Nicolas Sarkozy est élu président de la République
Nicolas Sarkozy a été élu avec 53,06% des voix, et un taux de participation record de 85%. Il devient le sixième président de la Vème république.
Il a fait un discours ce soir même très enthousiasmant et très émouvant.
J'y ai relevé entres autres le passage suivant : "Je veux lancer un appel à nos amis américains pour leur dire qu'ils peuvent compter sur notre amitié, qui s'est forgée dans les tragédies de l'Histoire que nous avons abordées ensemble. Je veux leur dire que la France sera toujours à leur côté quand ils auront besoin d'elle, mais je veux leur dire aussi que l'amitié, c'est accepter que ses amis puissent penser différemment et qu'une grande nation comme les Etats-Unis a le devoir de ne pas faire obstacle à la lutte contre le réchauffement climatique, mais au contraire de prendre la tête de ce combat, parce que ce qui est en jeu c'est le sort de l'humanité tout entière. La France fera de ce combat sont premier combat."
Je suis content de voir que j'ai eu raison de lui faire confiance concernant son engagement vis à vis du Pacte écologique de Nicolas Hulot.
Ce discours redonne espoir en l'avenir, et je pense qu'on a là un vrai grand président. Ca fait plaisir.
Et puis, faut dire aussi qu'on l'a échappé belle ! Mais j'avais expliqué il y a un mois déjà pourquoi la gauche avait déjà perdu les élections.
Alors je dois dire au revoir à Yannick Noah et à Djamel Debbouze qui ont déclaré qu'ils quitteraient la France si Nicolas Sarkozy était élu. Mais, je leur dis aussi que, si ils veulent revenir un jour en France, ils seront toujours les bienvenus !
Pour en savoir plus :
1. La déclaration de Nicolas Sarkozy après sa victoire (La Tribune)
2. Président Sarkozy (Libération)
Crédit vidéo : Didwee
Libellés : élections présidentielles 2007, Sarkozy
34 Comments:
Jusqu'au bout hein Luc ? Est ce bien honnete ? Je n'avais pas oser publier des photos de sarkozy, pensant que ce n'était pas digne de la forme de débat que je souhaitais... je vois que tu as moins de scrupule ...
@ Julien : Comme elle a considéré que le point fort de sa campagne c'était sa "saine colère" contre "le summum de l'immoralité politique" atteint par Sarkozy, j'ai voulu lui rendre hommage. :-)
Mais bon, dès qu'on aura les photos officielles, elles apparaîtront et remplaceront cette photo clin d'oeil. Comme je l'ai dit, cet article va évoluer tout au long de la journée ...
@ Julien : Et puis, comme de toutes façons ce n'est pas ce montage clin d'oeil qui risque de changer quoi que ce soit au résultat de ce soir, on peut quand même décompresser un peu avec un peu de dérision avant de parler d'autre chose à partir de la semaine prochaine, non ?
Voilà : j'ai enlevé la photo qui symbolisait bien la campagne "Tout Sauf Sarkozy" de Royal.
sympa cette élection, d'après les discours, tout le monde a gagné :
Bayrou a gagné le premier tour, Ségolène Royal le deuxième. Ya que Sarkozy qui tire la tronche.
En gros c'est un peu la patate chaude, c'est à celui qui ne se retrouve pas collé avec.
Un français qui me l´a dit une fois et vous connaissez la phrase sûrement: "la bave du crapaud n´empêche la caravane de passer".
Vivement le retour des pousse-pousses dans toute la France.
Non seulement ça diminuera l'émission de CO2 et la facture énergétique, mais en plus, cela permettra à ceux qui ne se levaient pas tôt d'avoir enfin une occasion de le faire.
C'est pas beau ça ? D'une pierre deux coups : environnement et emploi
@Gi : je ne sais pas si c’est du second degré, mais comme tu cherches visiblement à faire un effort pour connaître notre langage je te précise ici que le proverbe que tu cites est un pastiche de deux autres que voici :
« Les chiens aboient, la caravane passe »
« La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe »
Tous les deux sont sur le même registre : ne prêtons pas attention aux détracteurs...
PS : les proverbes sont une bonne approche de la culture d’un pays.
IL y en a un que j’aime bien en Italie, je te le mets en Français :
« Avec les boiteux on apprend à boiter... »
« A stare con i zoppi, s’impara a zoppicare »
A présent commence le troisième tour, ou la révélation de la stratégie de Bayrou.
Le parti socialiste et la gauche sortent affaiblis de ce scrutin.
Le besoin ne renouveau du pays s’est largement exprimé au premier tour des présidentielles.
Je crains que l’UMP, ne réussisse pas à mettre à la retraite autant de ses potentats locaux qu’il serait nécessaire à l'occaion des législatives : en ce qui me concerne, ils me sortent des yeux, bien plus que Chirac.
Ces deux tendances sont autant d’espace pour Bayrou, qui s’il sait choisir ses candidats aux législatives pourraient bien faire une belle part à son nouveau parti.
Ce parti pourrait, avec un score semblable au premier tour des présidentielles, jouer le rôle d’arbitre indispensable au fonctionnement de l’assemblée qui sortira des urnes en Juin prochain.
Bon, félicitations Luc. Ton candidat a gagné.
J'admet avoir trouvé ses deux premiers discours plutôt corrects, à part ses tirades sur la repentance qui me hérissent le poil.
Il n'y a plus qu'à espérer que ses déclarations sur l'environnement et les droits de l'homme seront suivies d'effet. Concernant les OGM et le nucléaire, on peut déjà supposer qu'on va aller dans le mur encore plus vite.
En tous cas le résulat est clair, les français veulent une pilitique de droite, ils l'auront.
Dès dimanche soir, un hélico de la police patrouillant au dessus de mon quartier, projecteur balayant les rues, donnait le ton...
Bravo à Nicolas Sarkozy et à son magnifique discours de victoire.
Et qu'il fasse palir de honte tous ces vilains crapauds qui l'ont si injustement caricarité...
Je rebondis sur le commentaire de Paul.
« Je vais en finir avec la repentance, qui est une forme de haine de soi, et la concurrence des mémoires, qui nourrit la haine des autres. »
Ça ressemble à un sujet de philo... Je ne sais pas au juste ce qui t’énerve Paul, mais j’avoue ne pas être sûr de comprendre ce qu’il cherche à nous dire.
Quel est le message ?
La repentance, je comprends : héritage de la religion encore que, une foi repenti on peut toujours recommencer, et puis la haine de soi c’est un poil exagéré.
Mais la concurrence des mémoires qui nourrirait la haine des autres ? Qu’est ce que çà signifie au juste ? Faudrait-il tout oublier ? Faudrait-il avoir une seule lecture de l’histoire ?
Doit-on haïr ceux qui ont une autre lecture de l’histoire.
Ou bien faut-il comprendre qu’il convient de foncer, sans prendre garde aux pots cassés et sans jamais regarder en arrière tel un panzer ? Si c’est ce qu’il faut comprendre, alors les inquiets ont raison d’être inquiets.
Ou bien cherche-t-il nous dire qu’il y a mieux à faire que se chamailler sur le passé et qu’il importe d’aller de l’avant sans complexes. Je serais assez d’accord avec ce point de vue mais en gardant tout de même à l’esprit les erreurs commises... Histoire de ne pas refaire les mêmes.
Quand Sarkozy parle de la repentance, il s'agit de la critique du colonialisme et des errances passées de la France. Il a d'ailleurs ajouté qu'il fallait être "fier de la France et de son passé."
Désolé, mais non.
Il y a des raison d'être fier de la France dans certains domaines, mais devenir amnésique sous prétexte de patriotisme, c'est la porte ouverte à tous les révisionnismes.
Pas question sous prétexte de fierté nationale de passer sous silence les très nombreux crimes dont notre pays s'est rendu coupable, depuis Faidherbe avec la conquête sanglante de l'Algérie, à Mitterrand, Pasqua et Chirac et la Françafrique, en passant par les massacres de Madagascar. Et sans oublier l'énorme responsabilité de la France dans le génocide Rwandais.
@ Paul : Merci pour ton message.
Comme je te l'ai dit, je pense que Sarkozy est "un gars bien", et donc je pense qu'il ne faut pas lui faire de procès d'intention sur tous les sujets.
Concernant la "repentance", qu'a-t-il dit ?
"Je vais remettre à l'honneur la nation et l'identité nationale. Je vais rendre aux Français la fierté de la France. Je vais en finir avec la repentance, qui est une forme de haine de soi, et la concurrence des mémoires, qui nourrit la haine des autres."
Eh bien, je suis plutôt d'accord avec lui, et j'explique pourquoi.
Premièrement, il est clair que la France doit reconnaître ses crimes passés, et qu'il n'est absolument pas question de réécrire l'histoire. Et d'ailleurs, j'ai toujours été scandalisé qu'un film comme "Les Sentiers de la Gloire" de Stanley Kubrick ait été intderdit en France pendant autant d'année. Et j'ai été très fier des devoirs de mémoire que Jacques Chirac a fait sur bien des points d'histoires jusque là restés dans l'ombre.Il fallait le faire et c'est bien.
Ceci étant dit et bien compris, je pense qu'un moment donné, une fois qu'on a bien mis au clair tous les cadavres qui traînaient dans les placards, il faut relever la tête et savoir être fiers de son pays.
Tout simplement.
Je pense qu'il n'a rien voulu dire de plus que ça, mais c'est déjà beaucoup.
Si on veut aller de l'avant, il faut en premier s'aimer soi-même et avoir confiance en soi. C'est vrai pour une personne et c'est vrai pour un pays.
Ca m'a toujours frappé que le plus beau pays du monde soit peuplé par des râleurs professionnels toujours mécontents ! J'avais fait un article sur ce sujet que je trouve tout à fait d'actualité !
OK
nous avons un nouveau président.
Plus de 50% de ceux qui avons voté ont exprimé qu'ils voulaient le voir présider.Ceci a été fait dans les règles démocratiques de notre pays.
Cet homme devient donc le président du pays dont je suis le citoyen donc mon président.
A ce titre, mes voeux l'accompagnent sincèrement
Puisque sa majorité semble acquise, le meilleur service à se rendre, à lui comme à nous citoyens , notamment pour éviter les tentations du passage en force ( en gros tenir la promesse "ensemble") est maintenant de faire en sorte que nous disposions d'une opposition suffisante et performante, de contre-pouvoirs, fonctionnant bien et juste, sans usage inconsidéré du pouvoir de nuisance
Evitons la tentation du monochrome d'un coté, de la désunion de l'autre ; ca n'est jamais très bon. Les législatives devraient permettre d'y voir clair sur ces sujets.
@ Luc
En effet, moi aussi j'ai bien aimé l'attitude de Chirac sur le sujet.
Mais je ne vois pas pourquoi Sarkozy s'autoriserait maintenant à dire "allez, c'est bon, on peut tourner la page".
Les victimes de la colonisation et de la néo-colonisation, eux seul, le peuvent. Et ce n'est sûrement pas en tournant le dos à ce passé qu'on posera les jalons de relations adultes, équilibrées et porteuses d'avenir avec nos anciennes colonies et ceux qui en sont issues.
Il n'est pas ici question de geindre et de râler - moi aussi, comme dans l'article que tu indiques, je trouve que les français sont très mal placés pour se plaindre. Mais ici, ce n'est pas de se plaindre, mais de se souvenir, de comprendre, de regretter, et d'éviter de nouvelles conneries qu'il s'agit.
J'ai beaucoup aimé la tirade de Sarkozy à la Concorde sur les opprimés de tous les pays qui doivent voir en la France un soutien et un espoir (ce ne sont pas ses mots exacts mais il me semble que c'est ça qu'il disait en gros). Démagogie ou réel axe politique, on le jugera sur ses actes, mais c'est déjà bien qu'il ait axé son discours là dessus plutôt que sur le nettoyage au karcher. Mais si vraiment il est sincère, il ne parviendra à rien sans un examen honnête et approfondi des responsabilités de la France dans nombre d'injustices qui perdurent aujourd'hui, notamment en Afrique.
Je souhaite ardemment que sur ce point au moins il soit vraiment le candidat de la ruptue avec un système qui a perduré de De Gaulle à Chirac sans interruption.
Tiens, les résultats sont disponible commune par commune sur le site du Figaro :
A Pernes les Fontaines, Sarkozy (65,28%) bat Royal (34,72%).
A Audierne, Royal (50,37%) bat Sarkozy (49,37%).
A Barbentane, Sarkozy (66,26%) bat Royal (33,74%).
A Piriac-sur-Mer, Sarkozy (58,90%) bat Royal (41,10%).
Dites moi, les gars, je constate que Piriac sur Mer a été la zone la plus diligente de nos quatres villes et vilages aux deux tours pour aller voter ( taux de participation et exprimé) et donc en final d'apporter sa contribution au débat démocratique ! :)
Audierne: Patrick, que s'est il passé? il va falloir remettre un peu de motivation autour de toi pour les législatives à venir!
Les Provencaux, vous pensez pouvoir augmenter le score?.Luc, vis à vis de Barbantane, c'est un peu faiblard. pourquoi seulement 65%? il faudrait peut etre argumenter encore plus sur la nouvelle majorité!
Enfin , pour savoir ce que sera le score futur, vous prenez le vote d'Audierne,vous additionnez à celui de Piriac et vous divisez par deux. Au milieu est le point de partage des français.
C'est bien connu, les bretons et les ligériens, par ventilation climatique ou tropisme marin , ont le sang plus froid et doivent savent garder la cap, quelle que soit la direction de la vague du moment...
Alors les gars, quand nous rejoignez vous dans cette belle région?
En tous cas, je tiens à vous remercier tous pour la qualité de ce débat présidentiel, avec une pensée particulière pour Patrick, qui a su tenir avec brio le rôle de contradicteur, avec la dose idéale de mauvaise foi pour que cela soit animé.
La mauvaise foi dans une discussion, c'est un peu comme le piment. S'il n'y en n'a pas du tout, c'est fadasse et sans interêt, comme un jambon-purée sans sel, si vous voyez ce que je veux dire. Par contre, s'il y en a trop, ça devient carrément inmeangeable. Tout est donc une question de dosage subtil.
Et, vous l'avez remarqué, j'aime la cuisine un peu relevée, mais pas trop. Patrick, par contre, aime s'aventurer parfois dans le très épicé. Je garde un souvenir précis d'un déjeuner dans un restaurant indien en Angleterre où, sur la carte des plats au curry, on avait le choix entre le "hot", le "very hot", et le "very very hot". Moi, je m'était contenté du hot, mais Patrick, vous l'avez deviné, avait opté pour le "very very hot". Je me souviens des secondes qui ont suivi sa première bouchée : son visage avait soudain meilleure mine que d'habitude, de grosses goutes perlaient à son front, et des larmes de bonheur coulaient sur ses joues. Un grand moment d'émotion.
En tous cas, je tiens à dire que oui, j'ai voté pour Nicolas Sarkozy, mais que cela ne consitute en rien un chèque en blanc, et que s'il se met à déconner, je serai le premier à lui rentrer dedans.
Exagérations dans mes jugements ? Sans doute. Je crois qu’en réalité, je suis un esprit simple (pour ne pas dire simplet).
Si quelqu’un s’affiche avec un repris de justice, je pense bêtement « il est du côté des malfaiteurs ». Si quelqu’un s’affiche avec un fraudeur du fisc, je pense bêtement « il est du côté des fraudeurs ». S’il s’affiche avec tel chef d’état, je pense « il est du côté de ce chef d’état ». S’il s’affiche sur le yacht d’un gros industriel, je pense simplement « il est du côté des gros industriels » . S’il va se ressourcer au camping des flots bleus, je pense simplement « il est du côté du peuple ». S’il s’affiche en compagnie d’une artiste drogué, je pense simplement « il est du côté des artistes drogués ». S’il accepte dans son équipe un homme politique qui a fait 4 ans de prison ferme, je pense simplement « il est du côté des hommes politiques qui ont fait de la prison ». S’il se montre sortant d’une église, je pense « il affiche ses convictions religieuses ». S’il donne une gifle à un gamin qui lui fait les poches, je pense « il n’est pas pour le laisser-aller de la jeunesse». S’il prononce des phrases qui n’ont aucun sens, je pense « il cherche à nous embobiner ». S’il agite des spectres qui n’ont aucune réalité, je pense « il est manipulateur ». S’il emploie des mots à tord et à travers qui blessent une population, et qui déclenchent des émeutes, je pense « il ferait mieux de tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler ». S’il utilise les moyens de l’Etat pour sa propre campagne électorale, je pense : « il n’a pas beaucoup de scrupules ». S’il utilise sa position pour obtenir des conditions spéciales d’achat pour sa maison, je pense : « il n’est pas honnête ». S’il minimise son patrimoine pour payer moins d’ISF, tout en expliquant qu’il n’aime pas les riches et que l’ISF, c’est très bien, je pense : « c’est un malhonnête ». S’il s’affiche avec une personne notoirement irréprochable, je pense : « c’est bon signe ». S’il fait installer un compteur EDF à son appartement de l’Elysée pour ne pas faire peser sa note d’électricité sur le contribuable, je pense « il est d’une honnêteté scrupuleuse ». S’il évite ostensiblement lors d’une cérémonie de serrer la main d’un ministre avec qui il a un différent, je pense « il a des principes ». S’il dit à des journalistes un peu envahissants de respecter le travail des gens, je pense : « il respecte le travail des gens ». S’il prononce des phrases qui sont grammaticalement incorrectes et dont le sens évolue au cours du discours, je pense : « il (elle) n’a pas les idées claires ». Etc.
Il n’est pas obligatoire d'afficher certaines choses (par exemple s’afficher à Bercy avec un fraudeur du fisc notoire), et il n’est pas interdit de forcer le trait pour d’autres choses (par exemple le coup du respect du travail d’autrui). Si on fait tout cela, ça véhicule forcément un message. Moi, je ne fais que lire ces messages.
Ainsi, tous ces « je pense », ça finit par former une image d’un homme ou d’une femme. Voilà, c’est tout simple (simplet). Pas besoin de l’aide d’un quelconque parti pour dénigrer tel ou tel. Il suffit de garder les yeux et les oreilles ouverts, et de se forger sa propre image.
Note importante : Les exemples donnés sont de pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existées n’est que le pur fruit du hasard.
Je suis heureux de vous faire part du résultat de recherches sur une nouvelle manière de voter plus nuancée le jugement majoritaire
Je trouve intéressant que des chercheurs recherchent des idées nouvelles dans ce domaine, notre manière de voter est en effet à la fois simpliste et alambiquée : un seul bulletin et deux tours.
Techniquement, le dépouillement manuel en serait sensiblement allongé, mais en cas de vote électronique, pas de problème : resterait à inventer un scrutin informatisé complètement sécurisé. Nous en sommes encore loin.
Nicolas est un type formidable.
Il fait tout plus vite que les autres. Par exemple, là où Georges W. Bush avait mis plus de 5 longues années à dégringoler sa cote de popularité à 32 %, notre Nicolas national a réussi à atteindre ce score en à peine deux ans et demi... Un véritable exploit qu'il convient de saluer à sa juste valeur ! Les ricains peuvent aller se rhabiller, nous, avec Nicolas, on est les plus rapides !
A votre avis, la cote de popularité d'un président en exercice, ça peut descendre à quel niveau ? Au bout de ses 8 ans, celle de Bush avait chatouillé les 25%. Allez, Nicolas, encore un petit effort et tu pulvériseras le record - tu en es capable, non ?
A noter qu'avant sa réélection fin 2004, la cote de Georges W. Bush n'était jamais descendue en dessous de 46 %.
Comment il va faire, Nicolas, pour se faire réélire légalement en 2012 ?
Au 30 juin 2010, soit trois ans après son élection, la cote de popularité de speedy Sarko est passée à 26 %. Et c'est Le Figaro qui l'écrit !
Bush fils est largement enfoncé, lui qui avait mis 8 longues années à atteindre un tel niveau d'impopularité ! Quand je vous disais que Nicolas faisait tout mieux et plus vite que les ricains ! Ca vous donne comme une fierté d'être français, non ?
Au fait, je m'interroge : est-ce qu'une cote de popularité peut être négative ? Car, si on extrapole la performance de Nicolas, il devrait bientôt atteindre une cote de popularité de zéro. Et après, on passe en négatif ?
Pour mieux apprécier la performance, c'est ici...
C'est clair. Nicolas a dépassé son modèle (W. Bush)...
@ Pad : Une cote de popularité qui baisse, en démocratie, ça peut aussi vouloir dire que le président élu continue à mener tambour battant les réformes qu'il s'est engagées à faire, même si la potion est amère.
Et quand on réforme quelque chose, on mécontente forcément quelqu'un. Quand on réforme beaucoup, on risque de mécontenter presque tout le monde. Moi y compris.
Vue sous cet angle, l'impopularité peut même être un signe de performance.
Nicolas Sarkozy, le président le plus performant de tous les temps ...
Perso : la raison principale qui peut changer mon vote est le non respect des promesses électorales que je considère comme une trahison.
Les mesures d'opinion, cette invention moderne insultent la démocratie: l'interdiction de leur publication serait une bonne chose, (tout comme durant les campagnes).
Pourquoi voter, si les journaux disent ce que les citoyens pensent...
Je suis d'accord avec toi, Jack. D'ailleurs, la dernière intervention télévisée du Président le 12 juillet m'a plutôt satisfait. Il a été très peu convainquant sur "les affaires" (comment pourrait-il en être autrement : on a tous un minimum de bon sens), mais ferme sur les réformes nécessaires (et ça c'est bien). J'espère que son Trésorier (euh, non : Ministre) Woerth tiendra assez longtemps pour mener à bien cette réforme.
Et il en reste quelques-unes à faire encore, Nicolas, avant la fin de ton mandat...
Si je titille ici sur la popularité de Nicolas, c'est juste parce qu'en d'autres temps, on se moquait de celle de W. Bush...
En répondant ici , je n'avais pas relu le message initial. J'y relève que Nicolas aurait dit :
"[...]qu'une grande nation comme les Etats-Unis a le devoir de ne pas faire obstacle à la lutte contre le réchauffement climatique, mais au contraire de prendre la tête de ce combat, parce que ce qui est en jeu c'est le sort de l'humanité tout entière. La France fera de ce combat sont premier combat."
Bon, allez, passons...
En contemplant le beau défilé particulièrement bigarré du 14 juillet 2010, je me suis remémoré que le candidat Sarkozy entendait tordre le cou à la "Françafrique".
Là encore, c'est pas bien grave, passons...
Ca alors, j'apprends que Jean-Luc Delarue vient d'être mis en garde à vue pour consommation de cocaïne (on évoque un budget de 10 000 euros par mois). Et peut-être même trafic... Qui l'eût cru ? La brigade des stups l'a cueilli à potron-minet dans son bel appartement en face du musée du Louvre, à deux pas de... - mais qu'est-ce que je racontes, là - Reprenons.
Pourtant, il ne présentait pas vraiment les signes distinctifs de cette addiction : tics nerveux, nez irrité, facilité à exécuter des tâches intellectuelles et physiques mais avec une perte de jugement, irritabilité, agitation psychomotrice...
Bon, c'est vrai qu'on avait du mal à le comprendre tant il parlait vite... Quelle déception !
Pour sa candidature à un second mandat, il faut lui souhaiter de meilleurs soutiens...
Oui. Au deuxième tour de la présidentielle, j'avais voté pour lui en 2007. Du bout des doigts, certes, mais voté quand même.
Mais pour ce qui me concerne, je jure ici solennellement qu'aucun de mes bulletins de vote n'ira plus jamais à M. Sarkozy ni à quiconque qui le soutiens.
Et je militerai de toutes mes forces dans ce sens.
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