Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

dimanche 20 décembre 2009

Avatar



Hier, je suis allé voir le dernier film de James Cameron, "Avatar". Et j'ai été le voir en 3D dans la plus grande salle de cinéma de la région.

Alors, voyons, la dernière fois que j'ai pris une telle claque au cinéma, c'était quand ? "2001 : L'Odyssée de l'espace", de Stanley Kubrick, en 1968 ? "Star Wars", de George Lucas, en 1977 ? "Blade Runner", de Ridley Scott, en 1982 ? A vrai dire je ne sais pas.

Pour la première fois, je suis dans le film. Et ce film, c'est un monde absolument extraordinaire. D'une beauté à couper le souffle. C'est du jamais vu.

Il y a des références au "Nausicaä de la vallée du vent" de Hayao Miyazaki, mais aussi clairement à Roger Dean.

En tous cas, je me suis totalement laissé prendre par l'histoire et je me suis immergé dans le monde fabuleux de la lune Pandora.



Alors, je préfère ne rien vous dire de l'histoire, mais je veux juste vous dire un truc : je vais retourner le voir, ce film. Plutôt deux fois qu'une ! Dans l'histoire du cinéma, il y aura un "avant Avatar" et un "après Avatar" ...

Pour en savoir plus :
1. Avatar (site officiel)
2. Floating Islands (Roger Dean)

Crédit photo : photos officielles d'Avatar

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samedi 19 décembre 2009

A propos du fiasco de Copenhague



Bon, sur ce coup-là, je vais essayer de rester calme et objectif, mais ça va pas être facile. Je suis plutôt énervé, je dois vous dire.

Le sommet de Copenhague a été une catastrophe historique.

Au bout de quinze jours de débat, et après deux ans de négociations préalables, c'est le fiasco. Mercredi dernier, la présidente de conférence, Connie Hedegaard a donné sa démission. C'est vous dire où on en est. ! Reste plus qu'à attendre l'arrivée des chefs d'Etats et de Gouvernements.

Nicolas Sarkozy fait le forcing avec Angela Merkel et Gordon Brown. Il liste les 4 points clé de cet accord :
- Objectif de 2 degrés de hausse maximale de la température globale
- Réduction de 50% en 2050 des émissions de gaz à effet de serre
- Mise en place de financements innovants pour aider l'Afrique et les pays les plus pauvres à se développer
- Création d'une organisation mondiale de l'environnement pour vérifier les engagements

Sarkozy essaye de trouver un accord avec l'appui de certains représentant africains et du brésilien Lula da Silva. Mais l'Inde et la Chine bloquent sur la question de la création d'une agence mondiale de contrôle.

Arrive Barack Obama. Ils nous fait un discours, genre, c'est "my way or the highway". A prendre ou à laisser. Il conclut un accord à minima avec l'Inde, la Chine, le Brésil et l'Afrique du Sud. Ensuite, il fait une petite réunion avec les leaders européens en leur expliquant que "c'est ça ou rien". Puis il reprend l'avion vite fait, vu qu'il neige sévère à Washington.

Nicolas Sarkozy se sera démené comme un beau diable pendant 24 heures chrono pour rien.



Notez bien, sur ce coup-là, même Jack Bauer n'aurait rien pu faire.

Résultat des courses :
- Un objectif de limitation du réchauffement à + 2 °C.
Et puis c'est tout.

Rien sur l'objectif de limitation de réduction de 50% des émission de gaz à effets de serre à horizon 2050.
Rien sur un organisme de contrôle mondial de l'environnement sous l'égide de l'ONU.
Et donc rien sur la garantie que le pognon qui va (peut-être) être distribués dans les pays les plus pauvres servira bien à ce pourquoi il a été débloqué, et pas à autre chose ... Suivez mon regard, je ne désigne personne !
Aucune contrainte pour qui que ce soit.

Et les 26 pays industrialisés et émergents qui ont adopté ce accord se sont barrés vite fait de Copenhague, sans expliquer le moins du monde aux autres chefs d'Etat et de gouvernement présents à Copenhague de quoi il retournait. Du coup, les 166 autres pays participants se sont bornés samedi à "prendre note" sans l'entériner de "l'accord de Copenhague", scellé la veille en réunion restreinte de crise.

Comment expliquer un tel fiasco ?

Sans doute l'objectif était-il trop ambitieux ? Mais tout de même, comme le faisait remarquer Nicolas Hulot, un accord d'une telle ampleur ne s'improvise pas à la dernière minute. "C'est de l'improvisation, cela faisait deux ans qu'on travaillait pour arriver à ce résultat", a-t-il déclaré à l'AFP. "C'est consternant et affligeant. La diplomatie française, avec (le président) Nicolas Sarkozy et (le ministre de l'Ecologie) Jean-Louis Borloo, a été en pointe. Ils ont fait leur boulot", a-t-il déclaré. "Quand ça ne va pas, il faut le dire mais quand ça va, il faut le dire aussi", a-t-il ajouté.

Bien sûr, la France à elle toute seule ne pouvait pas amener cette conférence à un succès. Mais je m'étonne quand même qu'on ait "découvert" les points de blocages de l'Inde et de la Chine juste deux jours avant la fin de la conférence ...

Là, on vient de rater une opportunité historique. Et là, on est mal.

Pour en savoir plus :
1. Copenhagen Accord (fichier .pdf)
2. Conférence de Copenhague: l'amertume d'un accord a minima sur le climat (AFP)
3. Nicolas Hulot: le résultat de Copenhague est "affligeant et consternant" (AFP)

Crédit photo : Greenpeace

vendredi 18 décembre 2009

"Per Ulv", par Terje Rypdal (live 1978)


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Ca fait très longtemps que j'attendais ce moment : vous proposer "Per Ulv", extrait de l'album "Waves" de Terje Rypdal, sorti en 1978.

La première fois que j'ai entendu ce morceau, c'était en 1980, sur un vol Air France Paris-New York. Il passait sur une des compils qu'on nous proposait à bord dans les écouteurs. J'ai passé le vol fixé sur le canal correspondant en attendant que le morceau revienne. J'ai dû l'écouter quatre ou cinq fois. Et, de retour en France, j'ai été acheter l'abum ECM qui m'a fait découvrir le fusion jazz norvégien.

La version que je vous propose ce soir est la seule disponible actuellement sur le web. Elle a été enregistrée en live à la télé norvégienne. Il y a 4 minutes au milieu en vidéo, le début et la fin sont en images fixes.

J'espère que vous allez aimer ...

Bon week-end à tous !

Les vidéos du vendredi :

Les cinq dernières :
1. "Tous ceux qui veulent changer le monde", par les Jeunes de l'UMP (11 décembre)
2. "Born in the USA", par Bruce Springsteen (4 décembre)
3. "J'veux d'la tendresse", par Marie Carmen (27 novembre)
4. "The Letter", par Joe Cocker (live 1981) (20 novembre)
5. "My Cabal", par School of Seven Bells (30 octobre)

Le top dix :
1. "Wooden ships", par Crosby, Stills & Nash (14 août)
2. "Déjà Vu", par Crosby, Stills & Nash
3. "Two months off", par Underworld
4. "Alice", par Nick Bertke
5. "Novelty Waves", par Biosphere
6. "Paris", par Friendly Fires
7. "Chan Chan", par le Buena Vista Social Club
8. "Pure Devotion" par Freeloader
9. "Le cafard des fanfares", par Ours
10. "Where The Streets Have No Name" par U2

Crédit vidéo : earospace

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mercredi 16 décembre 2009

Une image en 3D avec juste du CSS et de l'html



Román Cortés a réalisé une vraie prouesse technique : réaliser une image avec un effet 3D interactif sans utiliser ni Flash, ni Javascript. Uniquement des instructions CSS et html.

Il est parti du tableau Les Ménines, peint par Vélasquez. Par découpage, il a créé des premiers plans et des arrières-plans, en complétant les parties de l'image qui étaient masquées dans le tableau original. Puis il a programmé le mouvement relatif de ces différents plans en fonction du mouvement de la souris au dessus de l'image. Il a créé comme ça un "diorama", donnant ainsi une profondeur jamais vue à ce tableau peint en 1657.

Ca redéfinit cette peinture différemment. Par exemple, un troisième tableau apparaît en haut à gauche au fond de la pièce ...

Cela me rappelle une scène célèbre de mon film culte "Blade Runner", quand Deckard explore une photo, et qu'il découvre une femme qui était cachée derrière un rideau de douche ...

Pour en savoir plus :
1. CSS 3D Meninas (Román Cortés)
2. Les Ménines (Wikipédia)
3. Blade Zone

Crédit image : Román Cortés

mardi 15 décembre 2009

Le maïs OGM Monsanto MON810 est-il toxique ?



"Monsanto, le géant américain des biotechnologies végétales, commercialise dans le monde des variétés de maïs génétiquement modifié. En France, on a autorisé le MON810. Apparemment, il comporterait d'importants risques de toxicité pour la santé humaine.

Des tests confidentiels de la multinationale, qui ont mené à la mise en marché de ces produits, ont été contre-expertisés par des chercheurs du Comité de recherche et d'informations indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN) et des universités de Caen et de Rouen.

Ces céréales produisent des insecticides (MON810, MON863) ou absorbent le désherbant Roundup (NK603). À l'heure actuelle, elles entrent déjà dans certains aliments consommés par des animaux et des humains.

Les chercheurs français estiment que ces OGM ne sont pas assez sécuritaires pour être commercialisés.

Les effets secondaires liés à leur consommation incluraient une toxicité sur le foie et les reins. La contre-analyse met également en lumière d'autres effets sur le coeur, les glandes surrénales, les cellules sanguines et la rate des mammifères.

Les chercheurs reconnaissent que leurs tests ont été menés sur peu d'animaux, et ne peuvent apporter de preuves finales de toxicité ou d'innocuité. Les chercheurs qui ont participé à l'étude estiment cependant que ces résultats sont suffisamment inquiétants pour qu'ils exigent que d'autres études soient menées sur une durée plus longue, sur plusieurs espèces et générations, avec un nombre d'individus garantissant une puissance suffisante des tests statistiques.

Ils ajoutent qu'en attendant ces nouvelles données, ces OGM doivent être fermement interdits."


Alors, je sais, cette étude a été menée sous la houlette du CRIIGEN, des militants anti-OGM notoires. Mais les études qui ont conduit Dominique Voynet (Les Verts), Ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement du gouvernement de Lionel Jospin (PS), à autoriser en 1997 la culture du maïs OGM MON810 en plein champ en France ont été réalisées par Monsanto. Elles sont donc hautement suspectes également.

Je pense qu'on a bien fait de suspendre cette culture en 2008, et Nathalie Kosciusko-Morizet a bien fait de se battre sur ce sujet.

En attendant, je ne suis pas sûr que l'étiquetage des produits utilisant ces OGM peut-être toxiques soit bien fiable et bien explicite.

Pour en savoir plus :
1. Une étude prouve la nocivité pour l'organisme de trois maïs Monsanto (Le Monde)
2. Du maïs toxique? (Radio Canada)
3. A Comparison of the Effects of Three GM Corn Varieties on Mammalian Health (International Journal of Biological Sciences)
4. La France ne cultivera pas d'OGM en 2008 (Chez Luc - janvier 2008)
5. Le courage de Nathalie Kosciusko-Morizet (Chez Luc - avril 2008)

Crédit photo : iStock

lundi 14 décembre 2009

A propos du "Climategate"



En ce moment se déroule à Copenhague la conférence la plus importante de l'histoire de l'humanité. Là va se décider l'avenir de notre planète, et ce que nous allons laisser en héritage à nos enfants et petits enfants.

Alors, évidemment, ça gène beaucoup de monde : l'Arabie Saoudite, Sarah Palin, et tous ceux qui sont à la solde des lobbies pétroliers, bien évidemment ...

Et tout ce beau monde a monté de toutes pièces la cabale du "Climategate", basé sur le piratage d'e-mails de l'université britannique d'East Anglia, sur lesquels se sont précipités avec gourmandise les contestataires systématiques de tout poil, du genre Claude Allègre et consorts.

L'Associated Press a pris la peine de les lire, ces 1,073 e-mails, et le résultat c'est qu'ils n'ont rien trouvé prouvant que des données avaient été fabriquées ou falsifiées.

Quant au magazine TIME, ils ont simplement pris les résultats du CRU, incriminés par le "Climategate", et les ont superposés avec les résultats du NASA Goddard Institute, d'une part, et de la National Oceanic Atmospheric Administration (NOAA), d'autre part. Et ça a donné le graphique ci-dessus.

Ce simple graphique démontre à quel point le Climategate est infondé.

Beaucoup de bruit pour rien donc, motivé juste par la volonté de faire capoter cette conférence.

Mais les plus honnêtes d'entre vous le savaient déjà, et à vous, je n'annonce rien de vraiment nouveau ...

Pour en savoir plus :
1. The Copenhagen Diagnosis (Chez Luc)
2. Notre génération face au jugement de l’histoire (Chez Luc)
3. Saudi Arabia Tries To Stall Global Emissions Limits (npr)
4. Science not faked, but not pretty (AP)

Crédit image : TIME - december 21, 2009 - page 10

vendredi 11 décembre 2009

"Tous ceux qui veulent changer le monde", par les Jeunes de l'UMP


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Et voici le clip vidéo dont tout le monde parle en ce moment !

Perso, je le trouve très drôle et très réjouissant. Particulièrement la séquence où l'on voit Gilbert Montagné au volant d'une voiture ! Et puis, Eric Woerth, il ne s'en sort pas mal, je trouve. Et alors, attends, la voix de vamp de Rachida Dati ! Hé hé hé, et puis Lefèvre avec son petit coeur, je le crois pas ! Et Christine Lagarde, elle swingue un max, non ?

Plus je le regarde, plus je le trouve réjouissant, ce lipdub.

Bon. Eh bien maintenant, la balle est dans le camp du PS, avec les quarante douze autres ballons qui y sont déjà. J'ai hâte de voir la vidéo avec Emmanuelli, Fabius, Aubry, Hollande et Montebourg ! Evidemment, si en plus il y a George Frêche, ça va déménager !

Quant à Ségolène Royal, pas la peine de l'inviter : elle s'invitera toute seule. Comme d'hab !

Bon week-end à tous !

Les vidéos du vendredi :

Les cinq dernières :
1. "Born in the USA", par Bruce Springsteen (4 décembre)
2. "J'veux d'la tendresse", par Marie Carmen (27 novembre)
3. "The Letter", par Joe Cocker (live 1981) (20 novembre)
4. "My Cabal", par School of Seven Bells (30 octobre)
5. "Africa", par Perpetuum Jazzile (23 octobre)

Le top dix :
1. "Wooden ships", par Crosby, Stills & Nash (14 août)
2. "Déjà Vu", par Crosby, Stills & Nash
3. "Two months off", par Underworld
4. "Alice", par Nick Bertke
5. "Novelty Waves", par Biosphere
6. "Paris", par Friendly Fires
7. "Chan Chan", par le Buena Vista Social Club
8. "Pure Devotion" par Freeloader
9. "Le cafard des fanfares", par Ours
10. "Where The Streets Have No Name" par U2

Crédit vidéo : jeunesump

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jeudi 10 décembre 2009

Une spirale lumineuse dans le ciel de Norvège



Hier matin, le 9 décembre, entre 7h50 et 8h00, une spirale lumineuse est apparue dans le ciel de Norvège, au dessus de la ville de Tromsø.



Tout ceux qui l'ont vue étaient sidérés, et certains l'ont prise en photo.



Alors, évidemment, les contradicteurs habituels (suivez mon regard ...) vont hurler à la manipulation de photos, à des trucages Photoshop, etc. Je ferais simplement remarquer à ceux-ci que nous ne sommes pas le premier avril.

D'autres vont évoquer sans rire un accueil de Barack Obama en Norvège par des extra-terrestres (The Christian Science Monitor)

Bon. En fait, la réalité est bien plus prosaïque que ça. Il s'agit tout simplement d'un tir d'essai d'un missile russe Bulava, à partir d'un sous-marin russe de classe "Borei" dans la Mer Blanche, qui a lamentablement foiré. C'est très bien expliqué dans The Barents Observer.

Mais c'est joli, non ?

Pour en savoir plus :
1. Weird Giant Spiral Seen in Sky over Norway (Universe Today)
2. Un mystérieux phénomène lumineux apparaît dans le ciel nocturne norvégien (Maxisciences)
3. Norway spiral: Space aliens welcoming Obama? (The Christian Science Monitor)
4. Failed Russian missile visible over Northern Norway (Barents Observer)

Crédit photos : Anita Olsen, Jan Petter Jørgensen et Magne Haugen

mercredi 9 décembre 2009

Richard Branson présente SpaceShipTwo



Le 28 juillet, Richard Branson nous avait présenté WhiteKnightTwo, l'avion porteur. Lundi dernier, il nous a présenté SpaceShipTwo, la navette spatiale pouvant embarquer deux pilotes et six passagers dans l'espace pour la modique somme de 200.000 dollars. Rappelons que, jusqu'à présent, la seule option possible pour aller dans l'espace, c'était un siège à bord de Soyouz, au prix de 45 millions de dollars. Ce qui est très nettement au dessus de mes moyens, cela va sans dire ...

La navette SpaceShipTwo, rebaptisée Virgin Space Ship (VSS) Enterprise, a donc fait son entrée triomphale au son d'une musique électronique.

Le schéma ci-dessous rappelle le concept :



Cette technologie permettrait à SpaceShipTwo de relier par exemple Paris à Melbourne (Australie) en deux heures ...

Un spatioport est en construction à Upham au Nouveau Mexique, avec une piste de 3 km de long. Il sera opérationnel mi 2010.

Le premier vol commercial aura lieu dans 18 mois, soit au printemps 2011.

Pour en savoir plus :
1. Virgin unveils spaceship to offer space tourism (AFP)
2. Virgin Galactic (Site Officiel)
3. Richard Branson présente WhiteKnightTwo (Chez Luc - août 2009)

Crédit photos : AFP

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mardi 8 décembre 2009

Royal s'offre à Bayrou, qui la rejette une deuxième fois



Ségolène Royal a apparemment une idée fixe : celle de s'unir à François Bayrou.

Vous vous souvenez, elle nous avait déjà fait le coup en avril 2007, entre les deux tours de l'élection présidentielle. Elle était venue en voiture en bas de l'appartement de Bayrou en le suppliant de la laisser monter. Timide, Bayrou n’aurait pas daigné lui ouvrir. «Ne montez pas, ne montez pas !», aurait-il supplié par digicode interposé. «Comme un amoureux qui craint la panne», commentera plus tard Ségolène l’éconduite...

Eh bien, là, ce week-end, à l'occasion du congrès du MoDem, elle nous remet ça. François Bayrou ayant appelé à la constitution d'un "arc centriste" allant "de la gauche républicaine à un certain nombre d'hommes et de femmes de la droite sociale en passant par le centre et les écologistes" pour préparer l'alternance, Ségolène Royal le prend au mot. Elle s'invite au congrès du MoDem et propose tout de go au MoDem cinq places éligibles sur sa liste aux Régionales de Poitou Charentes.

Ce à quoi Bayrou répond non une nouvelle fois, déclarant : "ce qu'elle fait, c'est souvent rigolo".

La conclusion c'est que François Bayrou n'a besoin de personne. Il sait se planter tout seul comme un grand, sans l'aide de personne !

Et effectivement, Royal et Bayrou, les deux pieds nickelés de la politique française, "c'est souvent rigolo !".

Pour en savoir plus :
1. Régionales: Royal propose une alliance de 1er tour au MoDem en Poitou-Charentes (AFP)
2. Le MoDem adopte son projet politique, Ségolène Royal s'invite aux débats (AFP)
3. Régionales: Bayrou redit non à Royal, jugeant ce qu'elle fait "souvent rigolo" (AFP)
4. Royal "ne baisse pas les bras" après le refus de Bayrou (AFP)
5. Royal et Bayrou : je t'aime, moi non plus (Chez Luc - avril 2007)

Crédit photos : enjoyfrance et El 666 proyecto

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lundi 7 décembre 2009

Notre génération face au jugement de l’histoire


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Aujourd'hui, c'est l'ouverture de la Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique COP15 à Copenhague.

Et aujourd’hui, 56 journaux dans 44 pays font un geste sans précédent : parler d’une seule voix par le biais d’un éditorial commun.



Nous le faisons parce que l’humanité se trouve confrontée à une situation d’extrême urgence.

A moins d’unir nos efforts pour prendre des mesures décisives, le changement climatique va ravager notre planète et, ce faisant, perturber fortement notre prospérité et notre sécurité. Les dangers sont devenus tangibles en une génération. Maintenant, les faits commencent à parler : sur les quatorze dernières années, onze ont été les plus chaudes jamais enregistrées, la calotte glaciaire de l’Arctique est en train de fondre et, l’an dernier, la flambée des prix du pétrole et des produits alimentaires a donné un avant-goût des terribles bouleversements à venir. Dans les revues scientifiques, la question n’est plus de savoir si l’homme en est le grand responsable, mais combien de temps il lui reste pour limiter les dégâts. Cependant, à ce jour, le monde a réagi avec mollesse et sans enthousiasme.

Le changement climatique résulte d’une action sur plusieurs siècles, il aura des conséquences qui dureront pour toujours, et nos chances de le maîtriser vont être déterminées dans les quatorze jours qui viennent. Nous demandons aux représentants des 192 pays réunis à Copenhague de ne pas hésiter, de ne pas se lancer dans des discussions, de ne pas se faire de reproches mutuels, mais de saisir la chance d’échapper au plus grand échec politique de l’époque moderne. Cela ne devrait pas être une lutte entre le monde riche et le monde pauvre, ou entre l’Est et l’Ouest. Le changement climatique nous concerne tous et doit être résolu par tous.

La science est complexe, mais les faits sont clairs. Le monde a besoin de prendre des décisions pour limiter les hausses de température à 2 °C, un objectif qui exigera que les émissions de la planète culminent et commencent à diminuer dans les cinq à dix prochaines années. Une hausse plus importante de 3 à 4 °C - la progression la plus faible que nous puissions espérer en cas d’inaction - dessécherait des continents, transformant la terre cultivable en désert. La moitié de toutes les espèces serait vouée à l’extinction, des millions et des millions de personnes seraient déplacées et des peuples entiers seraient submergés par la mer.

Date butoir. Peu de gens croient que Copenhague soit en mesure d’aboutir à un traité totalement finalisé ; les véritables progrès en ce sens n’ont pu commencer qu’avec l’arrivée du président Obama à la Maison Blanche et le renversement de tendance après des années d’obstruction de la part des Etats Unis. Aujourd’hui encore, le monde se trouve à la merci de la politique intérieure américaine, car le Président ne peut pas totalement s’engager dans l’action nécessaire tant que le Congrès américain ne l’a pas fait.

Mais les responsables politiques présents à Copenhague peuvent et doivent s’entendre sur les éléments essentiels d’un accord juste et efficace et, ce qui est d’une importance capitale, sur un calendrier solide devant aboutir à un traité. La réunion de l’ONU sur le climat à Bonn, en juin prochain, devrait être une date butoir. Comme l’a exprimé un négociateur : «Nous pouvons jouer les prolongations, mais nous ne pourrons pas nous permettre de rejouer le match.»

Au cœur des négociations, il faudra trouver un accord entre le monde riche et le monde en développement pour établir comment répartir le poids de la lutte contre le changement climatique, et comment partager une ressource devenue précieuse : les quelques milliards de tonnes de carbone que nous pouvons émettre avant que le mercure n’atteigne des niveaux dangereux.

Les nations riches aiment souligner la vérité arithmétique qu’il n’y a pas de solution tant que les géants en développement tels que la Chine ne prendront pas de mesures plus radicales. Mais le monde riche est responsable de la plupart du carbone accumulé dans l’atmosphère, à savoir les trois quarts de tout le dioxyde de carbone émis depuis 1850. C’est à lui de montrer l’exemple et chaque pays développé doit s’engager à de fortes réductions pour que ses émissions retombent en dix ans à un niveau très inférieur à ce qu’elles étaient en 1990.

Justice sociale. Les pays en développement peuvent faire remarquer qu’ils ne sont pas responsables de la majeure partie du problème et aussi que les régions les plus pauvres du monde seront les plus difficiles à sensibiliser. Mais ils vont participer de plus en plus au réchauffement et doivent de ce fait s’engager de leur côté à une action significative et quantifiable. Bien que les deux plus grands pollueurs du monde, les Etats-Unis et la Chine, n’aient pas répondu aux espoirs que certains avaient placés en eux, leurs récents engagements sur des objectifs concernant les émissions ont représenté des pas importants dans la bonne direction.

La justice sociale exige que le monde industrialisé racle ses fonds de poche et promette des liquidités pour aider les pays les plus pauvres à s’adapter au changement climatique et aux technologies propres qui leur permettront de développer leur économie sans augmenter leurs émissions. Il faut également définir l’architecture d’un futur traité, avec un contrôle multilatéral rigoureux, des compensations correctes pour protéger les forêts et une évaluation crédible des «émissions exportées», afin que le poids soit finalement réparti plus équitablement entre ceux qui produisent des produits polluants et ceux qui les consomment. Et l’honnêteté exige que la charge placée individuellement sur les pays développés prenne en compte leur capacité à la supporter ; par exemple, les derniers entrants dans l’Union européenne, souvent plus pauvres que les membres de la «vieille Europe», ne doivent pas souffrir davantage que leurs partenaires plus riches.

Espoirs. La transformation va coûter cher, mais beaucoup moins que la note à payer pour renflouer les finances mondiales. Et beaucoup moins encore que les conséquences du laisser-faire. Beaucoup d’entre nous, en particulier dans le monde développé, devront changer leur mode de vie. L’époque des vols pour l’aéroport moins chers qu’un trajet en taxi touche à sa fin. Nous devrons faire nos courses, manger et voyager plus intelligemment. Nous devrons payer davantage pour notre énergie et en utiliser moins.

Mais le passage à une société à faible émission de carbone porte en elle la perspective de plus d’espoirs que de sacrifices. Déjà, certains pays ont reconnu que cette transformation peut apporter la croissance, des emplois et une meilleure qualité de vie. L’afflux de capitaux parle de lui-même : l’année dernière, pour la première fois, il a été investi davantage dans les formes d’énergie renouvelable que dans la production d’électricité à partir des carburants fossiles. Chasser le carbone de nos modes de vie en quelques petites décennies sera, sur le plan de la technique et de l’innovation, comparable aux grandes révolutions de l’histoire. Mais, tandis que le fait d’envoyer un homme sur la Lune ou de fissurer l’atome résulte des conflits et des rivalités humaines, la future course au carbone doit être menée en un effort commun pour parvenir à un sauvetage collectif.

Vaincre le changement climatique passera par une victoire de l’optimisme sur le pessimisme, d’une vision de l’avenir sur une vue à court terme, ce qu’Abraham Lincoln appelait «les meilleurs anges de notre nature».

C’est dans cet esprit que 56 journaux du monde entier se rassemblent derrière cet éditorial. Si nous, avec nos optiques nationales et politiques si différentes, pouvons nous mettre d’accord sur ce qui doit être fait, nos dirigeants devraient pouvoir en faire autant.

Les représentants politiques à Copenhague ont le pouvoir de façonner le jugement de l’histoire sur notre génération : celle qui a vu le défi et l’a relevé, ou celle qui était si stupide qu’elle a vu la calamité qui s’annonçait mais n’a rien fait pour l’éviter. Nous les conjurons de faire le bon choix.


Traduit de l’anglais par Edith Ochs.

Pour en savoir plus :
1. 'Fourteen days to seal history's judgment on this generation' (The Guardian)
2. Liste des 56 journaux dans 44 pays (The Guardian)
3. World leaders apologise for climate failure in Copenhagen airport ads (Greenpeace)
4. Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique COP15 Copenhague (site officiel)

Crédit vidéo : Cop15

samedi 5 décembre 2009

The Copenhagen Diagnosis



L'ensemble des glaces polaires et des glaciers du monde fondent à vitesse croissante. En Arctique la disparition de la banquise s'accélère, et le niveau des mers monte plus rapidement que prévu. Ces conclusions proviennent d'une nouvelle synthèse scientifique rédigée par des climatologues mondialement reconnus.

Dans un rapport spécial, intitulé Diagnostic de Copenhague (The Copenhagen Diagnosis), 26 chercheurs, dont beaucoup ont participé à la rédaction des rapports du GIEC, concluent que les projections publiées dans le 4ème rapport du GIEC (2007) étaient en deçà de ce que nous observons aujourd'hui. De nombreuses manifestations du changement climatique se produisent en effet actuellement soit à la vitesse maximale prévue il y a seulement quelques années, soit à un rythme supérieur.

Ce rapport indique clairement que, sans un effort significatif de modération des émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement global d'ici la fin du 21ème siècle se situerait dans la partie haute des hypothèses les plus pessimistes.

'The Copenhagen Diagnosis', qui a été rédigé au cours de cette dernière année, documente les découvertes récentes clés dans le domaine du changement climatique depuis la publication du 4ème rapport du GIEC en 2007.

Parmi les nouvelles découvertes publiées depuis 2007

- Les mesures satellitaires et in situ mettent en évidence que les calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique perdent toutes deux de plus en plus de masse, contribuant à une accélération de la montée du niveau des mers.

- En Arctique, la banquise a reculé au-delà de ce qui avait été prévu par les modèles climatiques. Par exemple, l'étendue de glace de mer ayant fondu au cours des étés 2007 à 2009 était de 40% supérieure à la projection moyenne prévue par les modèles dans le dernier rapport du GIEC.

- Le niveau de la mer a monté de plus de 5 centimètres au cours des 15 dernières années. C’est une élévation de 80% supérieure à celle des projections de l'avant-dernier rapport du GIEC en 2001. C'est bien plus que ce qui avait été prévu. Au-delà de 2100, le niveau de la mer pourrait s'élever de plusieurs mètres pendant quelques siècles.

- En 2008 les émissions de dioxyde de carbone par les combustions fossiles ont été d'environ 40% supérieures à celles de 1990. Si les émissions n'augmentent pas au-delà des taux actuels, le monde aura quand même émis, d'ici 20 ans, la quantité globale de gaz à effet de serre qu'il faudrait ne pas dépasser pour limiter le réchauffement global à 2 °C.

Ce rapport conclut que les émissions globales doivent diminuer rapidement au cours des cinq à dix prochaines années si nous souhaitons que le monde ait une chance raisonnable d'éviter les impacts les plus dramatiques du changement climatique. Pour stabiliser le climat, ce rapport préconise que les émissions de dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre à longue durée de vie doivent atteindre un seuil quasiment nul d'ici la fin de ce siècle.


(source : Communiqué de presse)

Pour ceux qui lisent l'anglais, lisez The Copenhagen Diagnosis, tout y est !

Pour en savoir plus :
1. The Copenhagen Diagnosis (lecture directe en ligne)
2. The Copenhagen Diagnosis

Crédit image : The Copenhagen Diagnosis

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vendredi 4 décembre 2009

"Born in the USA", par Bruce Springsteen


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Aujourd'hui est un grand jour de bonheur, je suis le plus heureux des hommes.

Pourquoi ? Je vais vous dévoiler un petit secret : cette nuit, à 1 heure du matin, notre fille a donné naissance à New York à un magnifique petit garçon, très joli, avec des grands yeux étonnés.

C'est le deuxième de mes petits enfants qui est "Born in the USA". Et je suis à nouveau dans un "New York state of mind" !

Champagne pour tout le monde ! :-)

Les vidéos du vendredi :

Les cinq dernières :
1. "J'veux d'la tendresse", par Marie Carmen (27 novembre)
3. "The Letter", par Joe Cocker (live 1981) (20 novembre)
4. "My Cabal", par School of Seven Bells (30 octobre)
5. "Africa", par Perpetuum Jazzile (23 octobre)
6. "Wooden ships", par Crosby, Stills & Nash (14 août)

Le top dix :
1. "Wooden ships", par Crosby, Stills & Nash (14 août)
2. "Déjà Vu", par Crosby, Stills & Nash
3. "Two months off", par Underworld
4. "Alice", par Nick Bertke
5. "Novelty Waves", par Biosphere
6. "Paris", par Friendly Fires
7. "Chan Chan", par le Buena Vista Social Club
8. "Pure Devotion" par Freeloader
9. "Le cafard des fanfares", par Ours
10. "Where The Streets Have No Name" par U2

Crédit vidéo : glammer

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mercredi 2 décembre 2009

Changement climatique : les 4 "bombes à retardement"

Le réchauffement climatique s'accélère, on le sait. Mais, en plus, il y a quatre phénomènes qui vont créer de véritables basculement brutaux dans le climat de notre planète, pas du tout progressifs. Mais alors pas du tout. Passons-les en revue. Et, vous allez voir, on est dans le concret, là !

1. La disparition de la banquise arctique



Regardez bien la photo ci-dessus qui a été prise en 2007 par le satellite AMSR-E de la NASA. La banquise est d'un blanc brillant, et l'océan arctique est noir (bleu-noir).

Il est donc évident que, plus il y a de banquise, moins elle va fondre, parce que toute la lumière sera réfléchie vers le ciel. Par contre, moins il y a de banquise, plus il y a d'eau noire, et plus elle va "chauffer". En effet, un corps noir absorbe beaucoup plus de chaleur qu'un corps blanc. Et je vous rappelle qu'au delà du cercle arctique, en été, le soleil ne se couche jamais.

En 2006, on avait prévu la disparition totale de la banquise arctique l'été d'ici 2040. En fait, elle disparaît beaucoup plus rapidement que prévu. Et cela augmente d'autant la température de l'océan Arctique, et donc de la planète.

On en est déjà à commencer à exploiter le passage du Nord-Ouest !

2. La disparition de la calotte glaciaire du Groenland



La calotte glaciaire du Groenland est en train de fondre, on le sait. Et on peut le voir en constatant, comme sur la photo ci-dessus, l'apparition de véritables "fleuves" à la surface de cette calotte glaciaire.

Mais il y a plus grave.

On vient de se rendre compte qu'en fait, ces fleuves s'engouffrent sous la calotte glaciaire, et coulent vers l'océan directement sur le substrat rocheux. Les glaces reposent donc sur des rivières souterraines qui l'entraînent vers la mer beaucoup plus vite que prévu, comme indiqué ci-dessous :



Et, par endroits, on constate que les glaciers du Groenland glissent vers la mer deux fois plus vite qu'avant. Un "processus d'avalanche" risque de précipiter le mouvement beaucoup plus rapidement que prévu.

Pour info, si la totalité des glaces du Groenland fondait, le niveau des océans s'élèverait de sept mètres ! Oui, vous avez bien lu ! J'ai un bon copain qui a sa maison en Bretagne au bord de l'eau. Sept mètres de plus ... (Quant à Venise, je ne vous en parle même pas)

3. La fonte du permafrost



Le permafrost, c'est le sol qui est gelé, et ce depuis la dernière glaciation, il y a quinze mille ans. En Sibérie, ce sol gelé a commencé à fondre massivement depuis plusieurs années. Le problème, c'est que, en fondant, il libère dans l'atmosphère des gigatonnes de méthane qui y étaient emprisonnées.

Quand on sait que le pouvoir d'effet de serre d'un kg de méthane est 23 fois plus élevé que celui d'un kg de CO2, on réalise rapidement que toute la Sibérie qui lâche dans l'atmosphère de telles quantités de méthane d'un coup, ça va créer un effet d'avalanche brutal sur le réchauffement de l'atmosphère !

4. La disparition des puits de CO2



Un peu plus de la moitié du CO2 généré par l'espèce humaine est absorbée par la forêt vierge et par les océans. La déforestation massive d'une part et la pollution massive des océans d'autre part, va réduire très fortement la capacité de la planète à absorber le CO2 excédentaire. Ce qui bien sûr ne va faire qu'accélérer la vitesse de réchauffement climatique.

Cet article était juste pour vous rappeler combien la Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique qui va se dérouler à Copenhague du 7 au 18 décembre était importante, et que ce n'était pas juste des élucubrations de scientifiques frustrés qui veulent se faire mousser ...

Tck Tck Tck ...

Pour en savoir plus :
1. Climate 'time bombs' stoke scientists' fears (AFP)
2. La banquise arctique va disparaître l'été d'ici 2040 (Gaïa - décembre 2006)
3. Le Groenland perd 100 milliards de tonnes de glace par an (Gaïa - octobre 2006)
4. La fonte du permafrost va libérer des quantités massives de méthane dans l'atmosphère (Gaïa - septembre 2006)
5. Le Grand Vortex de Déchets du Pacifique Nord (Chez Luc)

Crédit photos : NASA, climateboom

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