climatique en France, semble avoir banni cette expression de son vocabulaire.

Donc maintenant que les choses sont calmées, la question est : est-ce que ça chauffe ou non ? J'avais proposé qu'on reprenne l'étude fondatrice du dogme, c'est à dire l'analyse des cernes d'arbres. Ce travail serait à mon avis assez facile à entreprendre et peu coûteux - l'étude initiale semble avoir été menée par un homme seul et sans appareillage coûteux (Michael Mann, auteur de la fameuse "crosse de hockey"). Mais personne ne semble plus s'intéresser à ça... Peut-être que tout le monde a honte de s'être laissé manipuler dans cette affaire - et les "climatologues" font maintenant profil bas de peur d'être attaqués en justice...

Dans sa grande sagesse ;-) Claude Allègre avait évoqué une "mode". Sur cette appréciation précise, les faits lui donnent raison ! Et cette "mode" est bien passée !

La grande peur du moment, c'est bêtement l'économie mondiale, qui angoisse pas mal de gens... Donc pas besoin d'agiter d'autres épouvantails, "la crise" est assez anxiogène comme ça !

jeudi, 17 juin, 2010  
Blogger Jack said...

Ce n'était que momentané, ce matin sur France Inter le réchauffement climatique était en cause.
Ainsi que le comportement humain d'ailleurs.
Le climat méditerranéen est violent, ce sont les hommes qui ont quelques peu oubliés qu'ils devaient s'adapter aux circonstances et pas le contraire. On ne construit pas dans le lit des torrents, même si ceux-ci coulent tous les 100 ans...

jeudi, 17 juin, 2010  
Blogger Padraig said...

France Inter ? Ils sont un peu à la traîne là !

jeudi, 17 juin, 2010  
Blogger Jack said...

Pad, si tu as un moment va voir le relief en amont de Draguignan et la densité urbaine de cette plaine : on comprend mieux ce qui s'est passé... Le climat a bon dos.
(Google Earth option relief)

jeudi, 17 juin, 2010  

Enregistrer un commentaire

<< Home